Une dernière requête à un ami

par Louis1er Dim 11 Oct - 8:36

Dimanche matin le long de muraille, Eddo et moi devisions tranquillement entre deux spasmes de douleurs. Je voulais avoir avec lui ce dernier moment de partage entre ami. Le soleil brillait, mais un petit vent frais annonçait les premières neiges sous peu. Mon regard se portait à l’horizon, mes coude sur la muraille.

Eddo mon ami, nos chemins vont bientôt se séparer, je regrete tellement de ne pas pouvoir assister à ton mariage... j’aimerais te demander de continuer à veiller sur Mélisende comme tu l’as toujours fait depuis que je te l’avais demandé.
Tu devras continuer de la protéger, mais surtout être là en amie à ses côtés et lui montrer qu’elle n’est pas seule au monde.

Douleur, puis sourire… Mon regard se porte dans le sien.

Eddo, l’amitié qui te lit à mon épouse est profonde, elle a plus confiance en toi que n’importe qui en ce monde. J’en fut même jaloux à une époque il y a longtemps… Mais ce qui m’a toujours fait rire ce sont le habitant de Savoie qui vous croyait ensemble…

Rire

Eddo, donne moi ta parole que tu seras toujours là pour la protéger et l’écouter. Jusqu'à la fin de vos vie .

Mon regard plongeait de plus en plus dans celui de mon ami

par **Eddo Puègmirol** Lun 12 Oct - 21:29

Avoir danser tant de fois avec, lui avoir servit tant de plat et la voir ainsi jouer dans l'aube d'un matin d'automne, sur les murailles, avec la vie d'un ami, Eddo se demandait se qu'elle avait en teste. Un Memento Mori? Simple pied de né de l'immortel à ses fidèles serviteurs mortelles? Vanitas? L'esprit d'Eddo était légé, comme à chaque fois qu'il la côtoyait, elle semblait vidé son esprit des simple tracas des humains pour le revêtir de son manteau d'oubli et de simplicité.

Des pas et des mots, des mots et des regards, des regards et des douleurs, des douleurs et une main posé sur une épaule, des yeux qui ne se quitte plus, Eddo reste sa main sur l'épaule de son ami, son regard et simple il dit adieu, sans douleur et sans larme. Le regard du guerrier à ses hommes avant la bataille, simple, réaliste, son fidèle serviteur.

Adieu, mon ami. Oui ta femme, tes enfants, ils auront portes ouvertes en Canavese, ils y trouveront se qu'ils auront perdu. Mon amitié sera la comme rempart en cas de danger et comme conseiller en temps de paix. j'apposerai après ta mort mon ombre protectrice et mon amitié sur eux, comme il se doit. Adieu, mon ami.

Eddo garda son regard dans le regard de louis enfonçant dans son esprit chaque détails de son iris, comme si c'était la quintessence de Louis qu'il cherchait à garder.

par Louis1er Mar 13 Oct - 9:54

J’avais écouté la réponse d’Eddo qui était plus un au revoir, un adieu qu’autre chose. L’émotion était monté. Je m’approchais de mon ami l’enlaçait tendrement dans mes bras. Trois tapes dans son dos puis je reculais.

Merci Eddo. J’oubliais de te dire, tu devras être comme un père avec Adrien, François et un ou une petite dernière. Mélisende est enceinte…

Tristesse qui se lisais sur mon visage, j’aurais un enfant que je ne verrais sans doute jamais.

Nous marchâmes encore longtemps l’un à côté de l’autre sur les remparts de bielle. Sans un mot aucun, l’un comme l’autre nous profitions de l’amitié qui nous liais. Je savais à ce moment là que ma femme et mes enfants auraient un ami qui veillerais toujours sur eux. Nos chemins se séparèrent à la tombé de la nuit.

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