Les dramatiques aventures d'une naïade.

par **Aelis** Mer 27 Mai - 17:05

Un après-midi de mai. La chaleur était étouffante et la nature elle-même semblait écrasée par une sorte de pesanteur. Aucun oiseau ne chantait, on entendait que le bourdonnement d’une mouche qui emplissait l’air comme s’il eut s’agit d’une fanfare. Le lac semblait immobile, nul souffle de vent ne venait en perturber la surface lisse.
Aélis était là, allongée à même l’herbe qui tapissait la bordure de l’étendue d’eau. Dans sa main, un livre, un roman, contant les aventures des chevaliers de la Table Ronde. Et afin d’être plus à l’aise, à l’ombre sous un arbre et désespérément seule, la jeune fille avait ôté ses vêtements, ne gardant sur elle qu’une mince chemise de drap blanc, les cheveux épars sur son dos. Tout en elle respirait la fraîcheur, la jeunesse et la beauté.
D’un geste machinal, elle écarta une mèche de cheveux rebelle qui était venue se coller sur son front. Durant ce court instant, elle leva les yeux de son ouvrage, et son regard fut ébloui par le miroitement du Soleil dans l’eau du lac, ce qui lui donna une idée.
Précautionneusement, elle replaça le marque-page entre deux feuillets, et reposa délicatement son livre sur le sol, non loin de sa pile de vêtements. Un regard à droite, un regard à gauche, elle s’assura que personne ne la voyait, et pénétra dans le lac, en étouffant un cri dû à la fraîcheur de l’eau. Notre naïade barbota quelques instants, amusée de voir sa chemise se gonfler, et - si elle en avait déjà vu une - elle aurait pu la comparer à une méduse déployant son ombrelle. Puis elle enfonça sa tête sous les eaux, restant toujours où elle avait pied. Et elle songea qu’il lui faudrait vraiment apprendre à nager un jour, car elle sentait comme une sorte de félicité à chaque fois que son corps entrait en contact avec cet élément qu'était l'eau.

Non loin de là, tapi dans des buissons, un homme l’observait, depuis quelques temps déjà. Mais quand elle se leva pour aller se baigner, son souffle devint rauque et son sang se mit à bouillonner dans ses veines. La légère chemise d’Aélis laissait apercevoir des courbes gracieuses, et il imaginait sans peine la volupté à avoir pareille femme.
Il n’était pas spécialement laid, et avait déjà eu plusieurs des villageoises pour maîtresses. Mais à cet instants précis, une seule chose l’obsédait. Depuis qu’il l’avait vue, un soir, sur un balcon, jouant du luth et chantant des vers, accoudée à la balustrade, le regard rêveur tourné vers la Lune, il ne parvenait pas à chasser l’image d’Aélis de son esprit. Noble et vierge, il n’en fallait pas plus pour exciter son imagination débridée. Et elle était là, à trois pas de lui, si proche qu’il en deviendrait malade s’il ne l’avait pas dès maintenant, c’était décidé.
L’instant où la jeune fille sortit de l’eau arriva bien trop lentement, à son goût.

Mais cet instant arriva, et Aélis s’ébroua gaiement une fois la terre ferme retrouvée. Elle se pencha, pour récupérer son livre, mais sa main ne se referma que sur du vide. En un instant, elle avait été tirée en arrière, et une grosse main s’était plaquée sur sa bouche. Elle cria, bien entendu, mais aucun son perceptible ne passa ce rempart. Telle une poupée de chiffon dans les mains d’un géant, il la ballotta jusqu’à un arbre, et malgré la résistance qu’elle tentait farouchement de lui opposer, il n’eut aucune peine à la rejeter contre le tronc et à la maintenir serrée contre lui.
Elle tentait de se débattre, mais ne faisait pas le poids, et rien dans son entourage n’aurait pu lui servir d’arme pour faire pencher la balance. D’un geste nerveux, il déchira la chemise d’Aélis du col jusqu’au niveau du nombril, et profita de cette ouverture pour passer son visage contre la poitrine involontairement offerte de la jeune fille. Sa barbe la griffait, et cette énorme main l’empêchait de respirer. Il commença à relever la chemise humide, et à passer son autre main contre la jambe blanche et frêle de la jeune fille. Ce fut le geste de trop. Rageusement et brusquement, elle mordit jusqu’au sang la main qui la bâillonnait. Il l’enleva, en jurant, Aélis profita de ce court intervalle de temps pour hurler de toutes ses forces. En réponse à cette bravade, il lui envoya un retentissant coup de poing sur le côté droit du visage, sa tête alla frapper contre l’arbre, la peau d’Aélis s’ouvrit superficiellement au niveau de la tempe, et elle perdit connaissance.

par Arthur Mer 27 Mai - 18:45

Chaleur et lourdeur, voilà tout ce que le jeune garçon détestait le plus comme temps. Ses longs et amples vêtements le faisaient transpirer comme il n'était pas permis. Assis dans son bureau il compulsait les papiers relatifs à une affaire de la CAI qui n'avait que trop duré à son goût. Il faudrait d'ailleurs qu'il dicte une missive à Meolyn la concernant. Il soupira et alla à la fenêtre: pas un nuage, pas un brin de vent, rien, le calme plat. Sur la muraille extérieur deux gardes observaient le domaine avec nonchalance, accoudés à un merlon. Ils souffraient de la chaleur eux-aussi. Arthur se tourna et appela un domestique afin qu'il l'aide à se changer. Il se mit nu et lui ordonna de lui passer une fine tunique blanche et or, frappée de son blason à lui. Il enfila ensuite des brais blanc, gueule et or, et des bottes d'une blancheur immaculée. Enfin le serviteur attacha sa ceinture autour de sa taille et y passa son épée.

Le Président de la Cour d'Aachen sortit alors de son bureau, le serviteur lui courant derrière pour lui attacher une fine cape rouge sang dans le dos. Arthur fini par accepter de la porter, malgré la chaleur: il aimait sentir un peu de poids dans son dos. Il demanda à ce qu'on selle son cheval et siffla. Wladislas, son dogue, qui avait bien grandi et devait maintenant mesuré un mètre au garrot, arriva vers lui en courant, sentant venir le temps de la ballade. Le jeune garçon sauta sur le dos de son destrier et fit prévenir Jacob qu'il partait se promener pour s'aérer l'esprit. Il partit ensuite au galop vers les plaines de Bielle.

La langue cape rouge du garçon volait derrière lui alors que son cheval prenait de la vitesse, Wladislas courrait à leur côté et tentait de suivre le rythme imposé par le cheval. Ils filèrent tous vers le lac, peut-être même le jeune garçon piquerait-il une petite tête dans ses eaux fraîches, pour se vider l'esprit et raffermir son frêle corps. pas un chant d'oiseau, rien du tout... la nature semblait endormie. Arthur s'arrêta et huma l'air pur avec délectation, avant d'attendre ce qui semblait être un cri de détresse. Le cheval se cabra et hennit avec force tendit qu'Arthur tentait de savoir d'où venait ce cri, qui l'avait poussé et pourquoi. Il partit au galop, droit devant. Le lac apparut enfin et deux silhouettes. Une des deux personnes avait l'air mal en point, étendu contre un arbre et l'autre... l'autre ne lui inspirait guère confiance dans sa démarche et son allure. Il se rapprocha et faillit s'étrangler: Aelis, inconsciente, la poitrine totalement dénudée gisait contre l'arbre... et le maroufle responsable de ceci sans aucun doute ne semblait guère avoir de bonnes attentions à son égard. Il cria, d'une voix autoritaire, glacial, et lourde de menaces:

Je te conseille de t'écarter d'elle espèce de pourriture! Si tu fais encore un pas vers elle je te jure que toutes la fureur du Porteur de Lumière ne serait rien comparé à celle qui s'abattra sur toi! ECARTES TOI IMMEDIATEMENT!

L'homme ricana et fit un pas de plus vers la donzelle. Que pourrait contre lui cet avorton monté? Il lui suffirai d'un coup, un seul, pour le mettre hors d'état de nuire.
Arthur serra les poings et cria à Wladislas d'attaquer. L'énorme chien s'élança, tel un fauve, tout crocs dehors, tandis qu'Arthur partait au galop pour pouvoir se mettre entre l'affreux et Aelis...

par **Aelis** Mer 27 Mai - 20:51

A nouveau, elle avait sombré dans l'inconscience... Une sorte de délire s'offrait à elle, des femmes riaient, un arbre tombait, sans fin, et une centaine de chevaux étaient lancés au galop... Le bruit de leur cavalcade lui était insupportable. Et puis soudain, une voix familière lui parvint, une voix qu'elle aurait reconnue entre mille, et qui ne semblait pas venir du même monde.

Irrésistiblement attirée par cette voix, elle sortit de sa torpeur. Les yeux à moitié clos, aveuglés par le Soleil, elle réussit cependant à apercevoir une silhouette trouble, qu'elle connaissait par coeur, montée sur un cheval, et quelque chose de rouge venait lui piquer les yeux...

Faiblement, elle appela :

- Arthur...

Il était dérisoirement proche, et pourtant il lui semblait si lointain... Et la forme, à ses côtés, c'était Wlad. Il se rapprochait, et Arthur le suivait. Et cependant, une nouvelle main sur sa cuisse lui fit se rendre compte de la situation dans laquelle elle se trouvait, elle l'avait comme oubliée. La jeune fille poussa à nouveau un faible cri de détresse, l'homme n'en eut cure.

Mais l'approche du chien le rendit méfiant. Attrapant Aélis à deux mains, par le cou, il la souleva quelques centimètres au dessus du sol, pour aller la plaquer à la verticale, contre l'arbre.
Elle suffoquait, et la seule chose qu'elle parvenait à respirer était l'haleine fétide de son agresseur, aux relents d'ail et de mauvais vin.

Lentement, son esprit sombra. C'était donc ça, la mort ? Cela ressemblait fortement à un de ses évanouissement, qui s'accompagnaient toujours de délires intérieurs, quoique cette fois, tout était différent. Il régnait une obscurité totale, mis à part la présence d'une femme face à elle, d'elle irradiait une étrange et éclatante lumière. Elle lui était totalement inconnue, et pourtant ses traits lui semblaient familiers. Au fond d'elle, elle savait qu'elle se trouvait face à sa mère. Elle lui souriait avec une infinie douceur, et lui ouvrait ses bras... Aélis n'avait qu'une envie, se blottir contre elle, et tout oublier...

Mais la vie n'avait pas cependant dit son dernier mot. Dans un mouvement spasmodique, Aélis retrouva brusquement une réalité trouble. Arthur était là, près d'elle... Dans son esprit se livrait un inconscient duel. La vie ou la mort ? Arthur ou sa mère ? Sans doute, la première proposition l'emporta. Rassemblant ses dernières forces, les derniers souffles d'air présents dans ses poumons, la jeune fille fléchit le genou droit, qui alla frapper là où ça fait mal.

Surpris, il la lâcha, et se retrouva lui-même au sol, suffocant de douleur. Le dogue choisit cet instant pour passer à l'attaque.

A nouveau, la vision d'Aélis se brouilla...

par Arthur Ven 29 Mai - 13:09

Aelis... Elle semblait si mal en point que le garçon en avait mal. Il ne savait pas exactement ce qu'il fallait faire, à part tuer celui qui avait oser levé la main sur elle, et le tuer en le faisant souffrir. Elle l'appela, faiblement, mais il l'entendit. Sa colère n'en fut que décuplée, son visage se changea en un masque de haine. Aelis s'écroulait déjà nouveau, après avoir frappé le bougre à un endroit fort stratégique. Il recula et trébucha. Wladislas fut sur lui en un instant. L'énorme chien et l'ignoble individu roulèrent tous les deux, Vlad tentant de déchiqueter la gorge de l'individu, alors que celui-ci se contentait de frapper le chien de ses énormes mains.

Cela laissa le temps à Arthur se se placer entre eux et la jeune fille, faisant rempart avec son cheval. Aelis était évanouie, à moitié nue, sa poitrine entièrement apparente. Le jeune garçon déglutit avec difficulté: en d'autre circonstance il aurait trouver cela très jolie, mais là la simple vue de ce morceau du corps de celle qu'il appréciait plus que tout lui donna la nausée. Cet homme avait tenté de la violer, sur les terres de son frère! Il avait tenter de lui voler son honneur sur les terres qu'il devait gérer! Il avait tenté de la briser devant lui! Il devait le payer, et au centuple, une mort longue et douloureuse!

Le jeune garçon fut tiré de sa "rêverie" par un gémissement plaintif: Wladislas se traînait mollement sur le sol, un petit poignard enfoncé dans son flanc gauche. Déjà le maroufle était sur ses pieds, une dague à la main, fixant le jeune garçon avec rage et frustration: l'avorton l'avait privé de sa proie, il l'avait fait blessé par un horrible clébar, il allait le faire couiner un peu pour lui apprendre les bonnes manières avant de s'en débarrasser! L'homme courut vers Arthur, dont le cheval se cabra, désarçonnant le jeune, qui tomba lourdement à terre. Sonné il ne vit pas l'autre arrivé et ne put se défendre lorsqu'il lui envoya un monumental coup de pied dans le ventre. Il roula sur lui-même en grognant et tenta de se relever, mais il fut jeter à terre une nouvelle fois par une gifle inatendue. Sans trop savoir ce qu'il faisait il tira une petite lame de sa ceinture et la planta dans la jambe gauche de son agresseur, qui recula en hurlant, lui laissant donc le temps de se remettre debout et de tirer l'épée du fourreau. Certes il n'était pas bon au combat à l'épée, personne n'avait vraiment pris le temps de l'entrainer, il avait surtout passé son temps dans la bibliothèque du castel ou dans son bureau, mais il se battrait, jusqu'à ce qu'il n'ait plus de force! Il regarda derrière lui un instant: aelis était toujours là, était-elle éveillée? Il ne savait pas, il espérait que ce serait le cas, qu'elle fuirait sur le cheval qui s'était éloigné de quelques mètres et qu'elle irait se mettre en sécurité à Bielle.

L'homme avait retiré la lame de sa jambe et l'attaquait à nouveau. Arthur eut à peine le temps de parer la première attaque qu'une seconde suivait, puis une troisième, et une quatrième. L'affreux était rapide, trop rapide, la longueur de la lame n'avantageait en rien Arthur, qui commençait sérieusement à penser qu'il allait mourir ici si la situation ne s'arrangeait pas. Il eut enfin une opportunité, il frappa au ventre. L'homme esquiva, mais pas assez vite car un filet de sang apparut par la déchirure de son vêtement. Il observa le garçon avec un air mauvais, tandis que celui-ci hurlait:

Je t'ai dit de partir! Mais je n'ai plus coeur à voir ta sale gueule s'enfuir sans punition! Rend-toi ou craint la colère des De la Marche!!! Aucune plaine, aucune montagne, aucun pays ne seront assez vaste pour que l'un d'entre nous ne puisse te retrouver et te faire payer tes affront ignobles! Dépose ton arme!!!

Il ricana, l'homme osa lui ricaner à la face avant de se jeter à nouveau sur lui. Arthur se maudissait d'avoir accepter la cape, elle le gênait dans ses mouvements et lui donnait affreusement chaud. Un coup de poing qu'il ne vit pas venir, trop concentré sur la dague, et il se retrouva à nouveau à terre, l'épée levée pour contrer les assaut furieux du violeur. Celui-ci avait perdu tout contrôle de lui-même, il frappait, frappait, frappait sans réfléchir. Dès qu'il y aurait une ouverture Arthur lui planterai son épée dans le coeur, il s'en fit le serment.

par Louis1er Ven 29 Mai - 16:00

Je rentrais de la chasse, une matinée comme on ne les aimait pas après avoir pisté un troupeau de cerfs pendant 3 heures j’en avais perdu toute trace, c’est donc bredouille que je rentrais vers le château. Je sortais du petit bois qui jouxtait le lac, de l’autre côté je vis un homme en prise avec un fauve.

J’accélérais l’allure, je ne mis pas longtemps pour comprendre qu’il s’agissait de Vlad. Arthur arrivait au gallot derrière, il s’arrêta un instant regardant la scène et quelques choses au sol, il n’avait pas vu que l’homme le chargeait. Son cheval se cabra et mon frère se retrouva au sol. Il faisait face à se vaurien, il n’avait pas beaucoup de chance de s’en sortir. En effet, mon frère n’était pas un combattant, c’était un érudit.

Mon cœur se serra, mon éperon frappa la croupe de fastidieux qui parti au triple gallot, ma main droite se saisit de ma lame, je la levais en décrivant un parfait arc de cercle, à quelques mètre de l’arriver, alors qu’Arthur venait de trébucher et de tomber à nouveau l’homme se retourna pour me faire face. Je lisais la détresse dans son regard. Ma lame décrivit un nouvelle arc, sectionnant le bras que l’homme avait mit pour se protéger de mon assaut. Il tomba sur le sol, gémissant…

Arthur se relevait déjà, quand à moi, je sautais de cheval, l’épée en main…

par **Aelis** Ven 29 Mai - 22:01

A nouveau inconsciente, cette fois elle luttait pour revenir au monde. Elle percevait des bruits de bataille, des épées qui claquent, des chevaux qui hennissent, des cris...

Lentement, elle ouvrit les yeux. La jeune fille avait, semblait-il, totalement recouvré ses esprits à la vue des périls qu'affrontait pour elle Arthur. Passant fébrilement sa main gauche dans ses cheveux pour les écarter de son visage, elle les trouva tout raidis par le sang qui s'était écoulé de sa blessure à la tempe. Elle n'en eut cure, et de cette même main, elle tenta de rassembler le peu de tissu qui n'avait pas encore été arraché de sa chemise pour couvrir sa poitrine dénudée. Tremblant de tous ses membres, elle parvint à se hisser sur ses jambes en s'aidant de l'arbre.

Le son d'un autre galop lui parvint aux oreilles, mais elle ne pouvait détacher ses yeux d'Arthur, étouffant un gémissement à chaque fois qu'il se retrouvait en fâcheuse posture. Et il l'était, allongé au sol, parant presque à l'aveuglette les coups de son assaillant...

Il fallait qu'elle intervienne, il risquait sa vie pour elle, il le fallait. S'étonnant que ses jambes parviennent encore à la porter, elle fit un, deux, trois pas dans la direction opposée au combat, et tomba sur une providentielle réserve de planches, reliques d'un ancien promontoire qui s'était trouvé là quelques temps auparavant. Elle en saisit une, et flageolant, elle avança en direction des deux hommes. Le galop se rapprochait toujours, mais la jeune fille était bien trop concentrée à économiser ses dernières forces pour y prêter attention. Et pourtant, elle était revenue au niveau de l'arbre quand elle aperçut qu'un troisième homme s'était joint à la mêlée, du haut de son destrier.

Des cheveux blonds comme les blés, une silhouette qui lui était familière... Louis ! Il décrivait de grands cercles avec son bras, mais il lui obstruait la vue avec son cheval. Soudain, un cri, un flot de sang, et un homme s'effondra au sol. Prise de panique, elle poussa un grand cri de stupeur et de détresse, pensant qu'il s'agissait d'Arthur, et s'appuya de nouveau contre l'arbre, de peur que ses jambes ne la lâchent encore. Un autre flot, mais de larmes cette fois, vint lui brouiller la vue. Et pourtant, non. Louis s'était décalé, et c'est avec un immense soulagement qu'elle vit Arthur se relever, tandis que l'homme était au sol.

Essuyant ses yeux, elle serrait toujours fermement son arme de fortune.

par Arthur Sam 30 Mai - 20:04

L'homme frappait avec une violence de plus en plus forte des coups de plus en plus rapprochés. Le jeune garçon sentait son bras s'ankyloser au fur et à mesure, ne pouvant rien y faire. Il n'y avait rien à redire, il était en très très mauvaise poste. Pourtant il refusait d'abandonner cette lutte perdue d'avance, il refusait pour Aelis, pour son frère Louis, pour sa famille. Il devait survivre!! Soudainement une ombre apparut et trancha le bras de son agresseur avec une rapidité tout simplement déconcertante!! Du sang, du sang partout... en temps normal le jeune garçon aura vomi tripes et boyaux devant un tel spectacle mais pas aujourd'hui, pas pour cet homme, ce rebus de l'Enfer!

Arthur se releva rapidement et reconnu la personne venue lui apporter son aide: son frère Louis. Il lui fit un sourire dur puis regarda l'individu qui se tenait son épaule meurtrie en hurlant à la mort. Toujours sur ses gardes, l'épée pointée vers l'avant, Arthur se rapprocha de lui avec méfiance. Grand bien lui en prie, sans doute aveuglé par la haine et la douleur l'homme voulu lui sauter dessus. Un nouveau coup de lame dans le ventre lui fit comprendre qu'il ne fallait pas y compter. Le bougre tomba en genoux en geignant et jurant qu'il auraient leur peau un jour. arthur haussa les épaules et tourna les talons pour voir où se trouvait Aelis: elle était debout, contre son arbre, une planche à la main, l'air épuisée et terrorisée. Le jeune garçon fonça vers elle et la serra dans ses bras pour la rassurer et lui murmura que tout allait bien que tout était terminé, qu'elle n'avait plus rien à craindre. Puis il se rendit auprès de Louis et demanda d'une voix dure, sèche:

Que va-t-on faire de ce odieux maroufle mon frère? Il a osé levé la main sur Aelis, il mérite un châtiment pour ce crime, ainsi que pour celui qu'il projetait de commettre envers elle si nous n'étions pas intervenus à temps!Et d'abord qui est-ce? Le connais-tu? Est-ce un de tes serfs, un marchand ou un brigand même peut-être?

Arthur regarda Louis puis cracha par terre en observant l'homme à leurs pieds

par **Aelis** Dim 31 Mai - 11:38

Tout se passa en un éclair. Des cris. Du sang. Des fracas d'épées, des cris encore.
Et elle, trop faible pour intervenir, subissant les événements au premier rang de ce macabre spectacle, la vue encore brouillée de larmes, avec sa chemise déchirée qu'elle ne tentait même plus de retenir, ses cheveux sens dessus dessous, sa tempe saignante et son cou violacé des marques que lui avait fait son agresseur en tentant de l'étrangler.

Avançant vers elle, couvert de sang lui aussi, Arthur la serra longuement dans ses bras, en tentant de la rassurer. Mais la jeune fille ne pouvait détacher son regard du cadavre, et ne réussit qu'à balbutier un vague "merci". Puis il s'arracha à elle pour aller rejoindre Louis.

Que va-t-on faire de ce odieux maroufle mon frère? Il a osé levé la main sur Aelis, il mérite un châtiment pour ce crime, ainsi que pour celui qu'il projetait de commettre envers elle si nous n'étions pas intervenus à temps!Et d'abord qui est-ce? Le connais-tu? Est-ce un de tes serfs, un marchand ou un brigand même peut-être?

Les paroles d'Arthur résonnaient dans sa tête. Que serait-il arrivé si ils n'étaient pas intervenus ? Serait-elle morte, à l'heure qu'il est ? Déshonorée, et devant par la même occasion renoncer à toutes les joies de l'existence pour aller s'enfermer dans un insipide couvent ?

Par réflexe sans doute, elle porta la main à ses cheveux. Ils étaient encore là, tout allait bien, elle n'irait pas au couvent et peut-être l'aimerait-il encore...

Un tel déferlement de pensées, et cette affreuse idée qu'il pourrait ne plus l'aimer l'avaient poussée à bout. Elle voulut avancer, mais ses jambes ne voulaient plus la porter à présent, et elle s'écroula à genoux dans l'herbe. Sans plus chercher à comprendre, elle fondit en larmes, sanglotant nerveusement et tremblant de tous ses membres.

Elle avait froid, si froid...

par Louis1er Dim 31 Mai - 13:15

Non Arthur, je ne le connais point et il n'est pas de mes cerfs. Tu feras de lui ce que tu veux Arthur, je te laisse juge de son sort et te donne droit de vie ou de mort sur lui et sa famille.

Les propos étaient dure, le ton sec. Mon visage était séré.

par Arthur Lun 1 Juin - 14:58

Arthur regarda l'homme avec dureté; celui-ci hurlait toujours de douleur et se tordait dans tous les sens. L'herbe était maintenant vermillon tellement il avait perdu de sang. Dans peu de temps il serait mort, et cela ne dérangeait pas outre mesure le jeune garçon. Il tourna les talons et se dirigea vers Aelis en disant avec dureté:

Qu'il paie pour ce qu'il a voulu faire à Aelis Louis! Inflige lui le châtiment que tu jugeras digne de lui et des valeurs défendues par Bielle, cela me conviendra amplement.

Il alla serrer Aelis contre lui. Elle tremblait comme une feuille la pauvre, sans doute de peur mais aussi de froid. Il détacha sa cape, la lui passa sur les épaules puis la referma à l'avant, afin de cacher sa délicate poitrine. Avec un pan du tissu il lui essuya un peu les yeux avec douceur tout en la berçant lentement.

La...la... ça va aller tite puce, ça va aller... je suis là regarde... Il ne peut plus rien t'arriver, je te le promet. Aller ne pleure plus, s'il te plait... Accroche toi à moi, je vais de te ramener au château, d'accord?

par Louis1er Lun 1 Juin - 19:40

Mon envie première fut de le tuer sur le coup, mais si j’agissais ainsi, je ne serais plus le duc de Bielle. Je prit donc un lacet de cuir et le serra sur le bras de l’homme pour le faire arrêter de saigner. Il hurla.

Arthur, nous allons le juger en place publique, devant notre peuple.

Une fois l’homme ligoté, j’allais voir ma belle sœur et vérifiais qu’elle allait bien puis je parti chercher une plante d'amoirse, j’étais pas bien certain d’avoir prit la bonne, enfin j’aurais tout de même essayé, j’ajoutais un peu d’écorce et brouillais le tout sur un rocher avec de l’eau. J’appliquais la pâte sur le bras sectionné. Puis je l’attacher à fastidieux il devrait marcher.

Rentrons Arthur. Aelis, tu iras directement voir ta sœur. Quand à toi mon frère, des demain cour d’escrime.

par **Mélisende** Lun 1 Juin - 19:48

De toute les terres Bielle était celle qu’il avait aimé pillée, quelques maison de si de la, ils avaient perdu un de leur compagnons dans une des forets prés du lac sans même s’en rendre compte. Ils étaient au nombre de trois à parcourir le monde à la recherche de richesse. Ils étaient salent avaient les dents noir et empestaient le cheval.

C’est aux grands galops qu’ils revenaient prés du lac à la recherche de leur 3eme compagnon. C’est la qu’ils virent la scène de loin. Une femme et deux hommes. Leur ami mal en point. La colère s’immisça dans leur ventre, pas qu’ils y tenaient mais il voulait récupérer ce qu’ils avaient dans les poches. Ils chargèrent en direction de louis et d’Arthur. L’attaque fut rapide et le duc fut touché au bras gauche. Les deux homme comprirent bien vite qu’il fallait se débarrasser du cavalier et le chargèrent à deux dans leur grande lâcheté. Du sol Arthur pouvait difficilement se battre contre des chevaux.

par Louis1er Lun 1 Juin - 20:03

Je finissais d’attacher l’homme à fastidieux à l’aide d’une corde que j’entendis au loin des bruits de sabots. Deux hommes arrivaient en chargeant l’épée au claire. J’attrapais mon cors de chasse et le sonnait 2 fois de suite signe de danger. Les troupes de Bielle serait la dans les cinq minutes suivantes. Mon épée en garde, je me préparais au combat.

Les chevaux n’étaient plus qu’a quelques mètres, je sentais leur respiration, je me baissais évitant ainsi l’attaque du premier. Puis parait celle du deuxième, contrant sur les jarrets du cheval. C’est alors que la lame du premier me blessa le bras. Puis les hommes se dirigèrent vers Arthur, commençant à le harceler. C’est à ce moment précis que le cheval du second s’effondra.

par lolocax007 Lun 1 Juin - 20:06

Lolocax qui aimait déambuler au bord du lac, entendit les cris et bruits de fer d'épée qui s'entrechoquaient, il se précipita, tel un diable qui sort de sa boite; sur sa lancée, il sortit son katana de son fourreau qui ne le quittait jamais en dehors de la ville et de Bielle, d'un geste rapide et précis, il sectionna les tendons du premier cheval, le cavalier tomba lourdement sur le coté surpris par l'attaque foudroyante; ses réflexes de Samouraï étaient toujours intacts, il asséna un grand coup de pied sur le menton du bougre pour le mettre hors d'état de nuire et se tourna vers les deux autres manants ahuris par ce renfort inattendu.

Au suivant viles fripouilles

Lolocax était prêt à en découdre à nouveau pour sauver son seigneur.

par **pygaer** Lun 1 Juin - 20:35

Messire, Messire Pygaer vous entendez? Le cor, Messire, le cor de sa Grâce. Notre Seigneur est en danger

Ce furent les premières paroles entendues par Pygaer. Il ordonna au garde d'avertir tous les soldats disponibles au sein de la garnison ainsi qu'eloedyn. Il se prépara sans hâte, étant toujours prêt par habitude. Il courut vers Noireaud, monta en selle et constata avec plaisir que les hommes de Bielle étaient prêts, prêts à fonçer pour défendre leur Seigneur. Eloedyn arrivait en catastophe et rejoignit la troupe

Il regarda la vigie qui lui indiqua le chemin

Soldats!!! Pour sa Grâce, ennnnnnn avant!!! La colonne s'ébroua, les sabots résonnaient sur le chemin de pierres.

Fonçant a bride abattue, la troupe déferla sur la plaine menant bon train. Heureusement Sa Grâce n'était pas loin et bientôt Pygaer le vit au loin se bataillant avec deux marauds à cheval. Le duc semblait avoir été blessé, une tâche de sang souillant sa manche. Toujours au galop, Pygaer ordonna à son meilleur archer de viser les assaillants puis dans un ordre tout aussi court, il partagea sa troupe en deux, une partie prenant une route annexe pour effectuer un mouvement d'encerclement. Son groupe à lui, archer en tête, continua droit devant. L'homme banda son arc et visa posément malgré les cahots de la route. Il n'eut pas le temps de décocher sa flèche car venu d'on ne sait où, Lolocax arriva et s'en prit à un des assaillants. L'homme désarçonné, fit un vol plané et s'applatit tête la première dans un arbre, Lolocax le gratifiant d'un coup à la figure pour l'assommer pour le compte. Le second hésita, ce qui lui fut fatal. Arrivés sur place en même temps, les deux groupes entourèrent assaillants et assaillés. Pygaer descendit de monture en vitesse, faisant un rempart de son corps au Duc.

Encerclez-le ! Protégez messire Arthur. Capturez-le, ne le tuez surtout pas, nous devons l'avoir vivant!!.
tonna-t-il. Bientôt, la troupe tint le malotru en respect. L'autre semblant en piteux état, Pygaer se retourna vers le Duc

Votre Grâce, tout va bien? Votre bras Messire, vous êtes blessé. Médicastre, au secours de sa Grâce!!!,

Pendant que les médicastres s'occupaient de sa Grâce, Pygaer ordonna à une partie des troupes de vérifier si tout danger était écarté et de ramener toute personne de la troupe de Messire Louis qu'ils rencontreraient.
Il retourna ensuite auprès de Messire Louis, que Messire Arthur avait entretemps rejoint

Il s'agenouilla près d'eux et attendit anxieusement les ordres

par **Aelis** Lun 1 Juin - 22:06

Avec une infinie douceur, Arthur revient vers elle et l'enveloppa dans sa cape. Il la serrait dans ses bras, tentant tant bien que mal de calmer les sanglots nerveux de la jeune fille.

La...la... ça va aller tite puce, ça va aller... je suis là regarde... Il ne peut plus rien t'arriver, je te le promet. Aller ne pleure plus, s'il te plait... Accroche toi à moi, je vais de te ramener au château, d'accord?

Puis Louis intervint sèchement, d'une voix qu'elle ne lui connaissait pas, et qui ne lui ressemblait pas.

Rentrons Arthur. Aelis, tu iras directement voir ta sœur. Quand à toi mon frère, des demain cour d’escrime.

Mais elle n'eut pas le temps de passer ses bras autour du cou d'Arthur, que déjà deux hommes arrivaient droit sur eux, avec d'évidentes intentions belliqueuses. Tout se passa en un éclair, et elle ne vit rien de ce qui se passa, car Arthur la serrait contre lui pour la protéger, tandis qu'il essayait de se défendre en tenant sa lourde épée à une seule main.
Pourquoi ? Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi maintenant ?
Ses nerfs l'abandonnaient totalement. Sans même comprendre le pourquoi de sa démarche, elle entreprit de se dégager de l'étreinte d'Arthur. D'un œil torve, elle admira cette héroïque boucherie. Du sang, du sang, et encore du sang... Elle n'en pouvait plus de voir du sang !

- ASSEZ ! Assez, ça suffit, ça suffit, ça suffit...

Excédée, elle rejeta sa tête contre la poitrine d'Arthur, et se remit à sangloter convulsivement, s'accrochant aux vêtements de son sauveur...

par Arthur Mer 3 Juin - 0:06

Alors que Arthur tentait de rassurer la jeune Aelis d'autres hommes apparurent, montés et armés jusqu'au dents. Le jeune garçon poussa un soupir résigné, le très haut semblait avoir de bien sombres desseins ce jour-là. Il mit Aelis derrière lui et se prépara à vendre chèrement leur vie, ces manants voulaient la bagarre, ils allaient l'avoir. Aelis commençait à paniquer réellement,elle s'accrochait à lui de telle façon que cela allait le gêner au plus haut point, mais d'un autre côté cela le rassurait car il savait pertinemment où elle était de cette façon.

Un homme se présenta devant lui. L'épée levé le jeune garçon l'attendit avec calme. Certes il était désavantager car l'autre était à cheval, mais il ne se laisserait point battre une seconde fois par un maroufle de son espèce. L'homme chargea, son épée tournoyant, prête à s'abattre sur le frêle corps du garçon pour lui dérober la vie. Arthur poussa Aelis d'une mouvement d'épaule, la mettant à terre derrière lui sans le vouloir, puis avec grâce il se déplaça légèrement et frappa non pas l'homme mais sa monture quand elle arriva. Son cavalier passa cul par dessus tête pour aller s'écraser quelques mètre plus loin, avec un craquement sourd. Mais il avait tout de même touché le jeune Arthur au bras gauche... il ne le sentait presque plus tellement il avait mal. Il serra le dent pour ne pas hurler de douleur, son épée tomba à terre.

Il se rapprocha d'Aelis, toujours à terre et hagard, et l'aida à se relevé de son bras valide, gémissant tout de même. Son habits immaculé tantôt était entièrement vermillon sur tout son flanc gauche. Il l'emmena vers Louis, qui lui aussi semblait mal en point et tenta de rester debout, noblement. Il tourna la tête vers Pyager et lui dit, d'une voix tremblante:

Que vos hommes aident sa grâce à marcher jusqu'au castel et qu'on fasse venir les médicastes immédiatement pour le soigner! Faites les tous mander à son chevet, tous ceux du duché vous m'entendez?! En route!

Le jeune garçon déglutit avec difficulté, devenant très pâle mais refusant catégoriquement de mettre genoux à terre. Il ne voulait pas donner une impression de faiblesse, malgré l'immense douleur qui lui déchirait l'épaule gauche...

par **Aelis** Mer 3 Juin - 15:08

Elle pensait que tout cela allait enfin se terminer, qu'elle pourrait se terrer dans le fond de son lit pour pleurer tout son saoul, dorlotée par une Sally qui lui apporterait même des petites figures en pâte d'amande pour tenter de la consoler, et la serrerait dans ses bras en pestant en anglais contre les manants qui avaient osé toucher à sa petite maîtresse, lui faisant avaler quantité de potions aux simples, nettoyant avec douceur sa plaie à la tempe...

Elle se fourvoyait, en l'occurrence.

Ballotée derrière Arthur qui tentait de la protéger, elle se retrouva quelques instants plus tard au sol, tandis qu'il se faisait à moitié trancher le bras par un affreux pas beau. Incapable de bouger, elle le contemplait avec un mélange d'effroi et d'extase romantique, ses nerfs déboussolés se permettaient de lui jouer des tours. Elle en oubliait même de pleurer, et ses larmes avaient été remplacés par une coloration cadavérique de ses joues d'ordinaire simplement pâles.

Vaillamment, il vint la relever, mais la jeune fille pouvait aisément percer le masque d'impassibilité qu'il s'était forgé pour découvrir à quel point il souffrait. Le cœur d'Aélis se déchirait en son sein, et l'espace d'un instant elle envisagea l'étendue que pourrait prendre sa souffrance et son remord si Arthur venait à y rester.

Avec la volonté désespérée de ceux qui sentent la fin plus proche que prévu, elle s'échappa sans peine, et fit quelques pas. Là se trouvait la pile de ses vêtements qu'elle avait ôté afin d'aller se baigner, et se saisit se sa robe, qu'elle déchira sans ménagement. Avec une pointe de rage, même. Puis elle revint sur ses pas, et sans un mot elle déchira le carré d'étoffe en deux, et en tendit la moitié à Pygaer afin qu'il puisse s'occuper provisoirement des blessures de Louis.

Sa moitié à elle servit à être doucement pressée contre l'épaule d'Arthur, dans le but de stopper l'écoulement de sang. Ses propres souffrances ne semblaient à la jeune fille qu'une juste punition pour sa conduite inconséquente, mais voir Arthur souffrir lui brisait le cœur. Elle ne tenait pas plus sur ses jambes qu'un poulain qui vient de naître, mais cependant elle se débrouilla pour passer le bras valide d'Arthur autour de ses épaules afin qu'il puisse s'appuyer un peu sur elle.

- Ne t'en fais pas, on va rentrer, les médicastres de Louis te soigneront aussi... Je t'aime.

par Contenu sponsorisé

Les dramatiques aventures d'une naïade.

Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.

Re: Les dramatiques aventures d'une naïade.