Re: La fin

par **Chartres** Mer 14 Oct - 11:02

Chartres après l'appel funeste de ce cor lugubre avait attaché le cheval dont elle s'occupait à ce moment là et s'était prestement dirigée vers l'attroupement qui se formait dehors sous la neige autour d'un corps à terre...d'un corps....!
Elle resta en retrait, et regarda comme à travers un rêve, un mauvais rêve la scène qui se déroulait sous ses yeux....la tristesse dans tous les regards, dans tous les gestes, chez tous les présents...
Elle était...doublement touchée en son coeur...elle ne put que murmurer, du bout des lèvres...Adieu mon bon Louis que ton âme trouve le repos éternel où que tu ailles là-haut....

par **Cedrik Thorvaldson** Mer 14 Oct - 15:23

Sur le Terres de la Compôte

Cedrik se promenait dans les bois de son domaine avec son loup. Il pensait au duc de Bielle. Il avait le voyage avec Melisende et lui après leur discussion à l'Abbaye Saint Antoine de Vienne. Les arbres étaient majestueux autour de lui. Quand il arriva dans une clairière, il s'assit sur un tronc d'arbre et caressa, Stjerne, son louveteau.

C'est à ce moment qu'un son de cor retentit au loin. Cedrik baissa la teste, il avait compris. Il avait entendu le même son après la terrible mort de l'ancien diacre d'Annecy.

-Que le Très-Haut te prenne à costés, mon ami Louis...

Une larme coula sur sa joue. Il l'essuya et repensa à tous les bons moments passés avec le Duc de Bielle.

par **neocor** Mer 14 Oct - 15:48

Arthur l'avait questionné et Neocor se faisait un devoir de Lui expliquer que la mort voulait dire "la mort du corps" et seulement celà... ll rajouta que la vraie vie commençait grâce à la mort car cette étape permettait l'épanouissement définitif de l'âme... Sans compter la précieuse vie qui continuait dans le Paradis Solaire...

Pygaer, comme un véritable colosse avait pris entre ses bras le Duc et l'avait emmené jusqu'à sa chambre... Puis s'était mis en position de veilleur, l'épée sortie de son fourreau...

Neocor chercha un peu à tatons et finit par trouver : Il disposa quatre grandes bougies à chaque angle autour de Louis et les alluma... Puis il se mit à prier, tout près de Pygaer, pestant contre cette disparition brutale qui allait semer un immense trouble dans cette famille tranquille et aimante...

par **Eleanor1ere** Mer 14 Oct - 20:05

Depuis que Louis lui avait demandé de venir à Bielle avec leur père, Eleanor était restée et avait retrouvé ses appartements, profitant de derniers instants en la présence de son frère.

Mais cette nuit là avait été interminable .... se tournant et se retournant dans son lit sans arrêt.... dormant par intermitence et se réveillant chaque fois l'esprit empli de tourmente. Une espèce d'opression emplissait sa poitrine et lui coupait quasiment le souffle .... l'empêchant même de respirer par instant.

Elle finit par sortir de son lit et les pieds nus sur le carrelage glacé elle se dirigea vers la fenêtre. Un long frisson la parcourut .... mélange de froid mais aussi d'autre chose qu'elle n'arrivait pas à définir.

Essuyant de la buée le carreau, son regard se perdit sur la vue du paysage de Bielle....
La première neige avait envahi le paysage .....faisant de ses flocons une danse macabre ....elle retient son souffle.
Elle pouvait apercevoir la forêt environnant le Domaine. Des volutes de brumes carressaient la frondaison des arbres.
L'esprit désorienté ....à l'aube de cette journée, elle imaginait des prédateurs baillant de faim et étirant griffes acérées et serres féroces en frémissant d'impatience....

Le terrifiant son du cor la tira de ses mornes pensées. Elle comprit de suite ce que celà signifiait et un long gémissement plaintif emplit la pièce. Une immense douleur lui vrilla les entrailles .... elle se laissa glisser à même le sol et se mit à divaguer ....

Combien de temps celà dura?...un bref instant? une éternité? nul ne le saura, le temps se dilua autant qu'il s'écoula...

Pendant ce temps, son esprit navigua dans les méandres de son imagination.... revoyant des images d'horreur sans fins .... alimentées par la souffrance qui brulait en elle .... une souffrance instillée par l'image du visage de Louis qui s'interpôsait dans son imagination.... elle poussa un autre cri....sa mémoire fit un bond en arriére....revenant à son enfance auprès de ses frères. Moments heureux puis la mort arrivait .... tendait sa main et ravissait Louis ....telle une mercenaire.... attirée par le sang et la haine.... pillant et se gaussant, aimant patauger dans la fange boueuse de la méchanceté et voler touts moments de tendresse et de bonheur.... cette vision d'horreur la fit frémir de tout son être ....à l' invasion de son subconscient... et sans même se rendre compte , inconsciemment elle se mit à courir .... de plus en plus vite ...fuir ...ne plus regarder en arrière ....toujours courir plus vite plus loin....dans sa chemise de nuit et les pieds nus...

Après une longue course effrénée dans les couloirs du château....se débattant contre les domestiques qui essayaient de la stopper ....reprenant ses esprits ....elle s'arrêta net ... sentant son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine....le sang affluer ses joues...et la respiration haletante...le regard perdu.

Alors elle s'adossa à un mur... fermant les yeux, essayant de retouver son souffle.... ailleurs.... transie de froid, elle se laissa doucement glisser à terre.... elle se recroquevilla sur elle même et le front posé sur ses genoux .... essayant de se calmer.

En entendant des bruits de voix, elle finit par se relever et ses pas la menèrent à la chambre de Louis et c'est ainsi qu'entra Eleanor, pieds nus, dans sa chemise de nuit et ses longs cheveux dorés défaits.... regardant sans même les voir les gens qui étaient présents. Ses yeux allèrent un court instant sur Arthur, Monseigneur Neocor, Pygaer et une Dame qu'elle ne connaissait pas puis se fixa sur Louis.

Seulement attirée par la vision de son frère sur ce lit.... le corps sans vie. Elle s'approcha doucement, le regard vide ...rivé sur lui et elle s'agenouilla à côté du lit. Mit doucement sa main tremblante sur celles jointes de Louis et posa son front sur le drap, au bord du lit, laissant aller sa souffrance en sanglots étouffés.

Un des trois oisillons a fuit le nid qui l'a vu naître,
Dans les cieux .... j'attendrais de te voir apparaître
A l'abri du Très Haut tu es parti te réfugier
Désormais Arthur et moi te pleurons mon Louis adoré
Mais tu es dans le Ciel sous l'aile de la paix....
Non, jamais .... mon coeur ne pourra t'oublier....

En mon coeur fleurira toujours ton doux sourire
Tes yeux remplis d'humour qui m'apprirent à rire
Et la tendre chaleur de ta main dans ma main....
Qui bien souvent m'a guidé sur les chemins du bien.
Non, jamais ....mon coeur ne pourra t'oublier....
Tu étais toujours là quand dans ma vie il pleuvait

Mais en ce jour transi, comme un oiseau s'envole,
On dépose ton corps sur cette blanche étole,
Toi mon Louis....dans mon coeur à tout jamais
Alors mes yeux ruisselants et mon âme innondée
Comme un long fleuve en crue, en silence, coulait...
Non, jamais je ne pourrai t'oublier....

A présent j'irai pleurer sur ta tombe froide
Et je garderai en moi cette douleur cachée....
Non, je ne pourrai jamais t'oublier.
Mais les grands sentiments, ceux qui viennent de l'âme,
Ne peuvent s'apaiser sous des ruisseaux de larmes
Et des gerbes de fleurs mouillées.....

Car tu es et resteras mon Louis adoré ....
Mon frère ... à tout jamais ....

Jenny LJD Eleanor

par **Aelis** Mer 14 Oct - 22:09

Dix, vingt, trente minutes, Aélis resta contre Louise enlacée. Et une fois n'était pas coutume, c'était l'enfant qui consolait sa mère, lui caressant doucement les cheveux de ses petites mains... Elle pleurait, silencieusement, et régulièrement Louise lui essuyait les joues avec son petit mouchoir brodé.

Puis elle finit par se relever, et telle une automate, se dirigea vers le castel. A sa mine, un garde lui indiqua la direction de la chambre de Louis. Prenant sa fille dans ses bras, elle se dirigea vers ladite chambre. Sur le seuil étaient réunis des domestiques. A une femme de chambre, elle confia Louise. Il était inutile qu'elle eut à subir ce spectacle. Puis sur la pointe des pieds, elle entra, comme s'il n'était qu'endormi, comme s'il ne fallait pas le réveiller.

Ravalant un sanglot, elle s'approcha des quelques personnes qui étaient là. Il fallait qu'elle se montre forte.

Eleanor... La voir aussi bouleversée lui retournait le cœur. Elle aurait voulu aller voir son amie, la serrer dans ses bras et lui dire que tout cela n'était qu'un mauvais resve, mais elle ne le pouvait pas. Elle restait plantée là, les bras ballants. Ne pouvait rien faire, si ce n'est fixer Louis, Louis qui n'était plus.

Puis lui vint le réflexe de se signer, et dans un murmure :

- Seigneur, accueillez-le parmi les Anges...

Et encore cette chanson qui lui trottait dans la teste...

Lentement, elle s'approcha d'Arthur. Passa son bras autour de sa taille, et se blottit contre lui, espérant de cette manière lui témoigner son affection et son soutien.

Mais Mélie ? Où était-elle ? Encore un instant, et elle irait la chercher... Elle avait tellement peur qu'elle fasse une bestise...

par Iasvana Jeu 15 Oct - 10:14

Elle avait été dans le jardin. Elle avait entendu le cor résonner comme une dernière note. Iasvana avait tenté de trouver l'origine du son. Mais il du s'avérer qu'elle en fut trop près : elle ne pu se diriger convenablement.
tournant en rond dans le jardin, la poitrine froide de respirer tant d'air gelé, elle finit par percevoir les bruit d'un regroupement. Elle s'y dirigea, pour constater qu'une procession improvisée partait vers le chastel. Elle ne la suivit pas, elle fit demi tour, tentant de trouver l'origine de... de... enfin, le départ de cette suite funèbre. Oui, funèbre. Elle le savait à présent.

Aux foulures du sol, elle parvint enfin au lieu qui avait du estre son dernier. elle se pencha pour constater que quelques goutes de sang parsemaient l'herbe. Elle les toucha du doigt. Déjà, elles étaient froides. Une larme s'égrena sur sa joue. Puis, d'un pas décidé, elle prit la route du chastel, à son tour.

Une certaine agitation régnait. Une agitation de celle que l'on ne peut comprendre : l'atmosphère était lourde... tendue. Elle fit jouer ses coudes. Elle voulait voir. Voir. Comme elle avait eu besoin de toucher son sang.

"Faites appeler Dame Iasvana, qu'elle vienne constater que notre Duc bien aimé est parti rejoindre son Créateur. Faites également prévenir Dame Melisende du décès de son époux. Enfin faites prévenir Messire Eddo du décès...Dès que cela est fait, j'aimerais que vous reveniez ici et que vous assurriez la première garde avec moi et Anabase"

Elle se trouvait là, pourtant, la Iasvana. Immobile. Ses mains étaient pétrifiées, ne pouvant plus se mouvoir... Mais on l'attendait. elle se fraya un passage.

- Je suis là, Pyg... Je suis là.

Plus de formalités en ce moment. C'était hors de ses force. Elle avait été son médecin. Il était mort. Etait-ce sa faute ? Surement pas... Mais... Mais...

Telle une automate, elle avança vers le corps du Duc. De feu le Duc. Elle posa une de ses mains roides sur la poitrine qui ne se soulèverait plus. Relevant le regard, elle croisa les yeux de Neocor. Y puisant une force bien futile, elle fit son devoir.
Plus un souffle, plus un réflexe de vie.

- Paix à son asme... Il nous manquera.

On lui demanderait sans doute de faire état de cette mort. Pour l'instant, elle s'écarta du corps sans vie, et baissa la teste, en signe de tristesse mais surtout de respect. Elle avait tout dit. Il n'était plus.

par **Azalée de Cernex** Jeu 15 Oct - 23:36

Azalée était repartie chez elle après le bal masqué: elle voulait voir si tout se passait bien pour son fils.Il serait temps de revenir à Bielle voir Louis.
Son ami était entouré de toute sa famille, ses amis.
Elle soupira en pensant aux longues conversations avec louis, qui lui manqueraient.
Elle avait retrouvé son petit qui lui tendait les bras en riant: il était tout heureux de voir sa mère.
Elle jouait avec Charles Marie, lorsqu'un frisson la saisit, un terrible pressentiment, comme une angoisse montait en elle. Il fallait qu'elle retourne à Bielle.

Elle fit seller sa jument, confia Charles Marie à sa nourrice puis partit vers Bielle. Les premiers flocons de neige voletaient et s'accrochaient à sa cape.

la route semblait longue, trop longue.

Elle arriva à Bielle, où l'agitation qui regnait renforça son angoisse.
Elle entra dans le château: les serviteurs la reconnaissaient. C'est là qu'elle apprit la nouvelle: Louis s'était éteint.

Je veux voir Louis une dernière fois, dit-elle à un serviteur.

Elle se dirigea vers l'endroit que lui indiquait le serviteur et entra. Elle fit un signe de tête aux personnes présentes et se dirigea vers Louis, pour lui dire au revoir.

Elle chuchota:

Louis, mon ami, puisses-tu reposer en paix, loin des tourments que t'ont créé certains ici bas. Le talent de ta jeunesse a été incompris, tu as vécu dans la tourmente parfois, mais aussi dans la joie.

Tu as été un ami, sincère. Je ne regrette pas de t'avoir connu.

Tu es parti retrouver Aristote, là-haut. peut-être y rencontreras-tu mon bienaymé. Dis-lui que son fils lui ressemble, qu'il a ses yeux et son charme.

Mon ami, je te dis adieu.

Puis elle caressa doucement la main de son ami

par **Eloëdyn** Ven 16 Oct - 14:34

En plein milieu d'une passe contre un sergent, un cor sonna, s'arrêtant pour entendre, il ne remarqua pas son adversaire qui continuait sa lancer et reçus l'épée émousser sur le bras, lâchant une bref grimace. Jetant un regard strict à son adversaire, il lui lança son épée.

Va ranger le matériel et va mettre le drapeau de Bielle en berne, le Duc est mort...

Tout en se massant le bras où le coup fut donné, il se dirigea d'un pas presser vers le château accompagner de quelque un des soldats.

Voyant arriver le cortège de plusieurs personnes et baissa la tête à l'approche du Duc mort.

Voyant Pygaer s'approcher et lui glisser quelques mots, il acquiesça silencieusement et parti chercher les plus anciens de la garnison, pour qu'ils prennent place à l'entrée du château.

par adenot Sam 17 Oct - 1:41

la mort n'est rien d'autre que le renouveau de l'âme. Ce sont les vivants qui en font tristesse et souvenir.

par Arthur Mar 20 Oct - 3:27

Arthur sentit une main contre lui, il tourna la tête vers le, ou la, propriétaire de celle-ci et tomba nez à nez avec Aelis. Le jeune garçon lui sourit faiblement et dit, avec douceur et autant de conviction que possible, afin de rassurer la petite Louise, sa chère Aelis, et lui-même de ce qu'il disait:

Il ne faut pas être triste... au contraire, il faut se réjouir pour Louis... Il a fini de souffrir... Maintenant... Maintenant il évolue parmi les anges et les archanges... Maintenant il va veiller sur nous...

Le jeune dignitaire soupira, essayant d'avoir l'air convaincu...

par **Aelis** Mar 20 Oct - 22:13

Instinctivement, elle le serra un peu plus contre elle. Les paroles d'Arthur l'avaient touché plus qu'elle ne l'imaginait. Pourquoi le Très-Haut avait-il décidé de leur reprendre Louis ? Pourquoi maintenant, alors qu'il semblait enfin réconcilié avec Mélie, alors qu'il allait de nouveau estre père, alors que son fils aisné avait tant besoin de lui ?! Elle ne comprenait pas... Restait pantoise devant ce qui lui semblait estre une telle injustice... Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore, il en allait de mesme pour Dieu. Après tout, qui était-elle pour juger les décisions divines ?

Du revers de la main, elle essuya deux larmes, pleurant en silence. Elle luttait contre elle-mesme pour ne point fondre en sanglots, et conserver un peu de sa dignité. Puis toujours blottie contre Arthur, elle ferma un instant les yeux, respirant son odeur rassurante, la joue contre son torse. Ne plus penser à rien, et surtout pas à ce qu'ils étaient en train de vivre en ce moment. Mais la réalité la rattrapa, et elle se jucha sur la pointe des pieds, pour lui glisser à l'oreille :

- Je vais partir à la recherche de Mélie... Je n'aimerai pas la laisser seule ainsi.

S'il voulait la suivre, il la suivrait, elle tourna les talons, non sans avoir adressé un dernier regard à Louis. Et estre rentrée dans un domestique qui se trouvait derrière la porte, ses yeux embués de larmes ne lui permettaient plus de voir très clair.

par **Azalée de Cernex** Mar 20 Oct - 22:33

Azalée avait approché une chaise près de son ami afin de le veiller.

La tristesse se lisait sur son visage, elle pensait à toutes les conversations qu'elle avait eues avec son ami au sujet de la Savoie, les idées dont ils débattaient.

Une larme descendit lentement le long de sa joue, bien qu'elle essayait de toutes ses forces de la retenir.

par **Adrien** Mer 21 Oct - 15:21

Un papillon, chouette, je vais t’attraper… sort de la pièce en courant après le volatile.

Banggggggggggg

Zut raté. L’armure qui était dans le couloir tombe en morceaux.

Plus loin vite… cour encore… se sent partir en avant…

Ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Relève la tête en voyant aelis plus loin.

Lili, Lili, Ouinnnnnnnnnn, Mamannnnnnnnn

par **Aelis** Mer 21 Oct - 15:35

A vrai dire, elle allait prendre à gauche en sortant, avec pour intention de se diriger vers les appartements de Mélie. Mais un bruit de casseroles se fracassant entre-elles lui fit faire un bond de surprise, et volte-face vers la droite. A milieu des décombres d'une armure était assis un Adrien en larmes, épargné par la chute des lourds morceaux de métal comme par miracle, et qui beuglait à qui mieux mieux après "Lili".

Se précipitant vers lui, elle envoya valdinguer le heaume un peu plus loin, et s'agenouilla sur le sol, tout près de lui, pour ensuite le prendre dans ses bras.

- Allons, allons, ce n'est rien... C'est fini...

L'emportant dans ses bras, elle le serrait tout contre son cœur, le berçant doucement et caressant avec tendresse sa tignasse blonde.

Comment se faisait-il que son neveu se promène seul dans les couloirs du chasteau, sans servante pour le surveiller ? En temps ordinaire, elle aurait très certainement hurlé au scandale, mais au vu des circonstances présentes, elle se contenta de déposer un baiser sur le front du petit garçon.

- Alors, jeune canaille, est-ce bien raisonnable d'entreprendre de telles pérégrination de le chasteau de Maman et Papa ? Venez, d'ailleurs, allons chercher Maman. Savez-vous où elle se trouve, Adrien ? Je crois qu'elle se cache...

Elle prenait énormément sur elle pour pouvoir avoir ce ton enjoué qu'elle ne se lassait pas d'employer avec les enfants. Et le reposant au sol, elle lui prit la main, et l'entraisna dans la direction opposée à celle de la chambre où Louis gisait.

par **karl de hasselt** Jeu 22 Oct - 2:43

Karl entra dans la chambre, comme on l'invita à le faire.
il s'effaça pour laisser entrer son épouse;
Un salut de la tête et un léger sourire qui restera bien triste pour saluer toutes les personnes présentes.

Louis était là, comme endormi, leur ami était parti détendu, serein;
Pourquoi lui; pourquoi si tôt?
En voilà des questions auxquelles le Très haut ne répondait pas. Il était temps, c'est tout.
Il soutenait son épouse , très affectée elle aussi.
Mon ami, tu as laissé beaucoup de tristesse aujourd'hui en nos cœurs; mais demain, reviendrons en nos mémoires les bons moments et ton souvenir ne sera que joie et fraternité.

ces quelque mots prononcés très doucement , le chevalier s'écarta du gisant laissant la place à tous ceux, ici ,présents qui étaient là pour lui rendre hommage;

par **rhiana** Jeu 22 Oct - 9:01

Rhiana entra , serant la main de son époux, et de l'autre main serant une médiaile d'Aristote
Sans le soutient de son époux jamais elle n'aurait pu arriver jusqu'ici , la perte de son ami l'avait fortement affecté, elle se rappelait les rires qu'il avait eu, oui seul les bons moment devaient rester

Elle déposa la médieille sur la poitrine de de Louis

Qu'aristote te guide sur le chemin du paradis Solaire mon ami

Elle ne pu ajouter mot la douleur étant trop forte, elle se retira près de son époux et laissa la place au amis de Louis

par Jacob Jeu 22 Oct - 12:07

Un son de cors… Un dernier souffle… Le maître s’en est allé, je ne le verrais plus venir me voir pour me demander conseil ou pour me rudoyer. Ou encore me dire que je suis sur un mauvais chemin. Une douce larme perle sur ma joue. Je prie quelques instants pour le repos de son âme. Je me lève farfouille dans ma malle. Sort mon couvre chef et le coiffe. Je regarde ma petite pièce poussiéreuse et sourit…

D’un pas lent, je rejoint la chambre de Louis. J’ouvre la porte, la pièce est pleine. Discrètement je vais dans le coin de la chambre. Dépose un chandelier et en allume une bougies.

J’allumerais les autres, une par une à chaque heures… Discrètement je m’approche de Louis. Lui prends la main et murmure.

Merci mon maître, tu as été comme un fils et un ami pour moi.

Je me retire, je sort, là le petit Adrien pleure dans les bras de sa tante, il ne sait pas encore. Plus loin arrive des proches au couleurs azure et à la foi d’or, je leur adresse un sourire discrètement.
Je m’approche d’Aelis.

Ma Dame, je vous accompagne jusqu’à chez la duchesse. Nous ne serons pas trop de deux…

Sourire vers le petit bonhomme… alors qu’il essaye de m’attraper ma barbe…

par **Mélisende** Jeu 22 Oct - 14:29

La duchesse n'avait pas quitter les appartements depuis que louis était sortit. Elle l'avait regardé d'habiller, se chausser, correctement cette fois, puis sortir. Elle ignorait en le voyant partir que ce serait pour la dernière fois. Elle avait finit après avoir flemmarder quelques heures par sortir du lit. Elle avait revêtu une robe simple, le genre de robe que l'on porte quand on n'est pas décider à sortir de ses appartements. Elle était à disposer des bouquet dans les vases. Profiter des dernières fleurs était agréable.

Elle vaquait à ses occupation quand elle entendit le son du cors, mais à la grande surprise, le son fut chassé aussi sec de sa mémoire. Comme si de rien n"était. son sang pourtant n'avait fait qu'un tour, mais non, elle a rien entendu. Elle savait que peu de temps apres on franchirait la porte pour lui annoncer la "nouvelle" mais non, elle avait rien entendu.

par **Aelis** Ven 23 Oct - 20:05

Elle allait partir, quand Jacob s'approcha d'elle.

Ma Dame, je vous accompagne jusqu’à chez la duchesse. Nous ne serons pas trop de deux…

Ou trois, mesme. Ce n'est pas de refus... Merci, Jacob.

Elle avait dit trois, car Arthur venait de les rejoindre. Avec un soupir de résignation, elle attrapa sa main, tandis qu'elle calait confortablement Adrien contre sa hanche. Puis ils se dirigèrent vers les escaliers, qu'elle monta lentement, comme si elle voulait retarder le moment où elle verrait Mélie... Et en mesme temps, point trop lentement, car elle avait peur que sa sœur commette un geste insensé. Arrivée devant la porte des appartements de la Duchesse, elle tapa trois coups brefs, et entra directement.

Mélie...

Elle cherchait ses mots, bien sûr... On ne sait jamais comment annoncer de pareilles choses, qui bouleversent tant la vie d'une personne... Et cette fois-ci, c'était elle qui devait jouer le rosle de la porteuse de mauvaises nouvelles, rosle qu'elle avait du mal à assumer, à la réflexion, mais ses yeux embués de larmes, ses paupières rougies et la décoloration de son teint devaient parler pour elle.

Mélie, Louis... Louis... Il est...

Non, décidément, le mot ne voulait pas sortir. Peut-estre parce qu'elle n'arrivait pas à s'y résigner. Elle n'envisageait pas la vie sans Louis, sans son doux rire grave, son épée qu'il portait constamment à son costé, sa tignasse blonde un peu rebelle, et son regard fier et droit. Louis qui avait toujours été de bon conseil, et qui lui avait tant appris... Elle s'en voulait, se sentait ingrate, regrettait déjà de n'avoir eu le temps de le remercier pour tout ce qu'il avait fait pour elle. Après tout, il lui avait permis de concrétiser son resve d'orphelinat, lui avait offert sa confiance, et son temps...
Et elle qui n'arrivait mesme pas à annoncer à Mélie que son mari était parti rejoindre Aristote, Christos et tous les saints...

Mélie... Il... Il est...

Sa douce voix tremblait et se bardait d'involontaires trémolos. En désespoir de cause, elle se tourna vers Arthur.

par **nsaymar_casaviecchi** Ven 30 Oct - 15:45

* La mort est un état d'esprit qui nous transcende vers l'au-delà,elle nous donne l'impression d'y etre et la crainte de ne revivre à nouveau* - JDNsaymar

Nsaymar était à des travaux de recherches de l'université Impériale, quand il reçu une nouvelle du Grand Pygaer sur l'enterrement d'un ami, Louis1er, avec qui il avait partager des moments de pressions en Savoie pendant la période trouble qu'il pouvait presque marquer dans les anales de l'histoire Savoyarde.

Il arriva promptement à la cérémonie, il y avait de nombreuses personnes, ceux qu’il connaissait et ceux qu'il ne connaissait et au loin, il vit sa Suzeraine et les murmures qui s'y mêlait de part et d'autres. Il était là avec son amie et peut être plus tard, sa future, il traversa la foulée et les mètres de distances qui lui séparait de son ami, malgré, son ami ne pouvait le voir, car tellement une grande distance lui séparait de lui(Louis), le terrestre et le divin.

Il se mit à genoux proche d'ou se trouvait Louis et fonda en larmes en murmurant.

Spoiler:

Nsaymar se leva et repartit pour son siège.

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