Re: Un chemin vers la lumière (suite)

par **Eloëdyn** Mar 11 Aoû - 16:55

Occupes toi de l'enterrement des hommes veux-tu, je m'occupe du brancard.

Acquiesçant légèrement, il se retourna et alla donner certain ordre aux hommes sur place. Quelques-uns monteraient la garde, quand aux autres il le suivrait.

Un village était en vue un peu plus loin dans la plaine. Ils se rendirent sur place et aborda des paysans. Quelques minutes plus tard ils étaient de nouveau au lieu du massacre, armée de pioches, ils commencèrent à creuser le sol pour y enfuir les dépouilles des soldats éventrer au combat.

Une petite prière était dite envers Aristote après de les avoir enterré pour qu'il garde les soldats morts auprès de lui.

Plusieurs heures passèrent avant qu'ils ne puissent rependre place auprès des autres confrères pour se remettre en route vers le Domaine.

Le retour fut d'un rare silence de mort, personne ne pipa mots durant tout le voyage après avoir vu ce qu'ils avaient vu.

Bientôt le Domaine serait en vue et une autre chasse serait ouverte...

par **pygaer** Jeu 13 Aoû - 1:24

En arrivant à l'entrée des Domaines, la troupe déja fort silencieuse, se fit complètement muette. Que dire d'ailleurs, sinon que le malheur venait de s'abattre sur la région. Messire Louis dans un coma profond, Dame Melisende disparue, une escouade entière taillée en pièces. Pygaer et Eloedyn rentrèrent tête basse, précédant la civière transportée par le deux chevaux que suivaient l'escouade. Les gens des Domaines qui les virent passer, vinrent voir par curiosité. Se rendant compte que la personne transportée était leur Duc, certains se mirent à pleurer, à se lamenter, d'autres se signèrent et tombèrent à genoux.

Pygaer préféra ne pas regarder la foule qui s'amassait de plus en plus dans les rues. Il fit accélérer le pas du détachement et bientot celui-ci pénétra dans l'enceinte du château. Pygaer et Eloedyn descendirent de cheval, prirent le brancard et portèrent le duc inanimé dans sa chambre. Ils confièrent celui-ci aux bons soins des médicastres présents puis organisèrent un détachement prêt à se lancer à la poursuite des malfrats

Eloedyn, lances un appel parmi la population. Toutes les personnes qui désirent nous accompagner devront se présenter à la herse. Nous partirons le plus rapidement possible. Et vas voir le maitre des Chiens: qu'il nous fournissent deux ou trois molosses pisteurs capable de retrouver la trace de ces rustres.

Plongé dans ses réflexions, Pygaer vit à peine Eloedyn exécuter ses ordres. Il revoyait la scène du ‘crime’, les corps démembrés, le carrosse déchiqueté, les traces de lutte, les traces de sang.

Il avait hâte de retourner sur les lieux et d’entamer la poursuite

par **Eloëdyn** Jeu 13 Aoû - 13:20

Ils l'avaient déposé dans sa chambre où les médicastres étaient en train de l'examiner pour soigner sont mal. Puis on lui demanda d'aller regrouper les troupes et les chiens, acquiesçant toujours aussi simplement, il salua son capitaine et parti de suite.

Ses pas le dirigèrent vers la caserne où il lança l'ordre à toutes les gardes de se préparer à part un certain nombre suffisant d'homme qui seraient là pour garder le château.

Quelque peu fébrile, certaines jeunes recrues semblèrent avoir quelque problème à s'équiper, mais on pouvait déjà voir dans les rangs les vétérans venir à leurs aides. Prenant à part un sergent, il lui donna l'ordre de quérir des gens qui voudraient aider dans la mission.

Hochant doucement la tête pour remercier le Sergent, il parti en direction de la battisse où les chiens du domaine étaient gardés. De nombreux aboiement indiqua au maître chien que la venu d'un homme. Sortant de suite, le dresseur semblait étonné de voir un lieutenant et surtout celui là venir le voir, généralement on le prévenait à l'avance lorsqu'une chasse avait lieu d'être.

Saluant brièvement l'homme il parla

Bonjour Maître des chiens. Je suis là en ce jour pour que tu prépare t'es meilleur chien pisteur pour une mission de la plus haute importance.

Haussant un sourcil, le dresseur semblait comprendre à moitié.

Il te faudra te préparer, tu feras partie de la mission également.
Hâte toi ! Je te veux le plus vite possible avec cinq de t'est molosses près sur la place du village où son regroupé les troupes.

Acquiesçant d'un simple hochement de tête, il alla partir quand il vit tourner les talons du lieutenant. Au dernier instant le lieutenant se retourna de nouveau et lui lança.

N'oublie pas une ration de voyage, qui sait le temps que prendra cette recherche !
Hochant une seconde fois le maître parti vite se préparer.

Revenant à la place, ils pouvaient remarquer déjà le petit regroupement d'homme qui était près. Se mêlant a il semblait attendre la venu du Capitaine.

par **dincan** Jeu 13 Aoû - 14:39

Tout avait bien commencé aujourd’hui, personne à l’horizon, une journée ensoleillé mais avec un vent pour se rafraichir. J’observais au loin les montagnes tout en faisant mon tour de garde. C’est alors que j’entendis l’alarme, grrr me dis-je en prenant un pas de course pour arrivé au poste de garde.

C’est la que je vis le duc entrer dans Bielle sur une civière. Point de Duchesse, qu’avait il donc pu bien se passer. Le Seigneur de Montgirod donnait les ordres, il n’y avait pas à discuter ni à réfléchir, je serais de la parti de ceux qui retrouverais sa grâsce et je ferais payer à ce chien ce qu’il avait fait à mon Seigneur.

A vos ordres,

Nox Est

Dis-je en me mettant au garde à vous devant Pygaer.

par **Aelis** Jeu 13 Aoû - 15:48

C'était une Aélis fraichement rentrée du couvent qui était présentement partie en excursion dans la bibliothèque de Louis. Elle en avait tiré un volume des récits de voyage de Marco Polo, et confortablement assise dans le fond d'un fauteuil, elle tentait de distraire son esprit préoccupé par le sort d'Arthur. N'y parvenant qu'imparfaitement, elle tressaillait au moindre bruit. Alors quand des bruits de chevauchée se firent entendre, elle bondit de son siège et alla se poster à la fenestre, d'où elle avait une parfaite vue sur la cour intérieure. Ce qu'elle put apercevoir lui arracha un cri d'effroi. Louis étendu dans une charrette, et nulle trace de Mélisende et d'Adrien... Quatre à quatre, elle dévala l'escalier, manquant de trébucher, essoufflée comme si elle venait de courir deux lieues.

Elle entreprit de se renseigner... Mélisende aurait été enlevée, et tout le monde partait à sa recherche tandis que Louis était inconscient, et qu'une tripotée de médicastres s'affairaient à ses costés. Le sang de la jeune fille ne fit qu'un tour, il fallait absolument qu'elle vienne à la recherche de sa sœur. Elle allait alpaguer Pygaer afin qu'il la laisse les accompagner, mais la jeune demoiselle n'était pas totalement dénuée de jugeote, il ne la laisserait jamais partir, malade et faible comme elle était. Cependant, rien ne pouvait ébranler la décision qu'elle avait prise. Il faudrait donc ruser, et elle n'était pas la dernière à user de ces procédés. Faisant demi-tour, elle courut jusqu'aux anciens appartements d'Arthur. Comme prévu, ce dernier n'avait pas déménagé l'intégralité de sa garde-robe à Cavaglia... Elle sélectionna une paire de braies et une chemise qui n'étaient point trop luxueux, et entreprit sa métamorphose.

Tout d'abord, elle devait se donner une silhouette plus masculine. Donc, il lui fallait se bander la poitrine, ce qu'elle réussit après moultes contorsions. Elle passa ensuite la chemise, puis les braies. Restait cette histoire de cheveux... Elle quitta la chambre d'Arthur, et parcourut le castel de pièces en pièces. Après quelques minutes de vaines recherches, elle arriva au niveau de la grande salle. La grande salle, où devait estre donné une représentation de théastre, qui finalement avait été annulée ! Les comédiens étaient sans doute partis se désaltérer dans les tripots biellais, laissant ainsi en pasture à la jeune fille leurs malles regorgeant de trésors. Après un rapide examen, elle se décida pour une perruque de cheveux roux, et un grand chapeau, sous lesquels elle entortilla ses longs cheveux bruns jusqu'à ce qu'ils disparaissent. Et pour parfaire le tout, une petite moustache rousse serait parfaite.

Après cela, direction la herse, elle arresta la première personne qu'elle put trouver.

Je viens de la part de mademoiselle Aélis, la dame de Cerrione... Elle m'envoie me joindre à vous pour partir à la recherche de Dame Mélisende, et mesme que si je me débrouille bien, elle me prendra pour estre son escuyer...

Le jeune homme à l'allure frêle et féminine fit bien rire le garde. Ce freluquet là, comment pouvait-il prétendre au poste d'escuyer ? Enfin, cela ne le regardait pas, et il envoya ce dénommé Paul Desfontaines chercher son sac garni de vivres, puis se choisir une arme. Sans hésiter, Paul -qui n'était autre qu'Aélis- se munit d'un arc, et enfourcha Santiago, sous le regard interloqué des quelques soldats qui passaient dans le coin, surpris de voir quelqu'un d'autre que la Dame de Cerrione sur le dos de l'animal. Puis Paul passa autour de son cou, afin de le protéger des vents, le foulard de soie blanche que Mélisende avait offert à Aélis le jour de son adoubement.

- Hé bin mon gars, c'est-y pas le foulard de mam'zelle Aélis que tu portes à ton cou ? Et moi qui pensait qu'elle le prestait qu'au sieur Arthur... L'foulard il doit faire la navette entre ses amoureux... Crénom, sacré coquin toi ! Tu l'as déflorée, au moins, la d'moiselle ? Parait qu'le Seigneur de Cavaglia il est impuissant, e qu'c'est pour ça qu'la demoiselle est encore pucelle... 'Fin moi, j'dis ça, j'dis rien, hein ?! Mais vu ton allure j'pensais qu'tu préférais les hommes. On en apprend tous les jours...

Le rouge monta au joues de la jeune fille, qui bruslait de corriger ce grossier personnage. Cependant, l'ombre de son chapeau empescha le soldat de remarquer son trouble, et celui-ci tourna les talons en éclatant d'un rire gras. Alors c'était donc ça les ragots qui courraient sur son compte... Serrant les points, elle s'avança au pas en direction de Pygaer, baissant la teste afin qu'il ne la reconnut pas, et lascha d'une voix rauque :

Prest à partir, m'ssire.

par Gunther Jeu 13 Aoû - 23:16

Gunther était en train de soigner ses bêtes lorsque un militaire vint le voir et lui demander de se préparer avec ses chiens pour participer à une expédition. Un peu abasourdi, il lui fallut quelques secondes pour comprendre. Gunther, d'origine des Flandres, avait pour habitude de ne pas discuter les ordres surtout s'ils venaient d'un militaire

Avant qu'il n'ait eu le temps de répondre au Soldat, celui-ci avait tourné les talons pour rejoindre le groupe qui se formait au lieux de rendez-vous.

Gunther soupira un bon coup, jura dans un patois incompréhensible puis se mit a préparer son paquetage. Une fois que cela fut fait, il alla chercher ses chiens. Il opta pour deux gros Mâtins, pas trop rapides, mais terriblement efficace dans un combat de corps à corps. Dame, ces deux bêtes là s'étaient attaquées à un ours et avec succès. Il prit ensuite deux chiens de la race de Saint-Hubert, réputés pour leur sens olfactif et capables de retrouver une piste, même vieille de plusieurs jours, en reniflant simplement un morceau de tissu ayant appartenu à la personne recherchée.

Gunther était fier de ses animaux, ses bébés comme il les appelaient et ceux ci le lui rendaient bien. Ils lui obéissaient au doigt et à l'oeil, un simple geste de la main lui suffisait pour les commander. Il sella une mule et se dirigea au petit trot vers la herse accomagnés de ses animaux. Arrivé à la herse, il attendit les ordres du capitaine

par **pygaer** Jeu 13 Aoû - 23:47

Pygaer était arrivé à la herse, équipé pour une expédition qui lui semblait très hasardeuse et dangereuse. Il constata avec plaisir que de nombreuses personnes étaient présentes pour participer aux recherches. Il se tourna vers les personnes présentes en les remerciant de leur présence. Un frêle jeune homme au teint pale se présenta devant lui et lui dit d'une voix un peu rauque qu'il était prêt à partir. Pygaer tiqua un peu, l'allure générale du jeune homme lui rappelant quelqu'un. Cependant, toute aide serait utile et haussant légèrement les épaules, il sourit au jeune homme

Je vous remercie, Messire.. Paul c’est bien ça ? Toute aide nous sera utile en effet.

Ayant remarqué le trouble qu’avaient provoqués les propos du soldat, il lui dit en murmurant

Ne vous en faites pas allons, ce sont des bruits de tavernes, de soudards, de soldats écervelés. Je connais un peu la dame dont il parle et je vous donne ma parole qu’elle est pure et droite comme Dame Melisende. Si elle vous a offert ce foulard, c’est qu’elle vous en estime digne.

Il aurait encore voulu parler au jeune homme mais il vit le maitre chien arriver, juché sur une mule et entouré de quatre des plus gros chiens qu’il avait jamais vu.

Il se dirigea vers lui lorsqu’il vit Dincan se poster devant lui. Brave parmi les braves, cet homme était au service du duc depuis longtemps déjà et cela aurait étonné Pygaer qu’il n’eut pas participé à l’expédition

NOX EST

Nox Est ?.... La nuit est finie ?.... Pygaer regarda Dincan d’un air étrange : Oui Dincan NOX EST en effet, beau cri de ralliement je dois le dire. A partir de maintenant, ce sera le cri de ralliement de nos troupes mon fidèle ami….

[i]Il sourit au vieux soudard puis alla préparer son fidèle Noireaud qui l’accueillit avec sa mauvaise humeur habituelle. Pygaer eut juste le temps de s’écarter pour éviter un méchant coup de dent et frappa sèchement sur le museau de son animal

Hé mon vieux, pas ma faute si elle n’est pas là. Elle a d’autres choses à faire je suppose

En soupirant, il se mit en selle et attendit encore quelques instants avant de donner l’ordre du départ

par **pygaer** Sam 15 Aoû - 12:02

Après avoir attendu encore une heure ou deux, Pygaer décida qu'il était plus que temps de partir. Il s'adressa à la troupe
"Mes amis, nous allons partir à la recherche de notre bonne dame Melisende. Vous avez tous vu l'état de notre Duc. Je ne vous dis pas l'état dans lequel nous avons trouvé leur carrosse ni le détachement. Je voudrais simplement vous dire que la mission risque d'être dangereuse mais que nous devons tout faire pour retrouver notre Duchesse.
Il fit une courte pause puis poursuivit:

En avant les amis, sus aux misérables!! Nous réussirons à ramener notre Dame Melisende, même si cela nous prend le restant de notre vie!

Il s'adressa ensuite au maître chien

Vous messire ... Gunther je crois, dès que nous serons sur les lieux du sinistre, je vous demanderais de faire votre possible pour retrouver la traçe. je vous fais confiance

En avant les amis et pas de quartier !! Nous le devons à notre Duc, à notre Duchesse et aux hommes qui y ont laissé la vie

NOX EST les amis, la nuit est finie. Marchons vers la lumière et retrouvons Dame Melisende

Sur ces paroles, il donna un léger coup d’étrier à Noireaud qui se mit au trot, suivi par le restant de la troupe

par Gunther Sam 15 Aoû - 12:12

Gunther avait écouté la harangue du Capitaine, juché sur sa mule. Il avait fièrement bombé le torse lorsque ce dernier lui avait confié une tâche importante. Il était sûr que ses chiens trouveraient la traçe de la duchesse en question. Il venait à peine d'arriver et n'avait pas encore été présenté au Maître du Domaine, mais il se dit que trouver sa dame serait une bonne entrée en matière.... pour autant que le dit Seigneur se réveille un jour.

Se postant à la fin du convoi, Gunther appela ses chiens d'un claquement de doigt. Les mâtins se mirent en route, directement suivis pas les Saint-Hubert.

Gunther savait qu'il pourrait compter sur eux en cas de malheur. Il n'était pas comme les autres maîtres chiens, il adorait ses animaux. Il les adorait même plus qu'un compagne... qu'il n'avait pas. Il n'était pas évident de trouver une femme qui aime autant les molosses que lui

Gunther souria et murmura à ses chiens Mein Liebchen, nous afons du trafail. Faiteu moi honneeur. Na also, los geht's. On y fa"

Un simple claquement de doigt fut suffisant. Les animaux, dociles en apparence, flanquèrent la mule qui renâcla un peu. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de cotôyer les molosses...

par **Aelis** Sam 15 Aoû - 12:42

Allons donc, il fallait se mettre en route. Paul/Aélis prit une longue inspiration, et fit claquer les rênes de Santiago, afin de le mettre au pas pour suivre le reste de la troupe. Prévoyante, elle avait enfilé une paire de gants de cuir, afin que personne ne puisse remarquer ses fines mains blanches de noble Dame n'ayant jamais travaillé.

La jeune fille se crispa un peu à la vue des molosse. Elle n'avait jamais aimé les gros chiens. Peur d'enfant sans doute, elle s'en voulait même de les craindre. Et qui plus est, elle redoutait qu'ils sentent qu'elle n'était pas un homme. Elle ne voyait pas trop comment ils pourraient prévenir leur maitre si c'était effectivement le cas, mais il valait mieux prévenir que guérir. Faisant accélérer un peu son cheval, elle se plaça à l'exact opposé de l'endroit où se trouvait le maître chien.

Nouvelle inspiration, qui se solda cette fois par une quinte de toux. Elle avait eu la précaution d'embarquer les simples qu'Iasvana lui avait fait parvenir, cela ne pourrait que s'avérer bénéfique. Claquant sa main contre sa bouche, elle fit de son possible pour dissimuler cette nouvelle quinte... Une de plus, elle ne les comptait plus.

par **Eloëdyn** Dim 16 Aoû - 8:42

Il était monté et avançait vers l'avant de la petite troupe, derrière son Capitaine. Calme avant la tempête, il ne pipa mot, préférant ce concentré sur l'événement à venir. Jetant de brièvement un coup d'oeil vers l'arrière où il y avait le maître chien, son regard regardèrent les deux molosses de carrure plus imposante que les autres.
Un faible bruit de l'autre côté du groupe attira sont attention. Ses yeux se posèrent sur le frêle homme qui semblait avoir des problèmes respiratoires.
Intimant au cheval de ralentir l'allure il alla vers le jeune homme frêle pour lui parler.

Ca va bien ? Pas trop de mal ?

Posant son regard sur celui-ci il semblait l'examiner de ses yeux, le jugeant ouvertement. Puis d'un faible murmure qui semblait être plutôt pour sa personne

Au service de la Dame de Cerrione... être écuyer.

Regardant un moment dans le vide qui se trouvait en face de lui, il se mit à réfléchir un moment. Puis haussa simplement les épaules abandonnant ses idées.

J'espère que ton mal ne t'empêchera pas de trouer ceux qui sont à l'origine de ces événements.

Sinon campe toi auprès du Capitaine, voir du maître chien. A voir ses chiens, ça pourrait retenir quelque seconde un attaquant pour qu'il soit en mauvaise posture.

Il restait ainsi auprès de l'écuyer encore un petit moment avant de remonter se porter de nouveau à sa place d'avant.

par **Nashia** Dim 16 Aoû - 14:14

Hum et voila une Nash repartie pour une aventure. Une aventure qui allait finir dans le sang... Adrien et Juliette avaient été laisser au bonne garde de l'orphelinat d'Aelis, pour le temps de son absence. Juliette était toujours fievreuse, et il n'était pas question d'amener des enfants. L'orphelinat était bien plus sure que le chateaux du duc surtout vide de ses soldats et des personnes dont elle avait pleine confiance...

La jeune femme c'était vite remise de l'attaque. Ses long cheveux nouée, son baton dans le dos, habillier de ses vieille braie, elle était prete a partir. Nash ne souriait pas. Elle avait le regard dur et froid, encore troubler par les derniers evenements. Elle ne remarqua pas le jeune ecuyer, ne fit absolument pas le raprochement trop prise par ses pensés.

Nash se posta dans le convois prenant la tête d'un des attelages. Son baton a porter de main. Elle écouta Pygaer, toujours aussi silancieuse; Il n'était pas arriver cleui qui arriverait a lui arracher plus de toris mmots avant la fin de ce periple. Nash était frustré et toujours choquée mais elle n'en montrait rien.Rien n'aurait put l'empecher de venir, son regard bleu fixait les hommes sans les voirs n'attendant que le signal du départ.

par **Aelis** Dim 16 Aoû - 18:30

Ca va bien ? Pas trop de mal ?

Reprise de respiration... Un instant s'écoula, le temps qu'elle régule à nouveau son souffle.

Oui oui, ça va, merci...

L'avantage, c'était qu'elle n'avait pas besoin de contrefaire sa voix pour la rendre rauque. Il n'empêche que l'autre ne se gesnait pas pour la dévisager de la teste aux pieds... S'il elle n'avait été travestie, elle aurait pris sur le champ l'homme pour un goujat de première catégorie et lui aurait expédié un ramponneau dans les règles de l'art. Même s'il était encore prisonnier d'un monastère, elle ne supportait mesme pas l'idée qu'un homme puisse faire de l'ombre à Arthur. Puis il grommela quelque chose dans sa barbe, ou tout comme, et la jeune fille ne tenait pas particulièrement à savoir de quoi il s'agissait. Peut-estre avait-il repéré quelque chose ? Non, ce n'était pas possible, son déguisement avait été soigneusement étudié... Pas une parcelle de peau ne dépassait, et la fausse pilosité faciale tenait toujours en place, rien qui ne pouvait laisser présager qu'elle était une donzelle...

J'espère que ton mal ne t'empêchera pas de trouer ceux qui sont à l'origine de ces événements.

Sinon campe toi auprès du Capitaine, voir du maître chien. A voir ses chiens, ça pourrait retenir quelque seconde un attaquant pour qu'il soit en mauvaise posture.

Près des chiens ? Et puis quoi encore ?

Euuh, merci bien... Mais je préfère ne pas trop m'approcher de ces bestes là. Un vilain souvenir d'enfant.

Donc, puisqu'on dit que de deux maux, mieux valait choisir le moindre, elle talonna sa monture pour aller se placer aux costés de Pygaer, saluant au passage Nash'... Mieux valait ne pas trop rester en sa compagnie, elle avait bien trop peur qu'elle la reconnaisse sous ses oripeaux.

par **pygaer** Lun 17 Aoû - 21:04

Plongé dans ses réflexions et rongé d'inquiétude, Pygaer n'avait pas remarqué tout de suite la présence du jeune homme au teint blafârd près de lui. Sentant tout à coup une présence près de lui, il releva la tête vivement et la tourna sur le côté pour rencontrer le regard du jeune homme. Quelque chose le troublait en le regardant: était-ce son regard enfiévré, ses manières, son attitude, Pygaer ne le sut. Toujours est-il qu'il s'inquiétait un peu pour la santé du jeune homme l'ayant entendu avoir plusieurs quintes de toux pendant le trajet

"Et dire que nous ne sommes qu'au début" pensa-t-il "Comment va-t'il réagir si d'aventure nous devons aller dans les marais.... Enfin, nous verrons bien"

Pygaer se retourna une nouvelle fois vers le jeune et lui sourit. A nouveau, il se sentit troublé par ce regard, comme s'il appartenait à quelqu'un d'autre, mais qui...?

Pygaer haussa les épaules et lui dit:

"Vous allez bien ? Ne vous gênez pas de le dire si vous désirez vous reposer. Vous pouvez rejoindre Nashia sur le chariot si vous le désirez. Ce sera peut être moins dur pour vous. Si vous voulez prendre quelques instants de repos, vous pourrez vous coucher dans la charrette. Pour l’instant, il n’y a rien à faire. D’ici quelques lieues, nous serons sur le lieu de l’attaque… ce n’est pas beau à voir je vous le dit, nous avons enterrés les hommes mais les traces de la lutte sont encore visibles. "

Voyant que le jeune homme jetait de fréquents coups d’œil aux molosses, il lui dit en tentant de le rassurer:

" Ne vous en faites donc pas pour les molosses. Gunther semble les avoir bien en main et franchement je préfère les avoir avec moi que contre moi. Ils ont l’air méchants mais cependant ils semblent lui obéir au doigt et à l’œil" lui dit-il avec un petit sourire.

Se tournant vers un cavalier, il lui dit: " Fais passer le mot; dès que nous serons arrivés sur les lieux, personne ne bouge. Nous laissons œuvrer le maître-chien en premier. Ce n’est que lorsque il nous fera signe que l’on bougera. Exécution, soldat"

Voyant partir l’homme exécuter son ordre, Pygaer soupira et regarda à nouveau le jeune homme

"Vous êtes sûr que ça va aller ?"

par **Aelis** Mar 18 Aoû - 20:59

Aux costés de Pygaer, elle avançait teste basse. Ne valait mieux pas qu'il la reconnaisse, il l'avait tout de mesme costoyée un long moment lors de l'enfantement d'Elva... Après quelques minutes de marche silencieuse, le jeune Seigneur se mit à lui parler, un discours d'une longueur qui la déconcerta un peu.

Vous allez bien ? Ne vous gênez pas de le dire si vous désirez vous reposer. Vous pouvez rejoindre Nashia sur le chariot si vous le désirez. Ce sera peut être moins dur pour vous. Si vous voulez prendre quelques instants de repos, vous pourrez vous coucher dans la charrette. Pour l’instant, il n’y a rien à faire. D’ici quelques lieues, nous serons sur le lieu de l’attaque… ce n’est pas beau à voir je vous le dit, nous avons enterrés les hommes mais les traces de la lutte sont encore visibles.

Non, non, merci... Si je vous ai accompagnés, c'est parce que je m'en sentais la force... Je n'ai point envie de retarder toute la troupe par le seul fait de ma présence parmi vous...

Alors donc, sa maladie se voyait comme le nez au milieu de la figure... Elle espérait que personne ne ferait le rapprochement entre la maladie de Paul et celle d'Aélis, mesme si à présent elle estimait qu'ils s'étaient suffisamment éloignés du chasteau pour qu'elle eut droit à une reconduite aux frontières en bonne et due forme.
Levant un peu les yeux, elle admira le paysage qui s'offrait à elle. Ils étaient au sommet d'une colline, et devant eux s'offrait la vallée. Alors une idée lui vint à l'esprit, afin de détourner l'attention de Pygaer de son état de santé.

Prenons un peu d'avance, voulez-vous ? Je parie que je puis arriver à la rivière avant vous !

Sitôt dit, elle fit claquer les resnes de Santiago, et d'un coup de talons dans les costés, le jeune étalon s'élança à flanc de colline, filant plus vite que le vent qui sifflait aux oreilles de la demoiselle. Se retournant un peu, elle constata qu'elle devançait son pseudo-adversaire. Heureusement que sa perruque était bien collée, il n'aurait point fallu qu'elle s'envole !

Toute à la joie de sa folle chevauchée, elle contemplait la rivière qui se rapprochait à grandes foulées. Restait un dernier obstacle à franchir, un tronc d'arbre couché sur le sol. Preste à le sauter, elle décolla légèrement ses fesses de la selle, le corps penché en avant, ne faisant qu'une avec sa monture. L'instant de l'envol, son moment préféré. Le couronnement d'une course... Santiago s'exécuta à merveille. Mais sans doute Aélis avait-elle mal évalué la distance qui séparait le tronc de la rivière... Sa monture freina brusquement, afin de ne pas se retrouver dans l'eau. Mais n'ayant pas eu le temps d'anticiper, la jeune fille, emportée par son élan, passa par dessus l'encolure de son cheval, pour se retrouver au milieu de la rivière...

Elle ne savait pas nager. Entraisnée vers le fond, elle luttait autant qu'elle pouvait pour regagner la surface. Mais elle s'empestrait dans ses vestements, et dans ses cheveux aussi, la colle qui maintenait sa tignasse factice s'était dissoute dans l'eau... Elle ne savait plus ce qu'elle faisait. La seule chose qui comptait, c'était s'avancer vers le Soleil, qu'elle pouvait voir mesme à travers l'ondée... Mais de l'eau été pénétrée dans ses poumons, et elle se sentait inexorablement attirée vers le fond...

par **pygaer** Mar 18 Aoû - 23:10

Prenons un peu d'avance, voulez-vous ? Je parie que je puis arriver à la rivière avant vous !

"Allons bon, qu'est ce qui lui prend?" se dit Pygaer en voyant le jeune homme tarauder les flancs de son animal et filer à bonne allure. Instinctivement, Pygaer frappa lui aussi les flancs de Noireaud et se lança à la poursuite du jeune homme. Courbé dans sa selle, tentant de faire corps avec son animal, Pygaer n'arrivait pas à gagner du terrain mais n'en perdait pas non plus. Gagné par la compétition, Pygaer frappa durement les flancs de son animal et celui fit un bond vers l'avant

Peine perdue, le jeune Paul arrivait en vue de la rivière. Il lui suffisait de sauter l'arbre à terre et il aurait gagné. C'est alors que le cheval du jeune homme renâcla et freina des quatre pattes, projetant en même temps son maitre dans la rivière.

Pygaer arriva peu après à l'endroit où le jeune homme avait disparu. Il scruta la superficie de la rivière mais ne l'aperçut pas. Tout au plus quelques bulles qui remontaient à la surface.

Pygaer n’attendit pas: se débarrassant de ses bottes et des armes, Pygaer plongea tête la première juste à l’endroit où le jeune avait disparu. L’eau était sombre et glaciale et Pygaer eut toutes les peines du monde à apercevoir le corps de Paul. Un instant il crut l’avoir attrapé mais tout ce qu’il arriva à faire c’est d’ouvrir la chemise de Paul. Pygaer remonta à la surface, prit une grande goulée d’air et avant de replonger appela Eloedyn et ses hommes à la rescousse.

"Hep ! Par ici, venez vite, il se noie " puis il replongea bien décidé à le ramener à terre. Il descendit aussi bas qu’il put, aperçut le jeune homme et l’attira à lui. Il remonta à la surface, maintenant le jeune homme sous les bras.

Arrivant péniblement à la berge, il le souleva dans ses bras et fut consterné par la légèreté du jeune homme.

Il fit quelque pas sur la berge puis le déposa à terre. Il posa l’oreille sur la bouche du noyé et constata avec plaisir que celui-ci respirait encore. Voulant retirer les cheveux du visage de Paul, Pygaer retira doucement les mèches mouillées du visage… et se trouva avec une perruque dans les mains, libérant par la même occasion une longue chevelure brune qui retomba en cascade sur le visage du noyé.

Hébété, éberlué, Pygaer regarda bêtement la perruque puis son regard se posa sur la chemise largement ouverte. La poitrine du jeune homme était barrée par une large bande de tissu qui, trempée, ne cachait plus rien de ce qu’il y avait en dessous. Pygaer eut beau croire rêver, il dut se rendre à l’évidence : Paul était une femme, une jeune femme en plus. Retirant les cheveux, il découvrit enfin le visage de la personne

"Que… Aélis ?, Mais… mais que fais tu ici. Je te croyais en cure de soin".

Apercevant du coin de l’œil le reste de la troupe arriver, Pygaer s’empressa de recouvrir la poitrine de la jeune fille en jetant sa cape sur elle. Non pour cacher son identité mais pour empêcher les remarques salaces de certains de ses soldats

La soulevant de terre, Pygaer se dirigea vers le chariot de Nash tout en faisant un signe de tête à Eloedyn lui demandant de le rejoindre. La couchant dans le chariot, il informa Eloedyn et Nash de l’identité de "Paul" et demanda à Nash de s’occuper d’elle, puis attachant le cheval de Aelis à la charrette, il remonta en selle, gardant ses vêtements trempés sur le dos.

"Ils sècheront au soleil, assez perdu de temps" se dit-il, puis se tournant vers la troupe : " Allons les amis, en avant , nous sommes proches du lieu. Gunther préparez vos chiens"

Puis, il reprit sa marche en avant, se demandant bien ce qu’il ferait d’Aelis. Au loin, il vit se profiler l’endroit du sinistre. On apercevait les vestiges du carrosse. Bientôt la chasse commencerait, bientôt ce cauchemar serait terminé

NOX EST murmura-t-il. Oui, bientôt tout serait terminé, d’une manière où d’une autre…

par **Aelis** Mer 19 Aoû - 0:33

Au fond de la rivière, elle luttait encore pour tenter de remonter... Une forme pénétra dans l'eau, non loin d'elle... Lueur d'espoir... Elle tendit le bras vers ce qu'elle distinguait estre un homme. Sans doute Pygaer avait-il plongé pour la repescher... Mais il n'attrapa que sa chemise, qui se déchira sous son brusque mouvement. Alors il remonta... Non, il ne pouvait pas la laisser ainsi ! En effet, il replongea quelques instants plus tard. Elle n'en sut pas plus, puisqu'elle perdit connaissance à cet instant là, et ne se réveilla que plus tard.

Il était penché au dessus d'elle... Soudainement, elle détourna la teste, pour cracher toute l'eau qu'elle avait bue contre son gré. Habituée à ces évanouissements, elle n'y prestait pas attention outre mesure. Déjà, sa vision était repassée de trouble à nette. Elle se redressa sur ses coudes. Sentant ses cheveux dans son dos, elle réalisa que la colle n'avait pas du tenir... Adressant un petit sourire à Pygaer, elle lui répondit un bredouillant :

"Que… Aélis ?, Mais… mais que fais tu ici. Je te croyais en cure de soin".

Je crois que je suis découverte...

Mais le Seigneur ne la regardait pas dans les yeux pour l'instant... Elle suivit son regard... Ah, pour estre découverte, elle l'était ! Les bandes s'étaient détendues avec l'eau, et n'empeschaient plus aucune de ses formes d'estre vues... Sans compter que la chemise était déchirée... Mais avait qu'elle aie le temps de faire un geste, le Seigneur de Montgirod avait osté sa cape, et l'enveloppait dedans.

Puis il la transporta sur la charrette, comme si elle ne pesait pas plus lourd qu'une plume... Quoiqu'affaiblie comme elle était, cela ne devait pas estre loin de la chose...

par **Eloëdyn** Mer 19 Aoû - 13:15

Soupirant face à l'événement qui s'était produit dans l'eau, il avança accompagner de la troupe vers l'endroit où se tenait les deux hommes. Sautant à terre, il suivit son capitaine comme il lui avait demandé vers la charrette.

Il fut surpris, aux paroles de son capitaine que le jeune écuyer n'était pas tout à fait ce qu'il prétendait être.

Hochant simplement la tête, il retourna également sur le cheval pour se remettre en route, Chevauchant à côté de son ami.

Après quelques minutes de chemin, il relança la discutions, mais d'une faible voix, pour que Pygaer l'entende.

Laisse le continuer avec nous.

Mais par contre, dans sa charrette, il fera une plus grande cible...

Dit lui simplement de rester près du maître des chiens, ils pourront se surveiller l'un et l'autre sans pénalisé le reste des hommes qui devraient le surveiller.

Puis reconnaissant peut à peu l'endroit ou avait été fait le carnage, il se tut.

par **pygaer** Mer 19 Aoû - 15:30

Pygaer reconnut la sagesse des paroles d'Eloedyn. Il avait appris à apprécier l'homme au fil du temps. Volontiers frondeur, parfois même assez difficile à gérer, Eloedyn cachait un coeur d'or sous un aspect bourru et volontairement brutal des fois. Mais Pygaer avait appris à voir au-delà de l'apparence et était sûr de lui. Il irait au combat avec Eloedyn en toute confiance, l'homme ne le laisserait pas tomber. Il soupira en voyant au loin les lieux de l'attaque et se tourna vers son lieutenant

Tu as raison Elo, nous n'allons pas reculer maintenant. Soit elle viendra avec nous et comme tu dis, je lui conseillerai de rester aussi près que possible de Gunther, mais pour l'instant qu'elle se repose. Je sais qu'elle a été fort malade et le bain forcé qu'elle vient de prendre n'arrangera rien, c'est certain.

Quelques instants plus tard, il s'arrêtèrent à environ 50 pas de l'endroit, assez proche pour que tout le monde puisse se rendre compte de la brutalité de l'attaque mais assez loin pour empêcher les chiens de faire leur oeuvre. Il se tourna vers le Maitre chien

"Messire Gunther, à vous. Montrez-nous votre savoir-faire ainsi que celui de vos chiens. Voici un morceau de tissu de la robe de sa Grâce Melisende. Je suppose que cela pourra vous être utile

Il tendit le morceau à l'homme qui s'empressa de le faire renifler à ses animaux

par **Eddo Puègmirol** Mer 19 Aoû - 21:45

Chaleur d'été et lourdeur de l'air. C'est dans un cabinet fort sombre, au plus profond du castel d'Ivréa qu'Eddo avait décider de travailler. l'on y trouvait pel mel des feuilles et des feuilles emplis de lignes d'encre, les livres, des parchemins, des cordages, des poids, une balance, un brasero éteins mais ayant encore sa cendre dedans, son encrier, ses plumes, des pains de cire, des chandelles, des habits. C'est donc dans un fatras impossible que travaillait Eddo, penché sur la table, relisant le rapport de la dernière cueillette de chanvre et la comparant avec celle de l'année d'avant. L'on toqua à la porte et le duc grogna un "entré" bourru et passablement énervé.

- Vostre grace, un homme désir vous voir...
- Je ne reçoit que le matin vous devriez le savoir! Le coupa Eddo
- Si, mais il viens de Zumaglia...
- Pas de passe droit, je vous l'ai dit combien de fois? rétorqua un Eddo de plus en plus furieux
Il dit que c'est urgent et en rapport avec la duchesse de Bielle
-QUOI et pourquoi ne pas l'avoir dit alors! Rétorqua le duc, avec une pointe de mauvaise fois qui fit lever les yeux au plafond du serviteur Mais qu'il entre donc qu'attendez vous!

L'homme qui entra semblait ne pas avoir vu de bain depuis... toujours, il était jaune de poussière, le regard hagard et semblait ne tenir debout que par habitude. Eddo l'invita à s'assoir et lui offrit un peu de grappa pour le remettre d'aplomb. L'homme le remercia du regard et bu avant de donner son message.

- Mon seigneur et maitre, voici de bien triste nouvelle, le castel de Bielle est en effervescence, on dit que la duchesse à disparut en allant en promenade en France, son époux et entre vie et mort à Bielle. Je vous sais attaché a la dame et voulais vous...[i]

Au terme "disparut" le Duc c'était levé, avait prit sur le manteau de la cheminée son fléau d'arme, et était sortie. Le serviteur se leva en retard et suivit son maitre qui le bombardait de question. Le duc hurla qu'on selle son poney et commença le long chemin menant à la cours basse. Arrivé en bas il prit la besace que lui tendait son maitre du logis ainsi que l'épée qu'il lui tendit, il monta sur Rêveur non sans avoir noté qu'il avait reçut sacoches devant cacher mil trésor de nourriture et de protection.

Après avoir fait répété de nouveau se qu'il savait au serviteur Eddo partie vers la Savoie et de là vers la France à la recherche des hommes parties retrouver la duchesse qui par habitude ou mauvaises chance se trouvait toujours en sérieuse situation!

par Gunther Jeu 20 Aoû - 11:24

Gunther comtempla l'étendue du désastre. Il avait déjà eu l'occasion de se rendre sur de nombreux lieux d'incidents et d'accidents, mais il dut avouer que celui-ci lui donnait une vilaine impression. Il lui semblait impossible que ce carnage eut été fait par une seule personne, tant les dégâts étaient importants. Il regarda tout d'abord les restants du carosse, s'étonnant que quelqu'un soit sorti de la en vie. Scrutant les alentours, il découvrit en de nombreux endroits des traces de sang brûnatre, vestiges de la terrible empoignade qui s'était déroulée. Son regard enfin se posa sur les nombreuses tombes, fraîchement creusées et qui contenaient les restes de soldats de l'escorte. Il déglutit plusieurs fois et rassembla ses chiens autour de lui, comme s'il s'attendait à une attaque imminente.[/]

[i]Gunther dressa l'oreille lorsqu'il entendit le Capitaine prononcer son nom

Messire Gunther, à vous. Montrez-nous votre savoir-faire ainsi que celui de vos chiens. Voici un morceau de tissu de la robe de sa Grâce Melisende. Je suppose que cela pourra vous être utile

Ainsi donc, à lui de jouer ou plutot à ses chiens. Calmement, il prit le morceau de tissu par une pointe, prenant garde de ne pas l'imprégner de son odeur. Grâce au ciel, le capitaine avait emballé ledit morceau sinon c'eut été nettement plus dur de retrouver la trace de la dame

Il passa la pièce de tissu sous la truffe de ses deux saint-hubert puis d'un signe de la main, il les lança sur les lieux de l'incident. Les chiens ne semblaient attendre que cela. Ils foncèrent parmi les débris, reniflèrent longuement l'intérieur et les alentours du carrosse, semblèrent s'attarder longuement en un endroit au milieu de la clairière puis... semblèrent avoir perdu la traçe. Ils commencèrent à gémir sur place, à courir de droite à gauche sans but. Gunther s'inquiéta quelque peu: ses chiens le mettraient-ils dans l'embarras ? retrouveraient-ils la trace? Il en était à se poser cette question lorsque le plus âgé des deux sembla se figer puis se diriger lentement vers un endroit de la clairière. Arrivé à l'orée, il se mit à aboyer bruyamment, remuant la queue en signe d'excitation intense. Son compagnon le rejoignit et se mit bientôt à aboyer aussi

"Ach, sehr gut,"pensa-t'il en lui-même, "ils ont troufé une pizte, also los geht's". D'un geste de la main, il ordonna aux deux chiens de suivre la piste sans trop s'éloigner, puis donna un coup de talon dans les flancs de sa mule et suivit ses animaux flanqué des deux molosses qui ne le quittaient pas. Il se retourna un instant pour appeler ses compagnons puis se concentra sur ses bêtes

par **Nashia** Jeu 20 Aoû - 11:55

Nash regarda avec un air un peut stupide l'aparition d'Aelis... Ben tiens ! Pourquoi ne s'en était elle pas douter ! Le regard posée sur la jeune soeur de la duchesse elle soupira puis cherchant dans le chariot une couverture elle la lui tendit avant de reprendre le controle de son chariot.
Une course dans ces instants, et finir a la flotte... il n'y avait qu'Aelis pour faire cela ! Enfin bon, elle n'était pas mécontente d'avoir son amie auprès d'elle...

"C'est une manie chez toi les bains ? "

Un légé sourire s'étala sur ses levres premier depuis bien longtemps.

"N'atrappe pas froid..; Ce serait bete que tu sois encore plus malade... "

La jeune femme ne faisait guere attention au autres elle connaisait bien l'endroit ou ils arrivaient..; avait déjà vue l'empleur du massacre... Les yeux au ciel elle regardait les nuages. alors les chiens aboyerent la tirant de ses sombres pensées. Elle fit avancer l'attelage, bien heureuse de quitter cet endroit et surtout elle avait hate de retrouver ce montre. Enfin hate... elle regarda Aelis et lui osuria plus franchement

"je ne sais pas ce qu'ils se racontent la bas... Mais moi je ne suis pas mécontente de t'avoir ici. Si tu veux il y a une paire de braie et une chemise dans le chariot"

par **Aelis** Jeu 20 Aoû - 13:56

"C'est une manie chez toi les bains ? "

Aélis se mit à rire, tandis qu'elle s'enveloppait dans la couverture prestée par son amie. Ça, c'était du Nash' tout craché, ce genre de petites phrases, et rien ne faisait plus plaisir à Aélis que de pouvoir enfin converser avec son amie en toute sérénité.

Oui, c'est une manie très chère... Quoique je les préfère largement en intérieur, seule... Et quand l'eau est un peu plus chaude.

"N'atrappe pas froid..; Ce serait bete que tu sois encore plus malade... "

Elle ne répondit rien, son corps s'en chargea pour elle, avec une nouvelle quinte de toux à la clé. Ses bronches irritées pas l'eau ingurgitée lui faisaient payer sa témérité. Elle détourna un peu la teste, dans qu'un léger filet de sang s'échappait de sa bouche, sang qu'elle essuya avec la manche de sa chemise, n'ayant pas pensé à emporter de mouchoir.

Puis ils arrivèrent sur les lieux de l'attaque. Avec un mélange d'effroi et de stupéfaction, elle contempla ce funeste spectacle, déglutissant avec difficulté. A genoux dans la charrette, elle se signa, clost ses yeux et récita intérieurement un Credo, en hommage aux soldats qui avaient perdu leur vie pour préserver celle de la famille de Louis, et de Nash.

Avisant Santiago non loin, elle tira sur sa bride pour le faire avancer un peu, et se saisit de son sac, de son arc et de ses flèches. Mieux valait les avoir près d'elle que trop loin. De sa besace, elle sortit une petite fiole, dont elle avala quelques gouttes. La belladone calmerait ses poumons et sa gorge, pour un temps au moins.

"je ne sais pas ce qu'ils se racontent la bas... Mais moi je ne suis pas mécontente de t'avoir ici. Si tu veux il y a une paire de braie et une chemise dans le chariot"

La fin de la phrase presta d'abord matière à songes à la jeune fille.

Tu me vois me changer ici, au milieu de tout ces hommes ?!

Ce qu'elle avouait moins, c'est qu'elle ne voulait pas quitter les vestements qu'Arthur avait porté... Ils lui donnaient le reste de force qu'il lui manquait, et en les portant, elle avait l'impression de se sentir plus près de lui...

Et si tu veux savoir ce qui se dit là-bas, je vais t'en faire un résumé : Si Paul portait mon écharpe... Mon écharpe !

Portant instinctivement la main à son cou, elle poussa un long soupir de soulagement quand elle réalisa qu'elle était toujours en place.

... Et bien, c'est parce que je m'étais lassée d'Arthur l'impuissant, et que j'étais à la recherche d'un nouvel amant ayant la capacité de me dépuceler.

Elle l'avait dit haut et fort, afin que le soldat qui avait proféré ces paroles aie tout le loisir de rougir.

Mais toi raconte-moi, que c'est-il passé au juste ?

par **Nashia** Jeu 20 Aoû - 14:56

Nash souria a la réponse de son amie, c'est vrais que les bains dans les rivieres meme par ce temps... C'était pas trés agréable. Son sourire s'éffaca vite quand elle l'entendit se mettre a tousser comme une vieille forge... Elle laissa une main sur son dos le temps que sa quinte de toux se calme. Elle lui adressa un faible sourire conciente de son état et qu'elle ne souhaitais surement pas en parler.

A sa ramarque sur les homme ici present la jeune femme hocha la tête. Les soldats s'en seraient donner a coeur joie. elle jeta un coup d'oeuil au homme autours d'elle se demandant combien perirais face a ce monstre... Ses yeux bleu se voilerent... Elle caressa le manche de sa dague.

Elle sursauta, surprise d'entendre les dires d'Aelis

"qui a dit ca que je lui apprenne la politesse a coup de paluche au deriere!"

Nashia serra les dents, regardant droit devant elle. Raconter l'attaque... Se taire... Hum... Ses yeux toujours planter sur le dos de Pygaer sans vraiment le voir elle entama son récit...

"Nous... Nous étions dans le carosse dame melisende et moi meme ainsi qu'Adrien, tous ce deroulais bien avant que les cheveaux deviennent incontrolable... nous avons finit dans le fosser plus secouer qu'autre chose..; et avant que je ne puisse comprendre quoi que se soit un combat c'est engager... La duchesse ma ordonner de fuir... ce que j'ai fait... J'ai courrut... Elle n'a pas réussit a me suivre. La suite tu la connais..."

La jeune nourrice soupira et fit claquer les rennes de l'attelage.

par **dincan** Jeu 20 Aoû - 16:10

Je profitait de ce moment de calme qu’offrait la petite balade en nature avant la bataille, il faudrait faire couler à nouveau le sang tout en gardant son calme, tel était la dure loi des enseignements de sainte Kyrène. Car sans cela, notre âme était voué à rejoindre le sans nom. Le dogme nous disait, combat comme un bucheron abat des arbres, sans plaisir, sans sentiment comme un job qui se doit d’être fait. Au bout d’un moment, le jeune écuyer d’Aelis partit à l’avant puis avait failli se noyer, c’est alors que la supercherie apparut au grand jour et que le frêle soldat n’était autre que la sœur de sa grâsce de Bielle.

Puis nous arrivions enfin sur les lieux du carnage. Nous laissions le maître chien faire son travail, au loin des bruits de Sabots ce firent entendre. En position de combat immédiate les troupes de Bielle se mirent, nous vîmes alors l’étendard de chanvre, ce n’était que le Duc Eddo qui venait nous préter main forte.

C’était une excellente nouvelle, le fléau du Cavanais ferait la différence si combat il devait y avoir…

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