Re: Un chemin vers la lumière (suite)

par **pygaer** Sam 22 Aoû - 11:29

Alors qu'il regardait le maître chien à l'oeuvre, ou plutôt les chiens de celui-ci, Pygaer entendit au loin un bruit de cavalcade. Il se retourna sur sa selle, constatant au passage que ses hommes s'étaient mis en position défensive, et se leva dans les étriers.

Arrivant à bride abattue, il lui semblait voir arriver un cavalier dont la monte lui semblait familière. Quelques instants plus tard, il en fut certain: cette manière de monter, cette hargne, il ne la connaissait que trop. Il se réjouit en son for intérieur car l'homme qui arrivait là était un renfort de choix: Eddo, l'ancien duc de Savoie, le fidèle ami de Louis et de Mélisende, celui qu'il pouvait s'honorer d'appeler son ami. A mesure qu'il approchait, Pygaer distinguait les traits d'Eddo. Celui-ci semblait serein, mais Pygaer savait que sous cette apparence tranquille, l'homme bouillonnait.

Lorsque Eddo arriva, a portée de voix, Pygaer le héla, tout en levant l'étendard des domaines: "Heureux de vous voir Votre Grâce, soyez le bienvenu. Maintenant que vous êtes là, les ravisseurs n'ont qu'à bien se tenir!!"

Dès que Eddo fut près de lui, Pygaer sauta à terre, mit un genou en terre et lui dit: Votre Grâce, je suis vostre serviteur... commandez et j'obéirai..."

par **Aelis** Sam 22 Aoû - 15:20

"Nous... Nous étions dans le carrosse dame Mélisende et moi-même ainsi qu'Adrien, tout se déroulait bien avant que les chevaux deviennent incontrôlables... Nous avons fini dans le fossé plus secoués qu'autre chose... et avant que je ne puisse comprendre quoi que se soit un combat c'est engagé... La duchesse m'a ordonné de fuir... ce que j'ai fait... J'ai couru... Elle n'a pas réussit à me suivre. La suite tu la connais..."

La récit de Nash rajouta quelques frissons dans le dos d'une Aélis déjà gelée jusqu'aux os. Mais quoi qu'il advienne, elle refusait d'oster ses vestements. Détournant ses yeux de la scène du carnage, elle enleva précautionneusement ses bottes, d'où une mare d'eau ruissela sur le plancher de la charrette. Puis elle enleva ses bas, qui sécheraient au Soleil, cachant ses pieds sous la couverture, il était inconvenant que l'on vit ne serait-ce que ses chevilles. Dernière opération, elle se saisit de ses cheveux et les tordit, pour faire évacuer toute l'eau superflue. Elle devait ressembler à un épouvantail, sans doute, mais n'avait rien emporté pour se coiffer, et le moment n'était pas à la coquetterie.

Elle fut tirée de ces réflexions par un bruit de chevauchée. Vivement, elle se saisit de son arc, encocha une flèche, et le pointa dans la direction du cavalier qui arrivait, preste à tirer s'il le fallait. Mais plissant les yeux, tandis que l'autre arrivait au grand galop, elle distingua dans le nuage de poussière soulevée le visage familier d'Eddo. Elle fut un peu soulagée, mais ne baissa pas son arme pour autant, ses yeux pouvaient très bien la tromper. Concentrée sur sa cible, elle ne voyait pas tout le remue-ménage alentour.

"Heureux de vous voir Votre Grâce, soyez le bienvenu. Maintenant que vous êtes là, les ravisseurs n'ont qu'à bien se tenir!!"

La voix de Pygaer lui fit lever la teste. Ses doutes étaient fondés, il s'agissait bien d'Eddo. Baissant son arc, un sourire vint illuminer le visage de la jeune fille, qui se rappelait de la première fois qu'elle l'avait vu. Mélisende avait également disparu -cela devenait une manie chez elle !- et Aélis, encore à Maledent, avait décidé de se lancer à sa poursuite avec le reste de la troupe. S'en était suivie une rencontre orageuse avec le Duc, qui lui avait reproché sa légèreté. Heureusement, leurs relations s'étaient considérablement améliorées, au point qu'il fut le premier à qui Aélis confia qu'elle était malade, et que sans doute elle allait en mourir. Tout bien pesé, il était un des hommes qu'elle estimait le plus en cette Terre.

Eddo ! Quelle agréable surprise, en un funeste moment il faut le reconnaistre...

par **Eloëdyn** Dim 23 Aoû - 1:09

Arrivant sur les lieux, il attendit que maître des chiens trouvent quelque chose. Puis un cheval au galop vint rejoindre l'attroupement de soldat sur leurs gardes. Voyant que c'était le Duc plusieurs se détendirent et fut soulagé de voir cet homme parmi eux.

Approchant doucement du groupe, il saluant respectueusement le nouvel arrivant avant de parler.

Pardonnez-moi de m'incruster dans votre discutions, mais je crois qu'il est temps pour nous d'avancer et de nous déployer...

Le maitre chien à trouver une piste... Et je crois qu'il est temps de la suivre, non?

Restant légèrement en retrait après ses paroles il attendit les ordres.

par **pygaer** Dim 23 Aoû - 7:34

Alors qu'il était en train d'accueillir Eddo, Pygaer entendit Eloedyn s'approcher et leur rappeler le but primaire de l'expédition. Pygaer se tourna vers lui en souriant faiblement

Mon brave Eloedyn, tu as raison, entièremement raison. Il est vrai que notre objectif premier est de retrouver Dame Melisende et de punir son ou ses ravisseurs. Mais l'arrivée de sa Grâce Eddo est un atout indéniable, tu dois en convenir..

Après quelques instants, il continua: Soit, que les hommes se préparent. Toi, moi et sa Grâce chevaucheront juste derrière le maitre-chien. Ensuite, Dincan et les hommes. Enfin la charrette avec Nashia et Aélis. Fais bâcher la charrette Elo, afin de permettre à Aelis de se changer à l'abri des regards.

Pendant que l'on exécutait les ordres, Pygaer se mit en devoir d'informer Eddo du peu qu'ils savaient. Ensuite, une fois prêts, il lança l'ordre de départ et ils se mirent en branle derrière le maître chien qui les attendait à l'autre bout de la clairière.

par **Aelis** Dim 23 Aoû - 13:45

Encore toute à la joie de voir Eddo, Aélis ne comprit dans les paroles de Pygaer que la phrase qui la concernait, ayant reconnu son nom.

Fais bâcher la charrette Elo, afin de permettre à Aelis de se changer à l'abri des regards.

Se changer ? Mesme à l'abri des regards, c'était hors de question !

Non non non non, pas la peine, je n'ai aucune envie de me changer ! Vraiment, cela serait là un effort inutile...

Non, elle ne voulait pas se changer, elle voulait garder mesme trempés les vestements d'Arthur sur elle, et rien ni personne ne pourrait la faire changer d'avis. De toute manière, elle se ferait déjà gronder quand il découvrirait qu'elle était allée se servir dans ses malles, et qu'elle était partie sur les routes à la recherche de Mélie, défiant tout bon sens...

Allons-y, messieurs et mademoiselle. Pour chaque minute que nous perdons, Mélie s'éloigne un peu plus de nous, et son odeur se dissipe un peu plus dans la nature, alors pressons !

par **pygaer** Jeu 27 Aoû - 2:00

Tout en donnant l'ordre de suivre Gunther, Pygaer avait entendu la remarque d'Aelis

Non non non non, pas la peine, je n'ai aucune envie de me changer ! Vraiment, cela serait là un effort inutile...

Pygaer soupira en levant les yeux au ciel. Ce serait déjà assez difficile de gérer la situation lorsque dame Melisende serait retrouvée mais si en plus il fallait se coltiner une demoiselle un peu têtue atteinte d'un mal étrange, là ce serait impossible [/i]pensa-t'il. Il fit faire volte face à Noireaud et d'un bond leste, il sauta sur la carriolle. S'asseyant près de Nash, il regarda dame Aelis

Dame Aelis, pardonnez moi mais vous ne pouvez rester ainsi. Otez-au moins ces vêtements mouillés pendant quelques heures, le temps de les sécher. J'ai des vêtements qui pourraient vous aller. Vous resterez dans la charrette, à l'abri des regards indiscrets. Pensez à votre soeur. Elle viendra de sortir d'une situation épineuse et elle se verra confrontée a sa soeur fiévreuse. Faites moi plaisir dame, obéissez s'il vous plait. Dans le cas contraire, je me verrai obligé de vous renvoyer aux Domaines avec Nashia. J'en serais le premier désolé mais je ne pourrais faire autrement. Personne ne vous verra je vous assure et les vêtements que vous portiez resteront près de vous. Avec le temps qu'il fait, c'est l'affaire de deux heures au plus. Je vous en conjure, obéissez

par **Aelis** Jeu 27 Aoû - 13:14

Revesche, elle écouta le seigneur de Montgirod lui faire la leçon. Oui, elle savait qu'il fallait qu'elle change de vestements, mais on ne fait pas entendre raison à une pareille teste de mule aussi facilement !

Mon cher, vous ne pourrez pas m'empescher d'aller à la recherche de ma sœur. Avec ou sans vous, je suis fermement décidée à la retrouver ! Néanmoins, puisque vous semblez savoir mieux que moi-mesme ce qu'il convient de faire, soit, je me changerai !

Le fusillant du regard, la jeune testue prit une décision qu'elle allait sans doute regretter plus tard, mais son agacement eut raison de sa sagesse. Elle tourna le dos à Pygaer, descendit la couverture jusqu'à sa taille et entreprit d'oster la chemise trempée et déchirée. Les bandes qu'elle avait placé sur sa poitrine la couvraient toujours, et il n'y avait personne face à elle pour avoir l'œil indiscret. Néanmoins, les regards qu'elle sentait dans son dos la bruslaient, et elle ne put s'empescher de rougir. Prestement, elle enfila la chemise sèche, puis passa ses mains sous icelle pour défaire les bandes de tissu. Ensuite, toujours enroulée dans la couverture, elle entreprit de troquer son ancienne paire de braies pour la nouvelle.

Elle prit quelques secondes, le temps de se composer un visage et de calmer le rouge qui lui était monté aux joues, puis elle se retourna, les mains sur les hanches...

Vous voici satisfait, messire ?

Le ton était dur, et à peine eut-elle posé le point d'interrogation à la fin de sa phrase qu'une nouvelle quinte de toux, encore plus forte que les précédentes, l'ébranla sérieusement.

par **pygaer** Jeu 27 Aoû - 16:21

Pygaer connaissait le caractère ... entier de la sœur de Mélisende. Aussi s'attendait-il à une réponse assez virulente de la part de la jeune femme. Celle-ci ne tarda pas:

Mon cher, vous ne pourrez pas m'empescher d'aller à la recherche de ma sœur. Avec ou sans vous, je suis fermement décidée à la retrouver ! Néanmoins, puisque vous semblez savoir mieux que moi-mesme ce qu'il convient de faire, soit, je me changerai !

Pygaer soupira d'aise. La réponse avait été sèche mais au moins elle semblait avoir compris l'intérêt de la demande. Alors qu'elle commençait à se changer, Pygaer se mit debout, le dos tourné vers l'ouverture de la bâche, tentant ainsi d'isoler totalement la jeune Aelis du monde extérieur et à la mettre à l'abri des regards des hommes de la troupe. Pendant qu'il attendait, son esprit vagabonda et il se mit à réfléchir aux événements des derniers jours. Louis dans le coma, son épouse disparue, ses hommes déchiquetés par on ne sait quelle force de la nature, la pauvre nash qui semblait avoir pris de nombreuses années en quelques jours et puis..

Un

Vous voici satisfait, messire ?

[i] suivi d'une énorme quinte de toux le ramena à la réalité. Rapide comme l'éclair, Pygaer entra dans la carriole, juste à temps pour voir le corps de la jeune femme secoué par une énorme quinte de toux qui sembla la vider de toute substance. Au moment où elle allait chuter sur le fond de la carriole, Pygaer arriva à l’attraper et la coucha délicatement sur les couvertures. Il constata avec satisfaction qu’elle avait enfilé des vêtements secs, en partie du moins… Il la recouvrit au moyen de la couverture, ramassa les vêtements trempés et déchirés. Un moment, il eut envie de les jeter mais il se ravisa et déposa le tas de haillons près d’elle. Il fouilla ensuite dans le havresac de la jeune fille et y découvrit une petite fiole de belladone.

La débouchant, il fit couler quelques gouttes entre les lèvres exsangues d’Aelys. Sa pâleur faisait peine à voir mais son courage et sa détermination étaient admirables. Il posa la tête d’Aelys sur un vieux coussin et tenta de la calmer. Apercevant dans le tas de vêtements, le foulard auquel elle semblait tenir, Pygaer le prit, l’essora du mieux qu’il pût puis lui mit entre les mains. Lui caressant doucement le front, il soupira puis sortit.

L’air frais lui fit du bien. Apercevant devant la troupe le maître chien, il lui cria :

’Allons messire Gunther, un peu de courage. Fonçons mon bon ami, notre Dame à besoin de nous‘. Il sauta à nouveau sur le dos de Noireaud, éperonna les flancs de celui-ci et se mit à la tête de la troupe

par **Nashia** Ven 28 Aoû - 16:32

La jeune nourrice regarda pygaer monter sur la cariolle et commencer a faire la leçon a Aelis. Se retenant difficilement de le virer de cet cariolle quand il menaça la jeune fille de la faire racompagner sous sa garde. Nashia manqua de s'énerver. Il avait raison. Mais bon, si Aelis refusais. ce ne serait certainement pas elle, qui ramenerait la jeune femme. Ah ca ! Il pouvait rever le seigneur de Montgirod. Si Aelis était tétue et avaitson caractère. celui qui ferait changer d'avis une Nash n'était pas né. elle se contenue. Pas la peine d'hurler pour rien.
Aelis céda et alla se changer. La nourrice avait assistée a leurs échanges "d'amabilitée" avec un léger sourire. Elle aimait beaucoup aelis et appréciait énormement Pygaer. Toujours aussi silancieuse la jeune femme jeta un regard en biais a son ami. Hum, il parressait plonger dans de drole de pensées... Une quinte de toux la fit sortir de ses pensées a elle. Réagissant moins rapidement que Pyg elle alla le retrouver a l'interieur alors qu'il recouvrait Aelis d'une couverture.

"Va donc faire avancer tout ce petit monde; Le monstre ne nous attendra pas au prochain tournant. "

Un sourire las au levre elle regarda Aelis... Puis elle resortie reprenant le controle de la cariolle. Jetant u ncoup d'oeui la l'interieur un peut inquiete pour son amie.

par **Eloëdyn** Dim 30 Aoû - 0:57

Soupirant en voyant la scène qui se déroulait, il se demandait s'il y avait encore une chance de surprendre celui qui détenait la Duchesse, après tout ce vacarme, même un sourd entendrait qu'il se passait quelque chose dans les environs.

Puis il entendit enfin les ordres pour que tout le petit groupe se mettent en mouvement.

Approchant auprès de quelques soldats, il leur ordonna de tenir en sécurité la Carriole et le "pseudo" Paul, pour que rien ne leur arrivent.

Faisant volte face à sa monture, il la dirigea vers le début de la petite colonne, près de son Capitaine.
Avançant prudemment à travers les branches des arbres de la foret, il semblait scruter de gauche à droite, espérant ne pas tomber dans une embuscade.

par **Aelis** Lun 31 Aoû - 12:49

Sa toux l'avait secouée tellement fort qu'elle faillit en tomber à la renverse... Dans l'inconscience, comme c'était son habitude, on ne peut guère les changer. Et quand elle se réveilla, la première chose qu'elle vit fut le visage du Seigneur de Montgirod penché au dessus d'elle, lui caressant doucement le front, comme un père l'aurait fait envers sa fille... Non, ne pas penser à Papa. Il les avait encore une fois abandonnées, et par ce geste ne suscitait pour le moment que le mépris de ses filles.

Puis le visage de Nash' se pencha au dessus d'elle, et Aélis ne put que lui sourire faiblement... Avant de sentir quelque chose dans ses mains... Surprise, elle les amena à son visage, et découvrit qu'on y avait placé son foulard... Se retournant, elle se coucha en chien de fusil, tournant et retournant ce foulard entre ses longs doigts tout fins... Elle ne le méritait pas. Pourquoi Mélie avait décidé de l'anoblir, c'était un mystère pour elle. Elle n'était pas une grande guerrière, ni une fine politicienne... Elle passait ses journées à lire et à monter à cheval, quand elle n'était pas avec ses orphelins... Alors certes, elle dirigeait un orphelinat, mais cela lui donnait-il droit à un fief ?

Tout doucement, elle le porta à son visage, enfouissant son nez dans l'étoffe... Elle y cherchait une odeur rassurante, celle que ce foulard avait toujours eu... La sienne, celle d'Arthur, et une pointe de Mélie... Mais plus rien, l'eau avait eu raison de ces douces senteurs. La belladone avait fait son effet, elle n'avait plus tellement mal dans la poitrine, tandis qu'elle serrait ce morceau de tissu dans son poing fermé. En restant inerte, comme maintenant, elle encourait le risque d'encore moins mériter sa Seigneurie que par le passé...

Elle s'assit donc, à l'endroit où elle était préalablement allongée, et regarda tout autour d'elle. Tous étaient là et avançaient, sans se poser de questions. Et elle tergiversait pendant des heures, comme à son habitude... Ma petite Aélis, il est temps de changer ! Range ta délicatesse de petite fille gastée au placard, l'heure n'est pas aux enfantillages ! Alors dans un mouvement de motivation, elle déchira un lambeau -de plus- de la chemise d'Arthur, et s'en servir pour s'attacher les cheveux en un chignon sauvage, qui lui pendait sur la nuque et laissait échapper quelques mèches sur son front et sa nuque. Puis elle se leva, attrapant au passage le tricorne d'un soldat qui chevauchait non loin de la charrette, et qui ne s'en rendit d'abord pas compte, avant de pousser un faible cri de protestation devant les rires de la jeune fille, qui s'empara de son arc, de ses flèches, et qui alla s'installer à l'avant de la carriole, à costé de Nash'.

Alors... Les chiens ont trouvé une piste ?

par Gunther Mar 15 Sep - 22:41

Gunther ne s'occupait de personne. Il regardait ses chiens et examinait chacun de leurs mouvements. A un moment donné les deux pisteurs jappèrent doucement tout en gardant la truffe au nez. Puis d'un même élan, il foncèrent droit devant mi sur la route, mis dans les sous bois.

Gut, ils sont sur une piste se dit Gunther et il leur courut après, suivi par ses deux molosses. Tout en courant, il se tourna vers le Capitaine et lui fit de grands signes pour que tout le monde le suive. Puis il se remit à courir derrière ses animaux. Les chiens pistèrent ainsi pendant une dizaine de minutes puis foncèrent résolument vers le nord. Courant à travers bois, ne s'occupant pas des branches basses qui le blessaient, Gunther encourageait ses animaux de la voix. Bientôt les fourrés se firent moins épais, plus clairsemés et Gunther entendit un son qu'il reconnut de suite: de l'eau courante. Tout à coup, il se trouva à l'extérieur de la forêt. Ses chiens s'étaient arrêtés près d'un fleuve, tournant sur place, recherchant la piste qu'ils semblaient avoir perdu. Leurs jappements de dépit en témoignaient. Gunther était un peu déçu. Il regarda autour de lui et aperçut au loin un vieux moulin qui était situé sur l'autre rive. Examinant les berges, son oeil exercé remarqua bientôt une barque a moitié remontée sur la rive. Sortant de sa poche une petite longue vue assez puissante, il la braqua sur la barque et remarqua immédiatement des traces de boue fraiche sur les flancs intérieurs de l'embarcation. Puis un morceau d'étoffe qui ressemblait furieusement à celui qui lui avait été confié.

Das ist es!! Bravo meine Kinder!! Das haben sie ja gût gemacht En entendant les autres arriver, il les héla d'une voix basse
Hep... par ici, je crois que j'ai troufé uneu pisteu. Kommen sie!! schnell!! Il les attendit puis lorsqu'ils furent à sa hauteur il pointa du doigt sur la barque puis sur le moulin...

par **pygaer** Mar 15 Sep - 22:56

Pygaer ne perdait pas un seul des gestes de Gurnther. Lorsqu'il le vit commencer à courir derrière ses animaux, il se tourna vers la troupe et leur fit signe d'avancer au petit trot, restant assez loin pour ne pas déranger l'action des animaux et assez proches pour ne pas les perdre de vue. Un instant pourtant Pygaer crut avoir perdu l'homme. Il semblait avoir été happé par la forêt et comme ses chiens étaient du genre muet, Pygaer n'avait aucune idée ou se trouvait le maître-chien. Il allait se préparer à l'appeler lorsque tout à coup, il le vit droit devant lui, toujours à la poursuite de ses animaux.

Pygaer éperonna doucement les flancs de Noireaud qui obéit docilement pour une fois. La troupe s'élança aux trousses de Gunther. Après quelques minutes, la troupe parvint ainsi à l'orée de la forêt et Pygaer donna le signal de l'arrêt.

Droit devant lui Gunther semblait les héler:

Hep... par ici, je crois que j'ai troufé uneu pisteu. Kommen sie!! schnell!!

semblait-il dire tout en pointant alternativement un doigt sur une barque et puis sur un moulin

Pygaer emprunta la longue-vue de Gunther et aperçut lui aussi les traces de boue en forme de pied énorme dans la barque

Nous y sommes, je pense... Ces traces sont les mêmes que dans la clairière, j'en mettrais ma main à couper. S'ils ont traversés ici, le seul endroit où ils pourraient être c'est le ..... moulin!!!. Ils sont dans le moulin!! se dit-il tout en jubilant. Il se tourna et appela Eloêdyn. Une fois son lieutenant près de lui, il lui demanda d'établir un campement en silence puis de revenir près de lui pour déterminer la meilleure approche..

par **Eloëdyn** Mer 16 Sep - 21:16

Nous y sommes, je pense... Ces traces sont les mêmes que dans la clairière, j'en mettrais ma main à couper. S'ils ont traversés ici, le seul endroit où ils pourraient être c'est le ..... moulin!!!. Ils sont dans le moulin!!

Écoutant les ordres, il alla les exécuter en silence pour revenir de-suite à côté de son Capitaine. Grommelant légèrement en voyant l'eau et la barque sur l'autre rive.

C'est pas toi qui avait oublié de te laver avant de venir Pyg?

Un fin sourire apparut un court instant au coin de ses lèvres.

Met deux-trois archer qui arrive à planter une flèche assez précisément, ici, pendant qu'on traverse... quand au reste...Soit on va chercher cette foutu barque et on pourra arriver plus vite, mais plus facilement à voir, soit on délaisse le plus lourd de nos affaires et on met, tous, les pieds de cette eau pour encerclée au plus vite le moulin.

Restant dans ses pensées, il essayait de chercher quelque chose d'autre.

par LeCadet Dim 20 Sep - 22:53

Craquement de branche, bras qui écarte violemment des fougères et pas précipités. fardeau encombrant qui heurte sans aucune douceur buis et ronces, sa tenue déchirée.
Derrière la masse géante, deux petites formes courrent à petites foulées, tentant de suivre ses pas énormes.

D'pêchez les e...enfants... 'va f...faire nuit hein...

Enfin, un cours d'eau, et juste à côté, un bâtiment : un moulin? Oui, sans doute... L'utiliser comme abris? Oui pourquoi pas...
Vite, les pas de la brute l'entraînent vers le bâtiment, suivi par les mômes.

On v...va dormir là hein...

Pas de réponse, trop épuisés sans doute. déjà, Eddy pose son fardeau sur un tas de foin, avec le pe ude précautions dont il est capable, pusi il se saisit de son petit barda, en sortant une miche pour les enfants, qui, habitués aux voyages avec le géant à présent, sont déjà de retour avec du bois, pour faire un feu, sur l'énorme pierre qui permet de moudre le grain.

[Quelques minutes plus tard]

On mange et ça fait du bien. La petite s'est déjà assoupie sur le tas de foin, à côté de la captive que le jeune homme, de ses petites mains a ligotée. Près du feu de fortune, à l'intérieur du bâtiment, le géant demeure pensif, assis au sol alors qu'il nettoye son épée.
Gaultier, lui, finit de fabriquer son lance-pierre, dont il est plus que fier : ça lui permettra de se défendre, et de défendre sa soeur, dit-il fièrement.

Sans doute nul ne s'en doute-t-il encore, mais ce malheureux moulin, paisible dans la nuit tombée, va bientôt être le témoin d'un combat terrible. Car l'animal acculé se bat avec davantage d'ardeur encore lorsqu'il doit protéger sa famille.
Regard vers la forme inanimée de la prisonnière...

Qu'est-c'qu'on va p'voir ne faire h...hein gamin...

Epée qui se glisse au fourreau, sans attendre de réponse alors que le géant se relève déjà.

J'vais r'garder la v...vue d'l'étage...

Sourire timide de Eddy à l'attention de son protégé, puis ses membres énormes le portent jusqu'à l'étage, ou plutôt la grange. Là, une large ouverture donne vers la forêt d'où ils ont émergés, un peu avant... Du mouvement ? Du mouvement à l'orée de la forêt... C'pos normal ça... ca bouge beaucoup même...

G...Gaultier, v'vérifie qu'la porte l'est b'en coincée g'min...

par Gaultier & Iseult Dim 20 Sep - 23:05

Courir, oui il faut aux deux enfants courrir pour pouvoir suivre les énormes enjambées de la brute, qui s'ouvre un chemin dans la végétation dense comme on trancherait un morceau de fromage frais.
Bientôt, Gaulthier peut apercevoir, derrière la masse énorme qui les précéde, une bâtisse au bord de l'eau.
Y dormir? Oui, ça leur fera le plus grand des biens, pour sûrs, car sa soeurette, sans doute autant que lui, qu'il tient par la main, semble épuiser et tenir à peine sur ses frêles jambes.

Enfin, on entre à l'intérieur. Alors que Gaulthier laisse la petite près de l'entrée, sur un tas de foin, il fonce chercher de quoi faire un pe ude feu, réflexe pris depuis leurs péripéties avec le géant.

[Quelques minutes plus tard]

Enfin on mang,e quel bonheur, même si ce n'est que du pain, pouvoir se laisser sécher et reprendre des forces. Son morceau de pain à peine fini, la petiote s'enfonce dans un profond sommeil, réparateur sans nul doute.

Finir son arme, oui, ça l'occupera pendant que leur protecteur grimpe à la grange. Bientôt, son appel fait revenir le gamin à la réalité, eprdu qu'il était dans ses pensées pendant qu'il concevait son arme. Vérifier la porte? y'aurait du danger?

Posant sa "Y" près du feu, Gaulthier s'exécute, allant vérifier la poutre qui maintient la porte verrouillée de l'intérieur. C'est bon. Bientôt, une idée vînt à l'esprit du petiot : si y'a du danger, ils vont quand même pos rester d'dans à attendre de s'faire prendre ?!
'faut vérifier qu'on peut partir...

Instinctivement, ses petites jambes le mènent vers l'arrière du bâtiment : une petite porte dérobée permet d'accéder à ce qui pourrait être assimilé à un quai, le long de l'énorme roue à aubes qui entraîine le moulin. Là, au bord du quai, une petite barque : juste la place pour Iseult et lui... Sans doute pas assez pour le géant en plus...

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