La fin du chemin

par Louis1er Ven 18 Sep - 16:47

Le poison est insinuatif...il touchera donc surtout ton coeur et ton système nerveux. Augmentation du rythme cardiaque, sécheresse peu avancée de la bouche, sécheresse de la peau...pupilles dilatées...

[Fin de la 1ère semaine]

Je rentrais à Bielle, ma terre, je n’avais pas arrêter de boire pendant tout le voyage. Je regardait simplement les paysages ci et là. De retour sur mes terres j’étais. Bientôt je reverrais mon fils. Il était temps d’hissez mon étendard à l’arriver devant mon domaine. Quelle belle vigne j’avais.

J’attendais que l’on m’ouvre les portes. J’entrais au pas de charge demandant qu’on appel Jacob, Iasvana et Arthur sur le champ, j’avais plein de chose à faire et si peu de temps devant moi. Je m’installais à ma table et commençais à écrire des missives.

Eleanor,

Je vous invites à venir à Bielle sur le champ. Je vous dirais pourquoi sur place. Je vous en supplie venez avec vostre père et monseigneur Neocor avec vous.

Louis de Bielle

Puis j’enchainais une autre

Ecaterina,

Je vous demande de venir à Bielle au plus vite, je dois vous parler de toute urgence.

Louis de Bielle

Et enfin une autre

Eddo,

Je vous demande de venir à Bielle au plus vite, je dois vous parler de toute urgence, venez avec vostre promise, mon amie Lysiane je vous prie

Louis de Bielle

D'autre partir pour la loraine à destination de Syerry, et une autre en lyonnais chez monseigneur Nufilen.

Cavalier et messager partir sur le champs.

par Iasvana Ven 18 Sep - 17:10

Iasvana était en train d'allaiter sa fille lorsqu'un grand remue ménage s'était fait entendre dans le hall du castel d'Andorno Micca. Soupirant, elle s'était rhabillée, sachant que par conséquent Sélène serait grognon toute la journée.
Il s'était avéré que le boucan provenait d'une querelle entre Léonide, sa bonne et un messager qui semblait bien pressé.

- Dio ! que se passe t-il ici ?

La servante fut gentiment renvoyée près des enfants, alors que le messager expliquait qu'il venait là en urgence : le Duc de Bielle la faisait mander.

- Ah ? Ma, il est revenu ?

A l'acquiescement de l'homme, elle avait filer pour préparer quelques affaires.

Un heure plus tard, la Signora, sa fille et le messager revenait vers Biella. La médecin était pour le moins étonner : il n'était pas du genre du Duc de la faire venir ainsi, à moins qu'il ne soit malade. Alors, l'était-il ? en prévision, elle avait prit trousse de médicastre et tout un nécessaire, pas vraiment nécessaire.

Le voyage ne fut point long car les routes étaient entretenues avec soin, vers la ville principale du Duché.
Lorsque la mère et la fille eurent atteint Biella et que leur maigre affaires furent déchargées, Iasvana s'en fut quérir quelqu'un qui saurait lui dire où se trouvait Louis de Bielle.

Bien orienté, elle arriva devant une porte de bois où elle frappa.

Sa fille dormait paisiblement dans ses bras.[b]

par **Cedrik Thorvaldson** Ven 18 Sep - 23:06

Cedrik avait fait le chemin depuis Vienne où il avait reçu le Duc de Bielle avec son épouse. Il avait vu les premiers symptomes: du sang sortant de l'oreille de Louis, des problèmes cardiaques, ses pupilles qui se dilataient sans cesse.

Louis lui avait demandé de le raccompagner. Il ne pouvait lui refuser cela. Si des malentendus avaient vu le jour entre eux, ils avaient toujours pû les dépasser en adultes responsables. Il s'en voulait. Peut-estre était ce du au voyage ou au stress de sa missive qui l'avait fait venir à Vienne.

Il était heureux de revoir les montagnes également. Il verrait sa soeur. Son louveteau qui avait grandi l'accompagnait tous les jours maintenant. Une grande complicité était née entre l'homme et l'animal.

Cedrik, en attendant les ordres de son ami, déambulait dans la cité de Bielle.

par **Azalée de Cernex** Ven 18 Sep - 23:55

Azalée avait reçu un message du Seigneur de la Compôte, son vassal, Cédrik.
Son ami Louis de bielle était revenu en Savoie, escorté par Cédrik. Son vassal lui avait conté ce qui s'était passé à Vienne.

Elle avait marché de long en large dans sa chambre, ruminant les faits, puis pris une grande décision.Elle irait soutenir son ami à Bielle!

Bertrande, veillez sur Charles Marie, je vous prie! Je pars à Bielle, chez le Duc Louis.

Elle soupira: elle ne pouvait prendre son enfant avec elle, il avait besoin de sa nourrice. Mais pourquoi les dames de la noblesse n'allaitaient pas leur enfant!
Elle avait demandé qu'on selle sa jument pendant qu'elle allait caliner Charles Marie, puis, escortée de son majordome, elle partit pour Bielle.

Alezane galopait lorsque la route le permettait: elle avait le sabot sûr sur les routes de montagne.

Lorsqu'elle arriva à Bielle, elle laissa la jument aux valets d'écurie, puis se précipita vers la herse où les gardes la reconnurent: l'alliée de Bielle pouvait entrer.

A l'entrée du château, il n'y avait que silence. Bizarre. Elle s'adressa aux domestiques:

Annoncez la Duchesse des Bauges à votre maître, je vous prie, ou à Jacob s'il n'est pas disponible!

par **Eloëdyn** Sam 19 Sep - 0:25

Il ne s'attendait pas à un retour aussi rapide du Duc, voyant au loin l'étendard duc duc battant au vent, un garde avait été directement prévenir le lieutenant.

Le remerciant d'un faible hochement de la tête, il avait continué ses affaires sur lequel il était.

C'est lors que bien plus tard au soir, alors qu'il allait boire une tasse de thé à la taverne, qu'il apprit plus de détails sur la venu rapide du duc.

Dans un premier temps on ne voulait rien lui dire. Il devrait le savoir comme tout le monde par les rumeurs qui se propageraient dans toute la Savoie. Mais plus Eloëdyn insistait, plus certains mots furent lâché. "Un mal le ronge", c'était les seuls précisions qu'il avait pu sous tirer de l'homme.

Voyant que plus aucune information ne pourrait être dite, il quitta la taverne et alla directement vers le château du Duc, où il essaya de passer au peigne fin tout l'intérieur pour savoir où il se trouvait et en savoir plus sur la chose.

par **Mélisende** Sam 19 Sep - 1:15

La duchesse avait également fait le chemin, elle était cependant passé par Mosso pour récupérer son fils. Cacao n'avait jamais couru si vite, elle ne lui avait laissé aucun repis. Pas une minute pour boire dans la rivière. le vent souflait dure sur la route, et le froid la pris rapidement. son torse la brulait de froid.

Enfin arrivée, elle donna ordre de faire selle la charrette, qu'elle partirait bine vite avec son fils. C'est plusieurs heures plus tard qu'elle passa la herse, personne était encore arrivé, Elle se dirigea vers le bureau de Louis, presque machinalement.

Vous devriez vous reposer

par Louis1er Sam 19 Sep - 9:43

La duchesse de Bielle fit son entrée dans mon Bureau

Nous savions que ce jour viendrais Mélisende, que mon passage à la cours des miracles referait surface. Je vous remercie mon épouse d'être là, il ne me reste qu'a peine une semaine et demi où je serais valide, et j'ai tellement de chose à faire.

Adrien dormait dans les bras de sa mère.

Comment ai-je pu Mélisende ? ... Je m'acquitterais de vostre demande, je veux que mon fils passe le plus de temps possible avec son père. Peut être se souviendra t'il de moi plus tard.

Je m'approchait d'eux. Doucement, mon index passa sur le front d'Adrien, puis sur son nez et termina sa course sur sa bouche. Mon visage se releva, mon regard croisant celui de Mélisende. Un simple sourire vint sur mon visage.

par Arthur Sam 19 Sep - 19:27

Arthur était dans ses appartements du Cavaglia quand un messager arriva au castel. Il fut rapidement introduit dans le bureau du Juge, afin de lui délivrer missive, aux armes de Bielle. Le jeune garçon haussa un sourcil, fort perplexe. Que lui voulait donc Melisende? Se passait-il quelque chose d'important à la capitale du Duché? D'un geste sec le garçon congédia le messager et ouvrit la lettre. Surprise, celle-ci était de son frère! On lui demandait de venir immédiatement au château.

Arthur se leva immédiatement, ordonna qu'on prépare les chevaux pour se rendre à Bielle, et alla se changer rapidement. Il passa un ensemble couleur d'azur, ainsi qu'il longue cape de la même couleur, des bottes cirées puis il descendit dans la cour, où l'attendait déjà son destrier, ainsi que son escorte. Il sauta sur la selle avec vivacité puis partit au galop vers la demeure de son frère et de Melisende.

Quand il arriva enfin dans le castel il mit pied à terre et courut vers l'entrée, si vite quand ses gardes eurent beaucoup de mal à le suivre, mais qu'importait, il fallait qu'il sache la raison de cette demande si urgente. Mais lorsqu'il fut rendu à la porte il se retrouva prisonnier d'un silence pesant. Il y avait là la Duchesse des Bauges qui attendait. Arthur s'inclina légèrement devant elle puis dit d'une voix douce:

Vostre Grasce, je vous salue. Je suis fort aise de vous voir icelieu. Si vous este présente, c'est que, j'imagine, vous avez été avertit du retour de sa Grasce mon frère...
Savez-vous où il est en ce moment?

Il se tourna vers un serviteur et lui dit avec force:

Annoncez à qui de droit l'arrivé de l'Intendant de Bielle s'il vous plait.

par **Azalée de Cernex** Sam 19 Sep - 22:53

Sire Arthur, bonjour.
Je suis à Bielle car le Seigneur de la Compôte, mon vassal m'a avertie que votre frère était revenu à Bielle et qu'il était souffrant.
Je ne l'ai pas encore vu: il doit se reposer, je suppose.

par **Cedrik Thorvaldson** Dim 20 Sep - 12:12

Cedrik qui déambulait dans les rues de Bielle vit deux personnes qu'il connaissait au loin. Il s'approcha donc de sa suzeraine et d'Arthur.

-Mes hommages, ma suzeraine, Bonjour Arthur... Je suis heurex de vous voir même si l'occasion aurait pu estre moins malheureuse.

Il fit une accolade virile à Arthur et baisa la main de la Duchesse des Bauges.

par **pygaer** Dim 20 Sep - 13:51

Pygaer avait entendu parler du retour de Louis mais ne l'avait pas encore vu. Aussi lorsqu'il vit devant lui la duchesse Azalée, Arthur et Cédrick en grande conversation, il se dirigea vers eux. Malgré la douleur qui le rongeait, malgré la furieuse envie de terminer sa vie, il n'en restait pas moins que Louis était un ami intime et son état l'inquiétait. Arrivé près d'eux il les salua :

‘Mes hommages, Votre Grâce, Messire Arthur, Ced. J’ai appris le retour de Louis. Est-ce vrai ? On le dit malade, mourant même… Pouvez-vous m’en dire plus car moi… il est vrai que ces derniers j’ai été …absent, reclus même.. Problèmes personnels voyez-vous’

Son visage se ferma, son regard dans le vide, il blêmit à la pensée de la lettre. Se reprenant, il les regarda et leur fit un pâle sourire ;

‘Les temps sont bien tristes, voyez-vous…. En l’espace de quelques jours j’apprends que mon ami est mourant…et je perds la dame de ma vie. Ana m’a en effet quitté…’.

Il les regarda un à un d’un air triste et fatigué, n’ayant en effet pas dormi pendant plusieurs nuits. Il regarda sa suzeraine et lui sourit tristement.

‘Voyez-vous Votre Grâce, le message que j’ai reçu lors de notre déplacement vers Courmayeur, c’était la missive d’Ana, m’annonçant sa décision…’

Il sourit, une lueur étrange dans les yeux. Puis il se reprit

‘Mais trêve de mes problèmes, qu’en est-il de Louis ? Est-il donc aussi malade que la rumeur le dit? Est-il vraiment mourant?

par Iasvana Dim 20 Sep - 20:11

Elle avait frappé. On n'avait point du l'entendre. Iasvana ouvrit alors le bureau du duc de Bielle pour s'apercevoir... Que la pièce était vide.

- Fichtre. Qui est l'insondable idiot qui m'a mal informé !?, bougonna t-elle.

Faisant demi tour, elle traina sa robe sans prendre soin de la soulever.

- Vous !

Un garde de faction devant une porte, et qui était en train de se curer les dents, sursauta et rougit.

- Menez moi au Duc de Bielle ! Et si vous ne savez point où il se trouve... Et bien trouvez le ! Dio !

Ce fut après moult déboires, et après moult torsions d'un estomac qui sentait l'angoisse monter dans le corps de cette Signora, que Iasvana fut annoncée dans un salon perdus au milieux d'autres.

Le couple ducal s'y trouvait. Et alors qu'elle cherchait ces personnes depuis un bon moments, Iasvana ne sut trop que dire.
Elle regarda Mélisende, puis Louis.
Elle rougit, imaginant qu'elle arrivait au milieu d'une discussion... Mais après tout, maintenant qu'elle était là...

- Vos Grasces...

Elle s'inclina.
Puis, se tournant vers le Duc.

- Vous m'avez faite mander.

C'était une constatation. Une demande aussi : pourquoi, par la barbe de Christos, se trouvait-elle icelieu ?
Alors elle vit, ou pressentit. Son coeur rata un rebond.

par **Azalée de Cernex** Dim 20 Sep - 21:08

Azalée vit arriver le Seigneur de la Compôte qui lui fit un baise-main.

Bonjour Cédrik. J'espère que vous m'en direz plus, si possible. Je ne sais où est mon ami Louis.

Arriva le Seigneur de Montgirod, l'air blafard, qui lui fit penser que quelque chose de terrible lui était arrivé. Que se passait-il? Qu'avaient ses amis? Son coeur se serra, de funestes pensées l'envahirent, un vent de tristesse soufflait sur Bielle. Elle fit un signe de tête à Pygaer, n'osant lui souhaiter un bonjour, car "bon" n'était pas ce qu'il fallait dire, au vu des évênements qui se déroulaient en se moment.

Seigneur Pygaer, je suis triste de ce qui vous arrive.

Elle soupira.

La vie est parfois injuste, Aristote l'a voulu ainsi. Il est des moments où elle est douloureuse, et où l'on voudrait disparaître pour ne plus souffrir.
J'ai appris une chose, cependant: les épreuves si douloureuses soient-eles nous grandissent.

Elle réfléchit un instant, puis:

Si vous souhaitez vous isoler pour réfléchir, vous reposer ou simplement vous isoler, sachez que je possède un chalet, dans la montagne, que je vous préterais volontiers.
Ce chalet a un pouvoir appaisant: le silence de la montagne, permet le repos des corps et des âmes.

Elle regarda le frère de Louis et ses vassaux:

J'ai hâte d'avoir des nouvelles du Duc.

par Jacob Lun 21 Sep - 7:42

Jacob qui avait été mis au courant arriva dans la salle d'acceuil.

Vostre grâsce, mes amis, attendez un moment je vous prie. Louis fini d'expliquer la situation à Iasvana et il arrive vous voir. Les nouvelles ne sont pas bonne, je ne le vous cache pas.

par Louis1er Lun 21 Sep - 11:32

Moment intense, pour ma part. Le temps c’était arrêter un long moment dans ce regard. Regrets sans nul doute, mais surtout désir d’en finir avec le passé. C’est alors que Iasvana entra dans la pièce. Elle interrompis ce moment hors du temps, ce sentait gêné d’ailleurs de l’avoir fait. Sans nul doute dans son regard elle avait compris ce qu’il se passait.

Iasvana, suivez-moi je vous prie. Nous allons rejoindre la salle d’audience. En chemin je vous expliquerez ce que j’attends de vous.
Mélisende j’aimerais que vous soyez à mes côtés quand je vais faire l’annonce officiellement, je vous prie.

Je m’engageais dans le couloir et déposa une main sur l’épaule de Iasvana.

Ne vous inquiétez pas pour moi, je savais que cela allait arrivé, je ne le pensais pas si tôt. Enfin bref, je vais avoir besoin de vous et de vostre science pour que tout ce passe pour le mieux, il va vous falloir me trouver quelque chose qui empêche la douleur, et quelque chose de très très fort.

Nous étions arrivé dans la salle d’audience. Eloëdyn, Cedrik, Azalée, Arthur et Pygaer était là. Je les saluais

Bien le bonjour les amis

Immense sourire

Allez ne faites pas cette tête là, je n’ai vraiment pas envie de vous voir tous comme cela. Vous allez avoir du travail dans les jours qui viennent, énormément de travail, et je compte sur vous. Je ne vais pas y aller par quatre chemin. Lorsque j’avais treize ans, je fus empoisonné par le chef de la secte des basiliks à la cours des miracles. Je reçue une dose d’antidote, mais ce poison, n’ai pas guérissable. Cette dose ne me donnerais qu’un simple sursis. Il me reste 14 jours à vivre au maximum. Je serais simplement fatigué les premiers 7 jours, les 7 suivants, je vivrais un enfer croissant brulant de l’intérieur pour finir à trépas.

Avez-vous des questions ?

par Anabase Lun 21 Sep - 16:35

Les nouvelles avait l'urgence des alarmes. Ana chevaucha tant qu'elle put pour rentrer à Bielle.
Elle eut juste le temps de voir un groupe entourant Louis se diriger vers la grande salle d'audience, elle s'y méla discrètement et resta sidérée en entendant les propos que Louis profera.

Le chambranle la retint alors que le sol semblait s'effriter sous ses pas.
Le silence était pesant comme le plomb.

Ana n'osa pas prendre la parole la première, mais elle savait que le temps urgeait. Elle devança tout le monde, se tint face à Louis et le regarda sans rien laisser paraître de son trouble.

Louis, dites ce que vous attendez de moi.

La douleur était vive, la peine était double. Elle n'osa pas regarder Pygaer. Elle ne pensait pas le croiser à nouveau ... si rapidement.

par Arthur Lun 21 Sep - 17:12

Arthur ne put rien dire, temps il était abasourdit par ce qu'il venait d'entendre par la bouche de son frère... 14 jours? Il ne lui restait donc QUE 14 jours avant de mourir? Il allait perdre son frère, son frère chéri, comme il avait perdu sa mère? Et Louis allait qui plus est souffrir le martyr? Non, non , cela ne se pouvait pas, cela ne devait pas être!! D'une voix chancelante le Dignitaire déclara:

Louis... Mon frère, ce que tu nous dit là m'attriste énormément. Comment se fait-il que ce poison reprenne du service si rapidement? Je ne peux ni ne veux croire à ta mort prochaine! C'est injuste! TU es trop jeune pour mourir, tu as un petit garçon qui demande à te connaitre!!

Arthur frappa du pied sur le sol dallé puis dit, d'une voix adoucie:

Louis... mon Louis, As-tu des volontés particulières, afin que le temps qui te reste soit plus agréable pour toi??

par **pygaer** Lun 21 Sep - 19:02

Pygaer eut un choc en voyant Ana s'avancer vers Louis. Leur rupture toute fraîche avait laissé une plaie béante dans son coeur et il se sentit terriblement mal à l'aise. Il l'observa et trouva qu'elle n'avait pas changé en son absence: toujours aussi belle, toujours aussi élégante... Sa gorge se noua et il eut toutes les peines à se contenir. Mais il devait lui parler, ici ou autre part, il devait à tout prix lui dire ce qu'il pensait. Il décida de lui adresser la parole dès cette réunion terminée et espérait qu'elle lui permettrait de lui permettre de l'accoster

Il savait que la rupture était consommée mais étrangement il ne lui en voulait pas. Il était seul en tort, toute la faute lui en incombait.

S'avançant derrière le frère de Louis, il s'inclina profondément devant celui-ci puis lui parla d'une voix douce:

Messire Louis... Louis, je suis là. Je vous ai fait faux bond quand vous aviez besoin de moi. Pardonnez-moi, mais permettez-moi au moins de vous être utile en ces tristes instants.

Il tourna un court instant son visage vers elle et accrocha son regard: le pauvre sourire qu'il lui fit recelait sa détresse, sa honte mais aussi sa volonté de lui parler.

Il se retourna vers Louis, le salua et se plaça en retrait, derrière elle.

par Iasvana Lun 21 Sep - 20:10

Elle suivit le Duc. Elle su qu'à cet instant, et jusqu'à la fin, elle resterait à son costé, telle une ombre.

La mort était une chose atroce, pour les proches. Mais, pour la croyante qu'elle était, ce n'était qu'un passage, pour rejoindre Dieu. Pourtant, pourtant... Malgré toutes ces pensées qui se voulaient positives, Iasvana encaissait. Louis était un ami. Perdre un ami n'était jamais simple.
A cela, s'ajoutait la difficulté d'assumer la tache qu'il lui demandait : soulager une douleur qui se voulait féroce. Elle avait acquiescer : de toutes façons, elle l'aurait fait. Elle vivait pour soigner, là était son but. Elle s'en fit la promesse, inconsciemment : pendant deux semaines, elle vivrait dans l'espoir d'atténuer la fin de ce grand homme. Il ne devait pas sentir qu'il partait.

Il posa une main sur son épaule. elle soupira. Mais lui accorda un sourire. Elle lui signifiait ainsi que tout allait de soit. Elle ferait ce qu'il lui demanderait. Par respect, par amitié... Et par tant d'autres choses.

Il arrivèrent dans la salle d'audience. Iasvana se rendit compte alors qu'elle ne connaissait sans doute point encore les usages de la noblesse : pour elle, se rendre à celui qui lui avait demander présence était plus simple que d'attendre qu'il vienne à elle.
Elle rougit, salua tout le monde d'un signe de teste et d'une grimace involontaire. Puis, elle baissa la teste, laissant Louis annoncer ce qu'il devait annoncer.

Les réactions ne furent point longues. Anabase, Arthur, Pygaer.
La Signora, qui était restée près du mourant, comme un soutient, s'écarta un peu. Famille et amis avant. La médecine arriverait après.

par **Azalée de Cernex** Lun 21 Sep - 20:18

Azalée était anéantie: son ami Louis, son allié, allait quitter ce monde, ce n'est pas possible!
Ses amis allaient -ils tous la quitter comme celà? Ladamedecaro, Lorcan, Xseb, et jusqu'à son amour Charles étaient déjà près d'Aristote.
Elle devait être forte, une duchesse ne pleurait pas.

Elle lui dit doucement:

Louis, pourquoi n'avez-vous rien dit plus tôt? Un autre antidote aurait pu être cherché.

Elle s'approcha de son ami, posa la main sur son bras, elle pouvait se permettre cette familiarité, elle était son égale.

Vos amis vous entoureront, mon ami: vous ne resterez pas seul!

Elle se détournalégèrement, ne voulant pas qu'il voit les larmes qu'elle essayait de retenir avec force.

par **Eloëdyn** Mar 22 Sep - 11:50

Un bruit de porte qui s'ouvre, faisant place à plusieurs personnes dont le duc qui entra. Attendant simplement un à l'écart des autres, il semblait garder un regard dur et sévère sur ses traits.

Puis le voyant parler, il avait dégluti un petit moment, avant de reprendre son air habituel. Regardant chacun parler, lui ne fit rien, il préférait rester dans le mutisme, même s'il en pensait pas moins que les autres.

Avez-vous des questions ?

Puis simplement, sans transparaitre des sentiments. D'une simple voie il prit la parole.

Quand commençons nous?

Cette question pouvait peut-être en choquer plus d'un, mais après tout, pourquoi s'afférer à de telle pensée, il n'était pas encore mort.

par **Ecaterina de Sevillano** Mer 23 Sep - 13:47

Un coche entra rapidement dans la grande cour d'accueil du castel de Bielle.
A peine le coche était à peine arrête, qu'une femme, vêtue de rouge en sortant précipitamment pour se diriger vers la lourde porte d'entrée.
Elle s'adressa au premier garde posté devant.

Veuillez annoncer à qui de droit qu'Ecaterina est enfin arrivé et qu'elle souhaite rejoindre son ami Louis.

Voyant que le garde la regardait avec insistance elle reprit:

Allez le temps presse et je n'en ai pas assez pour vous énumérez tous mes titres. Allez me chercher quelqu'un.

par **dincan** Mer 23 Sep - 15:38

Dincan était à la porte du château, un carrosse, une femme vêtu de rouge, la crosse de cardinal qui passe la porte. Un visage connue, remettre un nom dessus. Elle le décline elle même. Le temps de réagir trop tard, son éminence est énervé.

Eminence, je vous conduit immédiatement au prêt de sa grâsce.

Dincan et Ecaterina entrait dans la pièce au moment ou louis parlait:

"Lorsque j’avais treize ans, je fus empoisonné par le chef de la secte des basiliks à la cours des miracles. Je reçue une dose d’antidote, mais ce poison, n’ai pas guérissable. Cette dose ne me donnerais qu’un simple sursis. Il me reste 14 jours à vivre au maximum. Je serais simplement fatigué les premiers 7 jours, les 7 suivants, je vivrais un enfer croissant brulant de l’intérieur pour finir à trépas.

Avez-vous des questions ? "

Vinrent à ses côtés ensuite pour leur apporter son soutien ses proches et fidèles amis.

par **Lisyane** Mer 23 Sep - 17:25

Depuis des mois qu'ils correspondaient ensemble jamais elle n'aurait cru devoir se rendre a Bielle.
Voilà que le destin a nouveau s'assombrissait pour la jeune baronne, combien faudrait il de morts?
Elle écarta le rideau, le paysage défilait triste et morne déjà endeuillé, assombrit du malheur, cette terre qui criait déjà sa peine de perdre son maitre.
Elle relâcha le rideau de velours rouge dans un soupire, en regardant le Duc de Canavais.

J'espère que nous n'arriveront pas trop tard...

Ils n'avaient pratiquement pas parler de tout le voyage, ils perdaient chacun un amis, qui les avaient fait venir pour un dernier adieu avant de se laisser porter par le manteau de la mort vers les cieux, l'envolée de l'âme vers un monde meilleur, ou tout n'est que douceur et sagesse, humilité et Amour, ou tout est certainement plus simple.

Lentement elle pris la main d'Eddo pour descendre du carrosse ducal, un nœud au ventre et le cœur serrer.

Hâtons nous mon ami, hâtons nous, si par malheur Louis n'a pas eut la force de nous attendre, je m'en voudrais jusqu'à la fin de ma pauvre vie.

Lisyane héla la garde.

Faites annoncer la Baronne de Courmayeur, et le Duc de Canavais.

par **Aelis** Mer 23 Sep - 20:39

Le trajet se fit au galop. Le pauvre Santiago avait l'écume aux lèvres quand sa maistresse le fit enfin s'arrester dans la basse-cour du castel de Biella. Sautant à bas de sa monture, lestement, elle déposa un baiser sur le chanfrein de son cheval, avant d'en tendre les resnes à un palefrenier qui passait par là. Passant devant les gardes sans mesme prendre la peine de se faire annoncer -ils commençaient à la connaitre- elle se dirigea vers l'intérieur.

Ses pas ne tardèrent pas à la mener vers la salle d'audience, d'où émanaient plusieurs voix. Les gardes faisaient mine de lui bloquer l'accès, mais un regard noir les dissuada de s'opposer à sa volonté. Ils ouvrirent donc la porte, elle fit trois pas...

Tout ces gens assemblés autour de Louis... Et lui qui paraissait si pasle...

Louis... mon Louis, As-tu des volontés particulières, afin que le temps qui te reste soit plus agréable pour toi??

La voix d'Arthur lui apparut comme lointaine, comme si elle venait d'outre tombe. Réalisant enfin ce qu'il se passait, elle perdit définitivement toutes ses couleurs. Elle avait envie de crier, de pleurer aussi, de frapper deux ou trois personnes, et de fuir en courant, pour aller se ré-enfermer dans sa bibliothèque et faire comme si rien de tout cela n'avait lieu.

Et puis non. Pour une fois, elle ne se donna pas en spectacle. Avançant lentement, fendant la petite assemblée présente icelieu, elle alla simplement glisser sa main dans celle d'Arthur. Pour lui montrer qu'elle était là, auprès de lui, mesme si une des dernières choses dont il devait avoir envie était de la voir. Elle la serra donc un instant, et la relascha, il était libre de la reprendre s'il le voulait.

Elle avait envie de dire à Louis quelle lui serait fidèle jusqu'au bout, qu'elle était désolée, qu'il ne le méritait pas, tout un tas de sornettes qu'on débite sans réfléchir quand on apprend pareilles choses. Mais aucun son ne put franchir ses lèvres, elle baissa donc la teste, dans un soupir.

Papa, Guido, Louis... Qui serait le prochain ?

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