La fin du chemin (suite)

par marjolainne Jeu 24 Sep - 14:13

[Trois jours plus tard]

la duchesse Marjolainne avait reçu un parchemin et c était mis en route des son escorte prête. elle arriva quelques jours plus tard devant le château de Bielle.
Un garde faisait sa ronde et elle le Héla

veuillez annoncer sa grasce Marjolainne de Reaumont_Kado'ch .
Je dois être, au plus vite ,auprès de mon ami Louis

elle attendit faisant les cents pas

par **Eleanor1ere** Jeu 24 Sep - 23:41

Ce jour était maussade, les nuages se faisaient de plus en plus nombreux et ravissaient la place au ciel clair estival. L'automne arrivait à grands pas, le vent soufflait doucement dans les arbres qui bruissaient et qui prenaient leur parures d''automne, les feuilles se tentaient doucement d'ocre, de pourpre et de marron avant d'être emportées par la brise.

Dans le carosse de son père, en sa compagnie et celle de Monseigneur Neocor qu'elle avait été cherché à la Citadelle Franche, Eleanor restait dans un mutisme qu'elle ne quittait plus depuis qu'elle avait reçu la lettre de Louis.
Elle regardait par la portière .... au fond de son coeur elle avait eu la certitude que quelque chose de grave allait arrivé. De temps à autres elle lançait un regard triste à son père.

Quelques coquelicots bordaient le chemin sur lequel ils roulaient .... elle ne voyait rien de la splendeur de la vue ... pas même les cascades rocheuses des montagnes savoyardes, recouvertes de leur neige éternelle .... montagnes qu'elle aimait tout particulièrement .... terre ancestrale qui avait vu plusieurs génération de sa famille.

Puis après un interminable voyage .... elle aperçut enfin les terres de Bielle et son chateau. Une larme roula sur sa joue et elle l'essuya sans même sans rendre compte .... tant de souvenirs se bousculaient dans sa tête. Et elle allait enfin revoir Louis .... son Louis pour qui elle avait eu une si grande adoration lorsqu'elle était enfant .... s'en voulant d'avoir laissé les circonstances de la vie les séparer.

Elle regarda son père et ébaucha un triste sourire.

- Bielle papa .... nous arrivons.

par Jacob Ven 25 Sep - 9:49

Jacob acceuilli sa grasce Marjolaine et la conduisit dans le petit salon.

Sa grasce Louis est occupé pour le moment, mais il ne va pas tarder à venir. Je vous en prie installez vous.

Désirez-vous quelques choses à boire ?

par marjolainne Ven 25 Sep - 23:03

la duchesse vit arriver un serviteur et elle le suivit
pourriez vous m apporter une mirabelle le temps que sa grasce louis vienne me rejoindre

par Louis1er Lun 28 Sep - 13:03

J'entrais dans le petit salon. L'on m'avait fait dire qu'une duchesse de Loraine était là.

Bonjour Marjolainne. Heureux de vous voir. Quel bon vent vous amène à Bielle en ces tristes jours ?

Je m'approchais d'elle et lui fit un baise main. Jacob quand à lui achevait de servir la mirabelle à sa grâsce.

par marjolainne Mar 29 Sep - 11:04

La duchesse Marjolainne vit arriver son ami , elle lui trouva un visage terne et un regard vide

j étais venue vous rendre visite ,mais je vous trouve trés fatigué mon ami ,que vous arrive t il donc ?

par **Sabotin de la Marche** Mer 30 Sep - 1:45

- Bielle papa .... nous arrivons.

Sabotin ne sortit de ses songes que lorsqu'il entendit la douce voix d'Eleanor lui annoncer l'arrivée de leur équipage à Bielle. Le carrosse attelé de quatre chevaux ruisselant de sueur entra au galop dans la cour et s'immobilisa au bas du perron.

Leur arrivée était certainement attendue car Louis avait beaucoup insisté pour les rencontrer en son Domaine.

Il donna un coup de coude à l'Abbé Néocor qui avait gardé la tête penchée en arrière. Il s'assura qu'il respirait toujours:

- Monseigneur Néocor nous sommes arrivés à Bielle... Il fauf descendre

Il ouvrit la portière et sauta à terre. Impatient de voir ce que devenait Louis, il tendit la main à sa fille pour qu'elle descende à son tour. Il observait ses moindres gestes avec une grande attention

- Eleanor, la dernière fois que j'étais ici c'était à l'occasion d'une joute mémorable....et depuis le temps a passé tellement vite

par **dincan** Mer 30 Sep - 10:43

Dincan salua les deux Monseigneur et la jeune Eleanor. Il conduisit tout le monde dans le petit salon ou était installer Louis et sa grâsce Marjolainne.

Entrez je vous prie.

Puis le garde de Bielle s'éclipsa.

par Louis1er Mer 30 Sep - 10:50

La porte s'ouvrit et Eleanor, mon père, Monseigneur Neocor entrèrent dans le petit salon.

Dincan, prévenez Arthur de l'arriver de son père et de ma soeur.

Je me levais pour les accueillir. Une fois installé et verre remplie je les regardais tous droit dans les yeux en souriant.

Je suis mourant, il ne me reste tout au plus qu'une semaine à vivre. Le poison que j'avais reçu à la cour des miracles à refait surface.

En les regardant.

Allez ne faites donc pas cette tête là, je vais bien.

En regardant Sabotin droit dans les yeux.

Monseigneur, j'aimerais m'excuser de tout le mal que j'ai pu vous faire. Et j'aimerais savoir ce que je puis faire pour me racheter dans le peu de temps qu'il me reste.

Je baissais le regard.

par **Eleanor1ere** Mar 6 Oct - 1:42

Une fois entrés dans la salle, Eleanor resta la main dans celle de son père.
En voyant Louis, elle eut l'envie de lui sauter au cou et de le bisouiller ..... comme elle le faisait avant. Les larmes lui vinrent aux yeux .... elle se souvenait de leur enfance pas si lointaine .... puis cette stupide dispute qui les avaient éloignés l'un de l'autre alors qu'elle crevait d'envie de le revoir .... et puis il était là et elle ne savait que faire.

Louis leur servit à boire et leur parla de ce qui était en train de lui arriver .... le sourire aux lèvres.

Elle resta interdite un instant ..... puis elle comprit. Il ne voulait pas de pleurs ni rien d'autre de ce genre, il voulait profiter du peu de temps qu'il lui restait.
Elle soupira doucement puis refoula les larmes qui lui montaient aux yeux .... respectant la volonté de son frère.

Puis il s'adressa à leur père et les larmes se remirent à poindre ... une fois encore elle les réprima.

Le voyant la tête baissée, elle retrouva les gestes enfouis et lâcha la main de son père pour aller se blottir tout contre son frère ... tout comme elle le faisait quand elle était terrorisée et qu'elle cherchait du réconfort auprès de lui.

- Oh mon Louis .... je t'aime tu sais.
Tu m'as tant manqué.

Puis elle se tourna un peu tout en restant contre Louis et tendit la main à son père ...

par Arthur Mar 6 Oct - 2:25

Arthur fut avertit que son père et Eleanor venaient d'arriver au castel. heureux d'entendre ceci il prit le temps de se préparer un minimum, histoire d'être présentable devant sa famille puis descendit afin de les accueillir dignement. On l'informa qu'ils étaient déjà avec son frère, ce qui le mit encore plus en joie. Le jeune garçon entra dans la pièce, où sa famille était en train de se retrouver. D'une voix douce et heureuse il dit:

Mon père... ma soeur... Quelle joie que de vous voir icelieu, tous les deux; Mon bonheur serait complet si ce n'était point en pareilles circonstances malheureusement...
VOus m'avez énormément manqué!
Soyez-les bienvenue icelieu en tout état de cause. S'il vous faut quoi que ce soit n'hésitez point à me le demander, je pense que Louis ne s'opposera point à ce que j'ailler fouiller dans les coffres de Bielle pour vous avoir tout ce qu'il vous faudra pour vous sentir comme chez vous...

Le Président de la CAI sourit à tous les siens...

par **neocor** Jeu 8 Oct - 12:01

Neocor assistait à la conversation entre Louis et Monseigneur Sabotin... Mais la voix de Louis était faible et il n'entendait pas ce que celui-ci disait... Il s'approcha cependant de Louis, lui donna l'accolade et lui chuchotta à l'oreille...

Pourrais-tu m répêter ce que tu viens de déclarer mon Fils ? Je suis presque sourd...

par Louis1er Jeu 8 Oct - 20:58

Après avoir rendu son accolade à Neocor.

Monseigneur

Dis-je plus haut...

Je viens de vous annoncer ma mort prochaine.

Puis je prit ma soeur dans mes bras, la serrant fort, fort, fort, heureux de partager ses retrouvailles et cette tendresse.

Je t'aime aussi Eleanor.

Puis mon regard se porta à nouveau vers mon père.

par **neocor** Jeu 8 Oct - 21:23

Le vieil archevêque reste figé... Louis, si jeune, mourir ? Comment celà se pouvait-il ?

Es-tu malage à ce point mon Fils ? As tu consulté tous les médicastres ? Tu n'auras vu que des charlatans ! On ne meurt pas ainsi, en pleine jeunesse... Veux-tu que je t'emmene en voyage ? Te changer les idées ?

par Louis1er Ven 9 Oct - 0:40

Neocor, il s'agit du poison que j'ai recu à la cours des miracles, tu ne te souviens pas mon ami ? Et je ne pourrais rien y faire malheuresement. Aristote me reprends à lui. Comme il en fut décidé à l'age de mes 13 ans.

Et pour mes idées, je ne vais on ne peut mieu au prêt de mon fils et mon épouse.

par **Sabotin de la Marche** Lun 12 Oct - 2:33

La vie n’arrêtait pas de tracer des chemins les plus sinueux et pourtant ils étaient là tous les quatre. Sabotin, père et chef de famille, son aîné Louis, ses jumeaux Eleanor et Arthur en présence leur Abbé, celui qui connaissait tous les secrets de la famille ce cher Abbé Neocor….

Sabotin savait que trop bien que la vie n’était pas un cadeau et avait pu le vérifier plus d'une fois…. sur les champs de bataille et même dans sa vie personnelle. Pourtant aujourd’hui, elle le mettait face d’une nouvelle situation dont il n’eût soupçonné pas une seconde l’existence. Evénement déchirant, le mot était faible.

Il croyait pourtant l’avoir déjà vécu au sujet de Louis et avoir atteint le plus haut degré de la peine qu’un père pouvait ressentir en devant le bannir de la famille. Bien entendu que la mort, il le savait, lui aurait au moins tout autant déchiré le cœur un jour. Louis, bien qu’ayant évolué hors du cercle de la famille après avoir été mis à l’index, ne demeurait pas moins son fils, car il était de son sang celui qui coulait dans leurs veines. Lien que même la mort ne pouvait pas faire disparaître.

Alors que sa fille câlinait son frère, les pensées se bousculaient en son esprit, en son cœur. Il venait de comprendre toute la tragédie de la vie.. Il était mis face d’une situation bien différente des aléas vécus . Accepter cette mort…. la regarder en face, impuissant . Mais comble du sort, pas sa propre mort, car un chevalier la vivrait évidemment avec courage voir fierté, mais la mort de la chair de sa chair, l’aîné et sa descendance qui normalement devait s’éteindre après lui. La main tendue de sa fille le tira de sa torpeur qu’il tacha de masquer le mieux possible.

Il s’approcha lentement d’eux et prit délicatement la main d’Eleanor. Il aurait aimé la serrer fort dans ses bras et calmer son désarroi. . Mais il ne pouvait pas, ne le devait pas, il devait défier tout seul cette pesanteur.

Le regard de son fils pesait sur lui comme la Terre entière sur ses épaules. Trop de charges le pesaient et celle-là était sans doute la plus lourde. Que dire à son enfant lorsqu’il vous sert un verre en annonçant sa mort prochaine ? Que penser d’autre que l’envie de pouvoir être réconforté et se sentir léger , se dire que tout ceci n’est que cauchemar et que l’on va se réveiller? Et surtout que dire à son fils quand on l’a chassé de la famille ? Milles fois il voulait prononcer quelque chose mais milles fois il n’y arriva pas. Pourtant il devinait ce que ce regard espérait de lui.

Sa main libre se posa sur la nuque de Louis. L’autre quitta celle d’Eleanor pour pouvoir l’entourer de ses bras et le serrer contre lui. Il lui prit ensuite la tête pour l’appuyer sur son épaule comme lorsqu’il était enfant. Le pardon était ce maillon indispensable dans la chaîne de la réconciliation et Sabotin voulait assurer le pardon du père du vivant de son fils

- Mon Cher Louis le Très Haut est prêt à pardonner à n’importe quel pêcheur qui le lui demande, même au plus vil des pervertis et au plus désespérément dévoyé. Mon cœur de père ne réclame rien d’autre et te pardonne pour l’éternité.

Il tourna un regard légèrement embué vers Eleanor et Arthur :

-Mes enfants…

Puis il regarda à nouveau Louis :

- Je dois vous dire que je viens de faire la connaissance d’un cousin à vous, un neveu de votre maman il s’appelle Richard et demeure à l’heure actuelle en Franche Comté. Il cherche son père et à retrouver sa famille, c’est ainsi que j’ai pu apprendre son existence…

par Louis1er Lun 12 Oct - 12:48

Je sentis une main sur mon épaule puis une autre m’enlaçant. Je me laissais prendre par mon père, les larmes aux yeux. Impossible de les retenir en cet instant hors du temps.

- Mon Cher Louis le Très Haut est prêt à pardonner à n’importe quel pêcheur qui le lui demande, même au plus vil des pervertis et au plus désespérément dévoyé. Mon cœur de père ne réclame rien d’autre et te pardonne pour l’éternité.

Pardon m’étais accorder pour l’éternité, je vivrais le cœur en paix avec mon père. Je lui rendais sa pression par la mienne. Murmurant pour nous deux un je t’aime mon cher père.

Puis Sabotin rompis ce moment d’émotion et invita Eleanor et Arthur dans la danse. Il nous annonça alors que nous avions un cousin. Un cousin du côté de notre mère. Il s’appelait Richard et voulait savoir d’où il venait.

Père, quelle heureuse nouvelle que celle-ci. Pourrez vous lui dire qui j’étais lorsque vous le rencontrerez, car je doute avoir la joie de le connaître, bien malheureusement.

Je prit Arthur par une épaule, Elea par un autre et nous nous blottîmes tous ensemble dans les bras de notre père.

Que c’est bon d’être enfin tous réunit. Pourquoi faut il toujours le pire pour avoir le meilleurs…

Je laissais cette réflexion en suspens, profitant encore de cet instant magique.

par **neocor** Lun 12 Oct - 13:59

Neocor assistait avec beaucoup d'émotions à cette scène familiale qu'il désirait depuis si longtemps... Mais le destin voulait que ce pardon accordé signifia également la mort de Louis...

Le vieux Prêtre s'approcha du petit groupe...

Monseigneur Sabotin, le Très Haut est heureux de ce pardon que vous accordez à votre fils.

Mon cher Louis, s'il est vrai que ta mort soit inévitable, je suis témoin tout à la fois de ton repentir et du pardon qui t'a été accordé par ton Père...

Il chuchotte alors...

Souhaites-tu recevoir l'onction maintenant ?

par Louis1er Lun 12 Oct - 14:52

Je te remercie mon père, mais je vais surement encore pêcher d'ici la fin de ma vie. Enfin je tâcherais de ne point le faire, mais l'on ne sait jamais.

Sourire...

Je suis heureux de te voir parmi nous en ce moment Neocor, toi qui fut toujours là entre nous lorsque nous nous déchirions et qui a essayé de faire en sorte que la paix soit retrouvée.

Si ce jour existe, il est peu grâce à toi mon ami. Tu vas me manqué vieil bique, et j'espère que dieu m'accordera le soleil pour que je puisse t'y retrouver un jour.

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