Enterrement de Louis1er

par Jacob Jeu 29 Oct - 17:38

Mine triste, drapeau en berne. La journée était au recueillement et à la prière. Jacob avait fait tout préparer et Jacob attendait devant les portes de la chapelle...

par **Pénélope de Barsac** Jeu 29 Oct - 17:57

Des bruits de sabots sur les pavés poussiéreux de Lyon, une cavalcade effrénée emportant Pénélope sur sa monture.
Talonnant les flancs de Xéna , elle s'élança dans le paysage brumeux qui l'entourait...Elle porta sa vue au loin, des pêcheurs s'évertuaient à remonter quelques grosses prises sur leurs barques qui voguaient au rythme du courant. Plus près de la rive, d'autres semblaient pris dans les brumes de leur rêves.

Les genoux serrés sur les flancs de sa jument, le visage près de la crinière dans laquelle ses mains s'agrippaient, elle parcourut les berges du Rhône avant d'atteindre des reliefs plus escarpés.
Elle continua son chemin, lançant des regards furtifs en tout sens, loin d'être anxieuse, Pénélope gardait tout de même ses réflexes de soldat toujours à l'affût, aujourd'hui son épée ne battait son flanc, elle n'en avait nullement besoin.
Le voyage ne fut pas des plus agréables, aux températures automnales s'ajoutèrent le manque de sommeil ainsi que les souvenirs qui s'emmêlaient, perturbés par le remous du galop et c'est sans même qu'elle sans rende compte qu'elle arriva en vue de Bielle.
Elle n'avait plus que quelques lieues à parcourir pour enfin attendre 'léglise. Arrivée sur le parvis, elle posa un pied à terre, ramena sa cape sur elle pour entrer dans le lieu saint. Poussant avec ménagement la porte à deux battants, Pénélope resta là un court instant, plantée dans le contre jour avant de se signer.
Elle envoya une prière muette vers le ciel pour que les hauts dignitaires de ces lieux veillent sur ceux qu'elle aimait puis prit place sur un banc dans le plus grand silence.

par **Chartres** Jeu 29 Oct - 19:09

Arrivée sur le parvis, elle posa un pied à terre, ramena sa cape sur elle pour entrer dans le lieu saint

Chartres arriva aussi vite qu'elle put... elle empoigna les rênes de la monture que sa maîtresse abandonnait déjà toute pressée qu'elle était d'entrer en l'église en ce triste jour...
Elle eut le temps de faire un petit signe à la gente Dame pour lui faire comprendre qu'elle s'occuperait du cheval tout fourbu par une course qui avait été sans doute longue et rapide...

par **Azalée de Cernex** Ven 30 Oct - 15:46

Azalée descendit de sa jument, jeta les rênes au palefrenier qui attendait pour s'occuper des chevaux des personnes qui venaient aux obséques, puis entra dans l'église.

Le coeur serré par la tristesse,elle s"avança vers les sièges prévus pour les proches: elle était l'alliée de Louis, et son amie, sa confidente aussi parfois.

Elle avait du mal à imaginer qu'elle ne le verrait plus, qu'elle n'entendrait plus le son de sa voix, qu'elle n'aurait plus de ces grandes discussions sur l'avenir de la Savoie.

Une grande passion commune avait rapproché dans l'amitié leurs duchés: la Savoie.

Elle avait tenu à arriver tôt, car il ne serait pas facile de dire au revoir à son ami. Elle voulait un peu de silence pour se recueillir, prier Aristote, parler dans la prière à son parrain, Norv et à son époux regretté.

par **nsaymar_casaviecchi** Ven 30 Oct - 16:15

En trombe, c'est ainsi que Nsaymar arriva en cravachant son animal en arrivant avec son amie devant lui.Il descendit le premier et lui tendit la main.

Un moment de pression s'installa en lui et preferait respirer lentement pour calmer son emotion à ce moment là.

Nsaymar pensait à sa grande voix au ban de Savoie à defendre ce qu'il avait à coeur et son amour pour son amour et la Savoie.

Il attendit que Constance descende pour rentrer ensemble dans l'eglise.

par 100drine Ven 30 Oct - 16:39

Nsaymar lui avait demandé de l'accompagner à un enterrement. Constance avait à première vue trouvé cela étrange de se rendre aux funérailles d'un homme que l'on avait pas connu. Elle avait un peu peur que des gens lui demandent ce qu'elle faisait ici.

Finalement elle avait accepté, elle avait décidé que pour aider un ami, que pour lui tenir la main dans une pareille épreuve il n'y avait pas à se poser de question.

Elle l'avait laissé choisir le moyen pour se rendre au domaine des obsèques. Ainsi donc il partageait le même cheval. Heureusement que son ami était dans son dos sinon elle aurat eu peur de perdre une partie de sa tenue à cause du vent et de la vitesse.

A leur arrivée il descendit puis lui tendit la main. Malgré ses gants elle sentait bien à ce contact qu'il était ému. Elle préféra garder le silence et lui offrit un petit sourire réconfortant une fois à terre. Elle lui fit un signe de tête pour lui signifer qu'elle était prête à rentrer dnas l'église dès qu'il le voudrait.

par **nsaymar_casaviecchi** Ven 30 Oct - 16:47

Nsaymar était pret et il fit signe à Constance à mettre pied dans l'eglise, mais avant il remit son cheval au palefrenier à l'entrée, verifia que tout était en ordre, il fit un tour de regard sur son amie.

C'est bon, je crois qu'on peut entrer.

Il franchit avec elle, les grandes portes.

par **Aalis** Ven 30 Oct - 17:34

Aalis avait reçu la nouvelle avec tristesse. Elle s'était dépêchée de venir, venant de loin, sur son cheval. Elle l'avait fait galopé toute la nuit, le laissant aussi lasse qu'elle l'était.
Une fois arrivée à au domaine elle se dirigea dans le lieu Saint et y pénétra en silence et discrètement. Elle resta debout dans le fond, émue, ne connaissant que trop peu la famille de Louis mais leur fit tout de même un signe de salut.
Elle avait connu Louis, brièvement comparé à certains mais n'en restait pas moins affairée par sa mort...Elle l'avait toujours respectée, le trouvant un grand homme.

par 100drine Ven 30 Oct - 17:39

Constance suivit donc son ami Nsaymar quand il lui indiqua que le moment était arrivé de faire leur entrée.

Je vous suis donc...

Une fois à l'intérieur elle enleva sa cape de voyage. Elle était intégralement habillée de la couleur du deuil*.
Enterrement de Louis1er Deuilblancfondgris

Enterrement de Louis1er Deuilblancfondgris

Voila j'ai réussi à faire retoucher ma tenue.

______
* au MA c'est le blanc mais si cela vous choque, elle peut être en noir Wink

Spoiler:

par **Chartres** Ven 30 Oct - 18:21

Chartres n'en finissait plus d'aller et venir... ainsi cela devait être, ainsi cela fut... les montures des visiteurs étaient aussitôt récupérées et menées aux écuries.
Nettoyées, abreuvées, nourries... bref, rien n'était laissé au hasard, les pauvres bêtes, pour certaines, en avaient grand besoin !

Enterrement de Louis1er Mini_091030042546609663

par **neocor** Ven 30 Oct - 20:56

Le vieux Neocor, recroquevillé dans la minuscle pièce attenante état empli d'une tristesse qui lui empêchait toute concentration... Louis, dont il avait connu toute la vie, ses interrogations tout comme ses certitudes parfois maladroites était maintenant un gisant...

Oui, une grande peine submergeait Neocor qui ne parvenait pas à accepter que l'enfant qu'il avait connu, qu'il avait vu grandir, qu'il avait vu accéder au trone de Duc de Savoie, meure aussi prématurément...

Il se leva enfin de son siège et se dirigea comme un automate vers les personnes présentes...

par **Eloëdyn** Ven 30 Oct - 21:14

Plusieurs vétérans de la garde étaient déjà parti. Quand à lui, il n'aimait pas beaucoup être à l'avance. C'est juste un peu avant que sa commence qu'il arriva à la chapelle ou plusieurs personnes attendaient déjà. Il reconnu les vétérans de la garde et décida de ce mettre avec eux, attendant dans le silence.

par Arthur Ven 30 Oct - 21:20

Arthur pénétra dans la chapelle d'un pas très lent, les yeux dans le vague. Il avait fallut se résoudre au fait qu'il ne reverrait jamais son frère Louis, que jamais il ne pourrait plus le tenir dans ses bras ni entendre ses conseils. Mais le voir être enterré, cela allait tout de même être la plus dure de toutes ces épreuves.

Le jeune garçon alla vers les premiers rangs, s'inclina devant l'autel, puis se dirigea vers un mur, sur la droite, où il s'accota un moment, le temps que le monde pénètre dans l'édifice. Ensuite, il irait s'asseoir aux côté de sa belle soeur, si elle le désirait...

par **Mélisende** Ven 30 Oct - 22:20

Le château était toujours aussi sombre, le passage d'Eddo avait eu le bon d'égayer une peu, mais le château restait en deuil. Les gonfanons étaient toujours en berne. La duchesse dans son château qu’elle trouvait trop calme se préparait doucement, sans se brusquer. Le Choc de voir louis étendu la hantait toujours. Même si l’issue était connue depuis un moment, elle ne savait s’y résoudre.

C’est un jour ensoleillé, mais un jour qu’elle avait redouté. Des heures sous un parfait soleil, Louis aurait aimé. C’est un vêtement blanc qui lui fut passé, comme à son fils. La cérémonie était annoncée tard en matinée afin qu’elle puisse être tranquille de ses nausées matinales qui ne lui laissaient aucun répit. Son ventre de presque deux mois commençait à se voir sur sa fine silhouette. Elle sortit enfin du château pour rejoindre son fils qui l’attendait déjà, et direction de saint Michel.

C’est au pat que la chapelle fut gagnée. En sortant elle salua chartres d’un sourire et d’un hochement de tète, sa gorge trop nouée pour lui dire le moindre mot. Elle aperçu le lieutenant de Bielle à qui elle adressa un sourire. Avant de disparaitre dans la sainte bâtisse. Quelques tête connues, d’autre non, peut être des amis de Louis, il avait décidément une vie bien remplie.

Toujours sur le pas de la porte et nulle possibilité de poursuivre, elle n’avait vraiment pas envie de continuer son chemin …..

par **pygaer** Sam 31 Oct - 8:34

En cette journée funeste entre toutes, Pygaer s'était réveillé fort tôt. Il avait profité de la tranquillité de l'aube pour se promener dans le domaine de Bielle, la tête remplie de questions sans réponses actuellement. Les domaines ne seraient plus jamais pareils sans Louis, tout le monde s'en rendait compte. Après quelques instants, Pygaer rejoignit son quartier où il résidait depuis les derniers événements. Il revêtit son uniforme d'apparat et sortit en soupirant, la tête basse. Jamais il n'aurait cru devoir assister à cette cérémonie, Louis avait tout pour lui: jeunesse, force, prestance... Et voilà qu'il gisait à l'église dans l'attente de sa dernière demeure.

Pygaer arriva à l'église Saint-Michel. D'un signe de tête, il salua Eloêdyn, fidèle au poste, s'engouffra dans l'église. Il remarqua la duchesse Melisende, toute de blanc vêtu et alla lui témoigner ses respects. Ensuite, il alla saluer sa suzeraine et toutes les personnes présentes, puis silencieusement, il ressortit et rejoignit ses hommes aux côtés d'Elo. Au passage il gratifia Chartres d'un sourire triste et d'un signe de tête.Sans un mot, les deux hommes se regardèrent. Qu'y avait-il à dire ? Rien... une page du livre de Bielle venait de se tourner, une autre commençait...

par **Adrien** Sam 31 Oct - 9:33

On m'avait habiller en petit chevalier de Bielle, on m'avait même attacher ma ceinture en bois autour de la taille et on avait fait le voyage de Bielle à Saint-Michel. Maman était si triste... Je lui tenais la main ne comprenant pas tout. La devant l'autel de l'église il y avait papa allongé, il ne bougeait pas. Je lâchais la main de ma mère et couru vers mon père. La je le regardais les yeux remplies de larme, il ne bougerait sans doute plus jamais, je venais de tout comprendre.

Papa t'aime...

Puis comme un homme je regagnais ma place, non pas à côté de ma mère mes dans ses bras en pleurant.

par **karl de hasselt** Sam 31 Oct - 11:00

Karl arriva peu avant que débute la cérémonie, Rhiana a son bras; ils étaient fatigués, les traits tirés par la tristesse.

L'église était déjà pleine de monde, il se signa et prit place dans le fond; l'heure était à la prière, aux souvenirs.

Les gens continuaient à arriver, il allait être bien entouré notre ami pour son départ et le plus grand voyage qu'il n'a jamais fait.
Une pensée pour Sabotin qui devait souffrir en ce moment de la perte de ce fils qu'il aimait; comment pourrait il en être autrement?
toute sa famille et tous ses amis étaient dans la peine.

par **rhiana** Sam 31 Oct - 11:21

Rhiana entra dans la Chapelle, la fatigue, les larmes marquaient son visage, elle prit place auprès de son époux au fond de la Chapelle
Son ami était là, étendu , inerte, pourquoi la vie était -elle aussi cruelle
Méli entra, Adrien à ses côtés, l'enfant lacha sa mère et couru auroès de Louis, Rhia prit la main de Karl et la serra
Qu'Aristote vienne en aide à tous ici présent , qu'il aide Méli et sa famille à traverser cette épreuve, qu'il aide Sabotin a tenir le choc, que le Très Haut vieille sur eux et les guide
Elle baissa la tête , les larmes coulant de plus en plus, la main toujours serrée dans celle de son époux , elle pria pour le repos de l'âme de leur ami, leur frère , ...

par **Aelis** Sam 31 Oct - 12:54

Comment expliquer ce qu'elle ressentait ? C'était tellement plus que de la simple tristesse. Elle n'avait pas réussi à s'endormir, si ce n'est grasce à une potion qui la fit cauchemarder jusqu'aux alentours de cinq heures de matin. De là, elle s'était levée, et avait passé le reste du temps à tourner en rond dans son castel. Les servantes avaient fini par se réveiller, et l'avaient habillée tout de noir. Au moment de partir, elle embrassa une dernière fois Louise -elle n'avait pas eu le cœur à l'emmener avec elle- puis enfila une sombre cape doublée d'hermine, et une paire de gants.

Du haut de son cheval, elle redoutait tellement le moment de l'enterrement que bien que partie mille fois en avance, tant de tours et de détours firent qu'elle arriva juste à l'heure. Aussi, Aélis confia Santiago à Chartres, en profitant au passage pour serrer un instant les mains de son amie dans les siennes. Puis continuant sa route, elle gravit les marches de l'église. Sur le parvis, sa sœur, comme figée, incapable de faire un pas de plus. Sa vue lui brisa le cœur.

Elle mourrait d'envie de se jeter à genoux devant elle, et de la supplier de lui pardonner d'avoir été blessante, ou au moins d'oublier leurs querelles. Quelque chose cependant l'en empescha. Elle ne voulait profiter de la faiblesse de Mélie en ces instants, et obtenir un pardon qu'elle aurait par la suite regretté. Aélis mit donc ses désirs d'absolution de costé, et posa simplement sa main dans le dos de sa sœur.

On y va ?

Après tout, si elle ne voulait pas la voir, elle pouvait toujours l'envoyer paitre dignement. Avisant son neveu qui pleurait, elle ne put que lui adresser un pauvre sourire.

par **Tully** Sam 31 Oct - 13:06

Tully se présenta sur le parvis de la chapelle.
Il aperçut de nombreuses personnes dont la veuve, son sœur de l'OG Méli.
Il se dirigea vers elle et lui présenta ses condoléances sincères.

par Anabase Sam 31 Oct - 14:19

Les gens prenaient place peu à peu. La famille, les proches, les gens du domaine tous avaient grise mine. Ana se fondit dans la foule. Elle avait la gorge serrée et redoutait la cérémonie qui exarcerberait les émotions.
La duchesse était resplendissante malgré le deuil qui la frappait ... si jeune !
De voir le petit Adrien parlant à son père comme s'il pouvait encore l'entendre toucha la jeune femme. Elle baissa les yeux, priant pour que la vie puisse continuer malgré les changements qui seraient inéluctables.

par **Chartres** Sam 31 Oct - 14:26

En sortant elle salua Chartres d’un sourire et d’un hochement de tète, sa gorge trop nouée pour lui dire le moindre mot

Chartres revenue des écuries... resta un court instant sans bouger... Mélisende était là enfermée dans sa tristesse, la regardant sans mot dire... Cependant que dire en ces moments difficiles que le regard à lui seul suffisait à exprimer !... sourire de compassion, hochement de tête partagé, voilà... pour l'instant cela était suffisant... les mots, peut-être un jour, plus tard, si besoin...

Puis, toujours dans l'attente d'autres personnes arrivant qui à cheval, qui en coche, Chartres vit Pygaer, mine défaite, le pas lourd, qui sortait de l'église....

Au passage il gratifia Chartres d'un sourire triste et d'un signe de tête

Elle esquissa un hochement de tête qui se voulait être un salut. Les mots, là encore, n'étaient pas de circonstance !

Puis là, devant elle, sa chère Aelis...

Aélis confia Santiago à Chartres, en profitant au passage pour serrer un instant les mains de son amie dans les siennes

Chartres garda un moment ses mains dans les siennes serrées... les mots, pas nécessaires, restaient au fond de la gorge, le regard en disait assez long... Finalement, elles se lâchèrent les mains. Chartres prit Santiago et s'en retourna aux écuries.

par **syerry** Sam 31 Oct - 18:42

D'un visage complètement fermé, sa petite taille vêtue en simple apparat de circonstance, elle reste blottie contre son époux - les Chevaliers pénètrent le lieu Saint.

L'azurée de ses iris feront survol de tous ici présents en la chapelle. Mais ni sourire, ni moue de tristesse ne sera adressé à quelconque convives rassemblés. Que d'incompréhension miroitera en son bleu. La force n'y est plus - un autre être cher vient d'être rappellé à sa juste place auprès du Tout-Puissant. Grandement affectée des lourdes pertes, épuisée de son métier de tant d'années, et la fatigue de son état nouveau ressentie, la marraine de Louis échappe d'entre ses fines lèvres, un soupire qui en signifera long sur les émotions nichant en elle.

La main de la guerrière se resserre au bras de Jackdaniel's alors que ses yeux s'assurent sur le Père Neocor. Elle invite son tendre aimé, l'homme qui aura toujours été si fidèlement à ses côtés, de dévier leur trajectoire afin de se rendre jusque le Monseigneur de Bollengo.

Près de l'homme de foy, sans même lâcher le bras de Jack, elle s'incline devant lui et d'un signe de la tête, lui demande de bien vouloir rester près d'eux. Ensuite, sa voix se fait entendre d'un murmure...

Mon Père, cher Abbé Franc, prions pour lui - pour mon filleul ainsi que tous ses proches.

Tenant toujours solidement sur ses pattes, debout en mi-nef aux côtés de Jack et Neocor, elle baisse le menton. La marraine de Louis se fond sans tarder en une vague de prières ...

par **Sabotin de la Marche** Lun 2 Nov - 0:19

Sabotin arriva sur le parvis de l’église entouré d’un détachement de la garde franche. Il était précédé par des dignitaires de l’Ordre et évitait les regards indiscrets. Son maintien était resté sombre et pensif tout au long du voyage.

Pendant un très long moment il se laissa dériver…dériver dans un lointain passé, sous l’emprise des souvenirs de son fils qu’il chérissait. Un passé aujourd’hui informe et silencieux qu’il devait, sauf pour le sens qui restait à sa vie, tenter d’oublier.

Quand finalement il vit l’église, il se résigna à mettre pied à terre. Telle une énorme bête mélancolique, il hésita à monter les escaliers du parvis et resta un moment devant la porte, refusant d’y pénétrer.

Il demanda finalement à son écuyère de lui porter son épée et enleva ses éperons. Il n’arrêtait pas de répéter :

- Comment expliquer que je porte le deuil de moi-même...

Il entra finalement dans cette église, un peu voûté les yeux à terre, s’en remettant à la volonté du Très Haut...

par Iasvana Lun 2 Nov - 1:53

Iasvana était venue à pied. Sa route n'avait point été longue : elle était restée dans la ville de Biella depuis le décès du Duc.
Aujourd'hui, elle était seule : pas d'enfant, pas de filleule... La mort était quelque chose qu'elle ne souhaitait pas présenter à ses filles alors qu'elle commençaient à peine leur vie.

Elle arriva, fourbue, lassée. Les yeux secs de tristesse.
Au passage, elle salua la palefrenière qui s'occupait des montures. Comme tout un chacun, elle avait la figure un peu désolée.

La Signora entra dans l'église. Elle ne salua personne : tous étaient profondément plongées dans des pensées d'adieu qui ne concernaient qu'eux. Son regard glissa vers la Duchesse Mélisende et son coeur s'étreignit : elle éprouvait tant de compassion pour cette femme... Perdre son époux devait estre une épreuve des plus horrible.
A cette pensée (celle de perdre Lord), le coeur de Iasvana se serra de plus belle et son regard s'embua.

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