Re: Enterrement de Louis1er

par acar Lun 2 Nov - 3:02

Chevauchant moult temps, Acar arrisva devers la haute herse du lieu ou reposait le fils de son maistre. Il stoppa Orsan et mict pied à terre puis se fict ousvrir icelle.

Moult souvenirs remontaient en lui, en asvancant vers le parvis de l'église... Les derniers se situant en la cour des Miracles, ou pendant plusieurs mois, ils mirent le siège pour le lisberer finalement de la vile engeance qui l'avaict séquestré.

par **Nayame** Lun 2 Nov - 3:30

A la suite du Grand Maitre de l'OCF elle mit pied à terre, s'assura que les montures étaient bien prises en charge, salua Dame Chartres au passage, et le rejoignit sur le parvis pensant qu'il était prêt d'entrer. Cependant il était toujours là, devant la grande porte. Elle resta auprès de lui en silence, comprenant que trop sa peine. Elle la partageait bien plus qu'on ne pouvait l'imaginer, sans doute était il le seul à savoir. Bien d'autre la partageait, chacun à leur manière, à l'intérieur. Elle baissa les yeux pour retenir encore une fois les larmes qui menaçaient depuis le début du voyage. Après un long moment, il sembla se décider et lui remit son épée avant d'ôter ses éperons. Une phrase, une seule et simple phrase ébrécha la force et le courage qu'elle eut jusque là. Une larme glissa le long de sa joue. Délicatement elle l'essuya et se reprit. Resserrant ses doigts fins sur l'arme elle regrettait de ne pouvoir répondre à ses quelques mots prononcés.

Elle tapota machinalement sur les plis de sa robe d'un mauve sombre puis entra lorsqu'il fut prêt. Elle aurait voulu lui dire tant de choses. Elle aurait voulu le redresser et enlever ces poids invisibles qui pesaient sur ses épaules. Mais que faire, que dire à ce moment précis alors qu'ils longeaient l'allée menant au cercueil? Parfois on ne pouvait plus rien même si l'envie nous tiraille.

par **roi-lezard** Lun 2 Nov - 15:06

Ainsi soit t'il. Le jeune Louis avait finit par trouver le paradis solaire qui lui était si cher. Le cavalier qui remontait lentement le sentier vers la chapelle, les yeux perdus dans l'immensité du paysage offert par la contrée, se souvenait des nombreux moments passés en la présence du duc de Bielle. Des moments de liesse, mais des moments difficiles bien souvent. Il y avait eu l'alliance politique qui occasionna la montée du jeune duc sur le trône de Savoie, et les vives tensions avec l'opposition qui n'accepta pas sa défaite, les trahisons qui s'ensuivirent et déchirèrent le pays savoyard. Il y avait eu la campagne gênoise de la rédemption avec les fiers chevaliers de l'annonciade, quelques tenues d'ambassade difficiles et une convocation mémmorable au Saint Siège de Rome qui arracha un sourire nostalgique à messire Raoul.

Il laissa sa monture au dehors, pénétra dans le lieux saint. Il salua avec compassion les quelques regards qu'il croisa, et s'installa sur un banc du fond, dans un silence de recueillement.

par **Nokomis_chausiku** Lun 2 Nov - 17:04

Nokomis était arrivée devant la herse et avait hurler qu'on la laisse entrer,

Elle avait attendu quelques temps , qui lui parut interminable, lorsqu'enfin quelqu'un lui dit...

Dincan indiqua le chemin qui partait vers la montagne du doigt...

Par là bas ma dame, encore 5 km à faire et vous serez à Saint Michel ou à lieu la cérémonie

MERCI MON BRAVE ....J'Y FILE...!!!

Nokomis prit la direction indiquée, elle fit gallopper sa jument "Éclair de Lune", elles étaient fourbue toutes les deux, mais sa jument comme sa maitresse avaient la force d'aller puiser au plus profond d'elles-même la force pour continuer à avancer et, elles finirent par arriver en vue de la chapelle.

Á la vue de toutes les personnes ayant la mine défaites et habillées de blanc, Noko sentit que Louis, son ami était bel et bien partit rejoindre Aristote..
Elle se devait de l'admettre, et c'est les larmes aux yeux qu'elle mit pied à terre, laissant Éclair de Lune se reposer, et aller broutter l'herbe verte des montagnes de la Savoye. Elle l'avait bien méritée la pauvre....

Nokomis, salua les différentes personnes qu'elle rencontra sur le parvis de la chapelle..Elle ne connaissait personne à première vue, mais elle les soutenait tous, sachant comme le Duc de Bielle Louis était, avait été un homme droit , honnête, et généreux..

Nokomis entra dans la chapelle ..., elle alla droit vers l'épouse de Louis qu'elle reconnu, Louis lui en ayant parler longuement, lorsqu'il était à châteauroux...

En passant, elle vit son frère Karl et sa belle soeur Rhiana,elle leurs sourit sans sourire, le coeur n'y était pas, ils étaient déjà installés avec le reste de la famille...

Nokomis était, encore une fois, arrivée en retard.., cela devenait une mauvaise habitude dont elle devrait se défaire rapidement ...

Nokomis alla vers la Duchesse Melisende et de son petit garçon, les salua avec le respect dû à leurs rang et leurs dit:

Bonjour Dame, Nous ne nous connaissons pas, je suis Nokomis_chausiku de Satinka, Écuyère à l'Ordre des Templiers, soeur de Messire Karl de Hasselt, cousine des Messires de Rosslyn, je suis de Châteauroux, dans le duché du Berry, et c'est là que j'ai connus Messire le Duc Louis Votre époux.

Je ne voulais pas croire en cette tragédie, et c'est le coeur serré que je suis ici pour vous présenter toutes mes condoléances, ainsi qu'à votre jeune fils... au nom de notre village ...

Noko ne sû qu'ajouter, voyant la Duchesse et son petit garçon, elle regarda le petit, les larmes commençaient à monter, mais elle se devait d'être forte. Le petit avait déjà assez à endurer comme cela, ainsi que sa chère mère.......

Elle alla se receuillir un court instant sur le cerceuil du défunt, y posa sa main et lui dit en murmurant:

Repose en paix, mon cher ami...tu nous a quitter trop tôt..,j'aurais voulu pouvoir te connaître un peu plus....Tu laisses un grand vide pour nous tous ici...On ne t'oubliera jamais,..

Qu'Aristote te garde en nos mémoire...

Nokomis ôta sa main du cerceuil fit demi tour et remonta l'allée, tête baissée, elle alla se placer dans le fond de la chapelle, et attendit le début de la cérémonie...Elle préféra cet endrait, pour se fondre dans la masse de la foule...Simplement, car elle estimait ne pas trop avoir sa place parmis toutes ces personnalités et amis fort proche...

par Jacob Lun 2 Nov - 17:15

Nombreux furent les gens à passer la porte de la Chapelle, celle-ci serait bientôt plus que comble. La jeune Eleanor entra la mine déconfite. Elle alla s'assoir aux côtés de son père.

(HRP: poste pour faire entrer Eleanor dans le RP, car la joueuse n'a pas d'accès internet jusque jeudi)

par **aurelien87** Mar 3 Nov - 2:04

Enterrement de Louis1er - Page 2 Caross10

Le carosse de l'archevêque de Bordeaux entra dans la cour du chateau. Il amena le jeune prélat dirrectement devant les marches de la chapelle. Les traits passablement ftiqués, Aurélien descendit et gagna la chapelle. Sans mot dire, il alla s'installer, faisant un signe discret aux personnes qu'il connaissait. Son moral était bien entammé. Les différents décès de la famille l'avait ébranlé, et, venant juste d'enterrer son propre père, il venait maintenant à celui de son cousin. les voies du Très Haut étaient décidément impénétrables.

par **Kekione** Mar 3 Nov - 17:46

KEKIONE avait longuement hésité à se rendre à Bielle.
Le vieil homme détestait les enterrements... surtout quand le mort était plus jeune que lui.

En s'approchant de la chapelle, il vit que celle-ci était quasiment pleine.
Ceci l'arrangeait bien.

Il trouva une grosse pierre à quelques distances de là d'où il distinguait bien la porte de l'église. Il s'assit.
Il rabattit les pans de sa couverture sur ses jambes... et resta là, à rêvasser.
Il se souvenait de leurs premières rencontres. Il avait dessiné son costume de mariage. Il s'était soutenu l'un l'autre dans les grands débats avec la hérauderie impériale.
Le vieil homme se rappelait l'impatience et la fougue du jeune homme, son envie de voire le monde... tout le monde.

Il leva les yeux au ciel et se prit à murmurer.

Adieu Louis !
Que ton existence actuelle soit plus calme et plus heureuse que celle que tu as eu sur cette terre.

par **Eddo Puègmirol** Mar 3 Nov - 18:09

Il parait que les grive chante encore. Il parait que le vent joue encore dans les branche dénudé des foret de feuillu. Il parait que les ours font leurs derniers repas aux abords des alpes. Il parait que la lumière cristalline joue de ses reflet sur les lacs et que le bleu du ciel n'est jamais aussi beau qu'en se moment.

Il est vrai qu'Eddo arrive devant la chapelle, monter sur un Rêveur étrangement calme. Il démonte et reste là figé devant l'édifice, ne dit rien, ne voit rien. C'est Rêveur qui le ramène du monde des esprit en le poussant du museau, Eddo lui sourit, lui caresse la tête, puis soupire, il entre tandis que Rêveur s'approche des pouliche des carrosses.

Il est vrai qu'Eddo ne salut personne, se met contre une colonne et regarde sans voir, entend sans écouter, sens sans ressentir, ombre de lui même, sans consistance le duc est là.

par **Chartres** Mar 3 Nov - 19:39

Chartres encore et toujours à la recherche de montures à mener à l'écurie vit un vieil homme assis là scrutant la porte de l'église perdu dans ses pensées

Il trouva une grosse pierre à quelques distances de là d'où il distinguait bien la porte de l'église. Il s'assit.

. Elle s'approcha de lui et lui adressa la parole doucement pour ne point l'effrayer...
- Bonjour messire... il est vrai qu'en ce jour funeste l'église est pleine à craquer... mais assis là sur cette pierre n'allez-vous point fatiguer ?
Elle le regardait d'un air doux, puis soudain un bruit de sabots la fait se retourner... Messire Eddo apparaît tout enfermé dans une tristesse palpable... le manège du cheval, cependant, lui tire un sourire. Elle fait un petit salut de la tête au vieil homme et s'en va vers les chevaux afin de s'occuper d'eux.

par **Mélisende** Mar 3 Nov - 23:58

aelis était arrivée derrière elle, et la poussait doucement, elle n'avait pas envie d'avancer, mais il le fallait, elle ne pensait plus au leur différent, elle était bien loin de toutes chose réelles.

une dame de se présenta devant elle, une écuyère des templier, la duchesse devait ressembler à un fantôme, elle en était pas loin au niveau de la couleur, elle ne lui répondit que par un sourire et un hochement de tete, c'était la tout ce qu'elle pouvait faire.

Les gens semblaient bien mornes et triste, elle avanca encore un peu, toujours un peu plus loin dans l'allée, elle se retourna pour ne pas voir, elle ne voulait pas voir. Elle se rendit compte que la chapelle s'éait bien remplie. Combien de temps avait elle mis pour parcourir ce couloir?

C'est la qu'elle vit un voile blanc devant ses yeux et tomba sur le sol, mais pas inconsciente.

par **Kekione** Mer 4 Nov - 10:14

KEKIONE sourit à la jeune palfrenière mais ne répondit point.
Il la regarda faire avec les chevaux.

par **Aelis** Mer 4 Nov - 13:20

Très lentement, elles avaient progressé dans l'allée pour arriver jusque devant l'autel. Et puis d'un coup, la main qu'elle avait dans le dos de Mélie ne soutint plus que du vide. La Duchesse s'était écroulée au sol.

- Mélie !

En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, Aélis était agenouillée en plein milieu de l'église, une main sur le front de sa sœur, l'autre main glissée dans la sienne.

- Mélie chérie, tout va... Tu t'es fait mal ?

Il aurait été totalement stupide de lui demander si tout allait bien, la réponse négative aurait cinglé. Avec une extresme douceur, elle lui tendit la main, afin qu'elle puisse se relever. Lentement, elle s'approcha d'elle. Sa prime intention aurait été de lui murmurer quelques paroles réconfortantes, mais telle qu'elle connaissait sa sœur, aucune parole quelle qu'elle soit n'aurait pu alléger sa peine. Alors Aélis fit une chose assez surprenante. Elle s'imagina ce qu'Eddo aurait dit à Mélisende. Peut-estre tapait-elle totalement à costé, mais elle tenta quand mesme.

- Mélie, tout le monde te regarde... Ce n'est pas en refusant de rentrer dans l'église que Louis reviendra. Mon coeur, je suis désolée de te brusquer, mais il serait temps d'affronter sa mort en face. Ce n'est pas lorsqu'il sera enterré qu'il faudra te rendre compte que tu as envie de le regarder une dernière fois, de lui faire un dernier adieu... Pense à Adrien. Il n'a plus de père, doit-il également voir sa mère s'effondrer ? Relève-toi, et fais honneur à Louis, une dernière fois. Il n'aurait pas aimé te voir dans cet état.

Elle s'étonnait elle-mesme d'avoir pu prononcer ces paroles... Mais comment réagirait Mélisende ? Cela elle l'ignorait encore, elle se contenta de chercher à croiser son regard.

- Ma Mélie... Quoi que tu fasses, je serai toujours avec toi. Nous sommes sœurs après tout, rien n'est plus fort que les liens du sang...

par Iasvana Mer 4 Nov - 23:05

Iasvana regardait les visages. Ceux là avaient des cernes, ceux là les lèvres rouges... Ceux là les lèvres gercés et ceux là étaient neutres. D'autres étaient tristes. D'autre bien plus que cela.
Elle voyait sans voir. C'était comme une façon de s'occuper l'esprit. Parce que lorsque l'on est une femme, on pleure pour un rien, c'ets bien connu... Un rien... Iasvana, tu pense à n'importe quoi ma pauvre.

Un fratras, quelque part. La miresse sors de sa torpeur, regard autour d'elle. Là, devant l'autel, deux femmes au sol. Iasvana les voit bien : l'allée est déserte, elle a donc vue directe sur la scène. C'est la Duchesse. Elle est tombée.
La médecin ne se lève pas, mais elle reste sur le qui-vive, preste à intervenir. Elle ne se lève pas, car elle comprend la douleur. Comprendre la douleur... chose horrible.

Les souvenirs refont surface. Les larmes coulent. Mélisende, soyez forte... Aelis, aide là... Une soeur, une soeur, c'est plus que tout au monde.

par **Ecaterina de Sevillano** Mer 4 Nov - 23:33

La Cardinal qui venait enfin d'achever son voyage depuis Besançon descendit discrètement de son coche puis tout en se dirigea vers la chapelle pensait à son ami Louis.

Elle ne l'avais connu que tardivement mais l'avais de suite aimé, lui l'homme d'amitié, de cœur et de bonté.

Arrivée de la chapelle, elle vit Meli qui semblez envahie par la tristesse. Elle s'approcha d'elle puis posa tendrement la main sur son épaule droite:

Dieu connait la tristesse qui siège en ton cœur ma fille. Il saura t'aider dans cette épreuve.

Puis, tout en la regardant tendrement, ajouta:

Nous attendrons que vous puissiez avancer avant de commencer. Prenez votre temps.

par **JackDaniel's de Rosslyn** Jeu 5 Nov - 11:25

Jack et Syerry étaient venus rendre un dernier hommage à un grand homme. Quel malheur que de perdre la vie si tôt. Ils étaient tous deux attristés par ce départ précipité. Jack et Syerry présentaient leurs sincères condoléances à leur ami Sabotin de la Marche. Ils pensaient également à la Duchesse Melisende qu'ils iraient voir un peu plus tard pour ne pas la bousculer.

par **Nokomis_chausiku** Jeu 5 Nov - 15:57

Après avoir rendu un dernier hommage à son ami, Noko retourna à peine dans le fond de l'église, lorsqu'elle vit la veuve de son ami s'écrouler.

Une Dame s'accroupit à ses côté, elle lui ressemblait, et Noko su que c'était la soeur de Dame Melisende.
Nokomis allait la secourir, mais se ravisa, la voyant se relever péniblement à l'aide de sa soeur.

Noko comprenait très bien ce qu'elle devait endurer, surtout rester digne, rester forte devant tout le monde, mais surtout être forte pour son petit garçon...

Nokomis, restait en retrait et attendit le début de l'oraison.....

par **Isomer** Ven 6 Nov - 23:56

"Tien d'après que l'Duc de Bielle il est mort" Lors qu'Iso avait entendu ses mots se soir là dans la taverne, son visage c'était refermé et sa respiration avait ralenti. Il en était sorti sans même terminé sa bière et avait filé tout droit vers Bielle.

Louis mort ce n'était pas possible, qui était si intelligent et si mature pour son age. Iso se souvient de ses semaines passées à Espalion ou Sab et Elo l'avait chargé de le garder alors que c'était plus Louis qui gardait Iso que l'inverse. Il avait fait du chemin se p'tit, il était devenu duc et cela avait toujours impressionner Iso. Et puis Louis avait toujours été généreux et aimant envers Iso, bien que souvent celui si pouvait être lourd Louis ne disait rien. Un brave garçon qui aura fini par aller rejoindre sa maman.

Cette fois si Iso ne c'était pas perdu et en même temps n'avait pas prêté attention au trajet et avait marché toujours tout droit en rependant mélancoliquement à son ami.
Une fois devant l'Eglise il respira un bon coup, la dernière fois qu'il était venu c'était pour Titca. Il entra alors.

A l'intérieur se trouvait de nombreuse personne, parmi elles Iso en reconnu quelques unes comme Sab, Arthur et Méli qui se trouvait devant, il décida d'aller les saluer. Au passage il remarqua la présence de Naya, Aelis, Tully et Chartres qu'il salua d'un signe de tête. Une fois devant l'autel Iso s'inclina, puis il alla saluer la famille pour leur dire sa tristesse et ses sincères condoléances. Isomer se retourna et aperçut Syerry avec Jack. Il parti à leur rencontre.

Bonjour tit' Girouette, j'aurais franchement aimé que nos revoyures se fassent en de meilleurs conditions.

Iso serra la main de Jack et prit Sy dans ses bras avant de s'assoir au prêt d'eux.

par **Mélisende** Mar 10 Nov - 23:40

La duchesse s'était relevée aidée, seule c'était chose impossible, sa tête lui tournait encore. La douleur, oui sans doute, devait accroitre les effets, mais la, elle était plus en proie à un de ses malaises de début de grossesse.

Des mot que eddo lui même aurait pu prononcer, voila qui lui arracha un sourire. Elle se doutait que le duc n'"tait pas loin et que comme à l'accoutumée dans ce genre de situation il resterait bien silencieux sans que personne ne le remarque.

Elle ne répondit à rien, chuchota juste à aelis pour qu'elle comprenne

c'est le bébé, mais ca va

Elle patienta une dizaine de minutes avant de finir sa course et de s'assoir tranquillement à sa place.

toutes mes ecxuses votre excellence, poursuivez

par Arthur Mer 11 Nov - 7:11

Arthur n'avait pas remarqué ce qu'il s'était passé, il était trop perdu dans ses songes, il revoyait les bons moment passés avec Louis, il voulait les graver à jamais dans le fond de son âme et ne plus les lâcher. Engoncé dans ses vêtures il était comme à l'extérieur du monde réel, quelque part entre le rêve et le cauchemar, indifférent à tout ce qui allait se produire dans un avenir très proche. Toujours adossé à son mur, il soupira profondément...

par **Aelis** Mer 11 Nov - 15:12

Ah oui, bien sûr, le bébé...

Tendrement, elle l'aida à se relever, et la conduisit jusqu'à sa place. Et elle s'installa non loin, preste à intervenir au moindre signe de faiblesse de Mélisende.

Un instant, elle se retourna. Tant de gens étaient présents, et elle se rendit compte qu'elle n'en connaissait peut-estre pas la moitié. Ahh, Louis... Elle regrettait de ne pas l'avoir connu encore mieux...

Avec émotion, elle se rappela de sa joie le jour où elle lui avait amené son fils, dans le Berry... On aurait dit que le Soleil brillait uniquement pour lui, ce jour là. Mais aujourd'hui, il l'avait définitivement rejoint...

Elle avala difficilement sa salive. A sa droite, Arthur. Elle n'osa même pas aller le déranger, aller glisser sa main dans la sienne, comme elle l'avait pourtant fait auparavant. Elle ignorait pourquoi, mais elle avait l'impression qu'un mur invisible s'était érigé entre eux.

par DiacreArtmaniak Dim 15 Nov - 20:37

Artmaniak finissait de mettre sa tenue d’apparat, il arborait toujours sa petite médaille de baptême que son Parrain Hobb lui avait offert.

Il envoya Don Camillo sonner la Cloche

<<<DING>>><<<DING>>><<<DING>>><<<DING>>><<<DING>>>

Enterrement de Louis1er - Page 2 Cloche10

Enterrement de Louis1er - Page 2 Cloche10

Entrez !!! Mes biens cher frères et sœur, entrez !!!
Les épais murs de l'église faisait résonner son « Entrer ».

Enterrement de Louis1er - Page 2 Bienve10

Très chers paroissiens et paroissiennes ,

Bienvenus dans la maison du Très Haut .

Entrez et venez vous reposer le coeur et l'esprit .

Que la paix de Christos et la sagesse d'Aristote soient sur vous .

Après être entré dans l'église, le cercueil est déposé devant l'autel, on peut déposer des fleurs et des cierges autour, une petite corbeille est laissée à l'entrée afin de reccueillir les dons pour les mendiants.

par DiacreArtmaniak Dim 15 Nov - 21:18

Après un court accueil, Artmaniak fit procéder aux quatre signes, qui sont : Le signe de la lumière (moi), Le signe de la foi (moi), Le signe des amis (qui doit/veut apporter les corbeilles de l’amitié?) Et enfin Le signe de la mémoire (qui doit/veut faite une éloge funèbre après moi?)

il se plaça devant l'autel et fit un signe de croix vers l'autel puis se tourna vers les fideles et particulierement vers la veuve et les proches

Aujourd’hui bon nombre d'entre nous ont a affronter une terrible épreuve. Je vous demanderais, à tous vous fideles Aristotéliciens d'être le plus possible à l'écoute de sa veuve Melisendre et à ses amis.
L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Quelle éclaire maintenant la route de notre grâce Louis Ier et qu'elle le conduit maintenant au Royaume de Dieu ! Pour une éternité paisible !

les enfants de coeurs se mirent à allumer en silence les cierges autour du cercueil

par DiacreArtmaniak Lun 16 Nov - 12:16

les enfants de coeurs se mirent à allumer en silence les cierges autour du cercueil

Notre Grâce LouisIer par ces cierges nous t'apportons la lumière. Symbole de notre paradis au soleil. Puisse-t-elle te guider vers le elle.

Armaniak se dirigea vers l'ambon et commença alors par une parole reconfortante

C’est un constat permanent, mais qui, à chaque fois émerveille : la liturgie parle au cœur de celui qui se met à l’école de l’enseignement d’Aristote.

Si Notre seigneur Aristote nous a libères, c’est pour que nous soyons vraiment libres. Le vent nous souffle souvent des idées de liberté. Et ce mois de Novembre nous le montre encore comme chaque année, comme le mois de decembre à venir nous le confirmera sans contrainte. Le soleil tranquille, le travail qui se relâche, la pression quotidienne qui diminue, oui, nous nous sentons libres. Mais, attention ! Que cette liberté ne soit pas prétexte pour satisfaire votre égoïsme.

La liberté qui s’offre à nous, c’est celle d’un plus grand déploiement de l’amour. Puisque la tension est moins grande, c’est le moment de faire attention aux autres, de prendre du temps gratuit avec son conjoint, ses enfants, ses parents, ses amis, de faire attention à ses collègues, de les écouter, de leur laisser le temps d’être eux même, de ralentir le pas durant ses déplacement et de regarder autour de soi.

Vivez sous la conduite de l’Esprit de notre Sauveur. Les fruits de l’Esprit son joie, paix, patience, bonté, bienveillance… Toutes choses qui se reçoivent dans la prière quotidienne.

Donnez gratuitement, le Très-haut est amour.
Si tu as l’amour tu possèdes Dieu, et si tu possèdes dieu, que te manque-t-il ? Que possède le riche s’il n’a pas l’amour ? Que manque-t-il au pauvre, s’il a de l’amour ? Peut être penses-tu qu’il est riche celui dont le coffre est plein d’or, et pauvre celui ont la conscience est remplie de Dieu ? Tu as tort, car il est vraiment riche, celui dans lequel Dieu daigne habiter. Quelle bonne action ne pourras-tu pas faire si tu es digne de porter en ton cœur la source de tout bienfait ? Quel adversaire craindras-tu si tu mérites d'avoir Dieu en toi comme roi ?

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

Voilà la Bonté du Seigneur
Par la grâce d’Aristote,
Par le sacrifice de Christos,
Par la résurrection, par la Puissance du Saint Esprit, à l'œuvre en ce monde.

Ainsi le corps de Notre Grâce Louis Ier retournera poussier mais son âme ressuscitera à la droite du très haut.

puis il se trourna vers le cercueil, se rapprocha et déposa une petite croix sur celui-ci.

nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle

L’un des amis du défunt apporte la corbeille de l’amitié

par Jacob Lun 16 Nov - 12:22

Les cloches s'étaient misent à sonner. Un diacre venu avec la princesse de Cologne prononcerait la messe. Il parlait d'une voix claire et limpide. Jacob écoutait avec attention et respect l'office de son maître. Et dire qu'il aurait préférer partir en premier. Mais Dieu en avait décidé autrement.

Le Diacre avait expliqué ce qu'il adviendrait de Louis après la mort. Et il avait remis sur son coeur une croix Aristotélicienne.

par **Aelis** Lun 16 Nov - 19:50

En mesme temps qu'elle guettait tout signe de faiblesse de la part de Mélisende, elle observait également l'officiant, qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Il devait par Dieu seul sait quel moyen lui communiquer l'instant où elle devrait s'approcher du cercueil de Louis, pour y déposer la couronne de fleurs qui attendait un peu plus loin. Et au moment où elle crut percevoir quelque chose, elle se leva, et alla chercher ladite couronne dans les mains du sacristain, un certain Don Camillo. C'était elle qui en avait choisi la composition. Des lys, pour la pureté du cœur de Louis, des edelweiss, pour la Savoye, quelques roses blanches, des camélias, et une foultitude d'autre fleurs, toutes blanches, dont elle ignorait le nom aux consonances latines. Dessus était posée une sorte de bannière, sur laquelle ils avaient fait rédiger : "A un ami bienaymé". Sobrement, sans plus de fioritures ou de dorures, Aélis ne l'aurait pas supporté. Elle avait à cœur que tout reste sobre. Oui, c'était le mot, et aucun autre n'aurait convenu.

A pas lents, elle s'approcha du cercueil, et y déposa la couronne. De ses longs doigts blancs, elle caressa l'espace d'un instant le bois, c'était sa manière à elle de lui dire adieu, et de lui souhaiter un bon voyage...

La mort dans l'asme, elle retourna à sa place.

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