Promenade dans les alpages
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Promenade dans les alpages
Trois silhouettes marchaient sur le chemin menant à la prairie, première étape de la transhumance. Les vaches étaient déjà plus haut.
Le silence régnait, seuls quelques oiseaux chantaient.
La Duchesse Azalée portait dans ses bras un nouveau né de quelques semaines, il dormait. La nourrice suivait, portant un tissu de soie destiné à couvrir le bébé en cas de froid.
Bertrande suivait, tirant un âne portant deux grands paniers dont l'un contenait du pain blanc, un morceau de Tome des Bauges ainsi que des flasques d'eau et de vin blanc de Savoie, et l'autre un grand tissu de drap et des linges pour emmmailloter Charles-Marie.
Azalée voulait que son enfant respire les senteurs des alpages vivifiants des Bauges: son héritage. Elle s'arrêta, ayant repéré un coin de prairie: des rochers plats pourraient servir de sièges, tandis qu'un sapin ferait un peu d'ombre salutaire. La vue était magnifique,
L'enfant qui n'était plus bercé pare la lente marche de sa mère se réveilla.Il poussa un petit cri de surprise, puis s'époumona soudain, n'écoutant sans doute que son ventre qui criait famine. Azalée sourit, puis regarda la nourrice:
Asseyez-vous sur le rocher, ma fille. Je crois que Charles Marie a faim.
la jeune femme qui avait pris le relai de Dame Iasvana, qui avait eu la générosité d'allaiter Charles-Marie les premiers jours de sa vie, avait déjà laissé son petit garçon de deux ans au village, à la garde de sa mère.
Oui madame.
La nourrice s'assied, Azalée lui mit son enfant hurlant dans les bras. Ce dernier trouva vite le sein que lui présentait la nourrice après avoir délacé son corsage. Le nourrisson tétait goulûment. Azalée le regardait en souriant, elle était rassurée sur son fils, il profitait bien. Le lait de la nourrice était à son goût.
Pendant la tétée, Bertrande avait étendu le drap, puis disposé dessus le panier contenant les provisions.
Le silence régnait, seuls quelques oiseaux chantaient.
La Duchesse Azalée portait dans ses bras un nouveau né de quelques semaines, il dormait. La nourrice suivait, portant un tissu de soie destiné à couvrir le bébé en cas de froid.
Bertrande suivait, tirant un âne portant deux grands paniers dont l'un contenait du pain blanc, un morceau de Tome des Bauges ainsi que des flasques d'eau et de vin blanc de Savoie, et l'autre un grand tissu de drap et des linges pour emmmailloter Charles-Marie.
Azalée voulait que son enfant respire les senteurs des alpages vivifiants des Bauges: son héritage. Elle s'arrêta, ayant repéré un coin de prairie: des rochers plats pourraient servir de sièges, tandis qu'un sapin ferait un peu d'ombre salutaire. La vue était magnifique,
L'enfant qui n'était plus bercé pare la lente marche de sa mère se réveilla.Il poussa un petit cri de surprise, puis s'époumona soudain, n'écoutant sans doute que son ventre qui criait famine. Azalée sourit, puis regarda la nourrice:
Asseyez-vous sur le rocher, ma fille. Je crois que Charles Marie a faim.
la jeune femme qui avait pris le relai de Dame Iasvana, qui avait eu la générosité d'allaiter Charles-Marie les premiers jours de sa vie, avait déjà laissé son petit garçon de deux ans au village, à la garde de sa mère.
Oui madame.
La nourrice s'assied, Azalée lui mit son enfant hurlant dans les bras. Ce dernier trouva vite le sein que lui présentait la nourrice après avoir délacé son corsage. Le nourrisson tétait goulûment. Azalée le regardait en souriant, elle était rassurée sur son fils, il profitait bien. Le lait de la nourrice était à son goût.
Pendant la tétée, Bertrande avait étendu le drap, puis disposé dessus le panier contenant les provisions.
Azalée de Cernex- Duchesse
- Messages : 248
Date d'inscription : 13/04/2009
Re: Promenade dans les alpages
Azalée ne se lassait pas de regarder son enfant. Elle le trouvait magnifique! Elle attendait impatiemment qu'il fasse son premier sourire.
La tétée se terminait, Charles-Marie laissa le téton, repu, en poussant un soupir de satisfaction. La nourrice referma son corsage, souriant.
L'enfant ne tarda pas à pousser un rot bruyant, manisfestant en celà sa satisfaction d'avoir bien bu.
Ecoutez, votre grâce, comme il est content! dit la nourrice en riant.
La tétée se terminait, Charles-Marie laissa le téton, repu, en poussant un soupir de satisfaction. La nourrice referma son corsage, souriant.
L'enfant ne tarda pas à pousser un rot bruyant, manisfestant en celà sa satisfaction d'avoir bien bu.
Ecoutez, votre grâce, comme il est content! dit la nourrice en riant.
Azalée de Cernex- Duchesse
- Messages : 248
Date d'inscription : 13/04/2009
Re: Promenade dans les alpages
Azalée sentait sa tristesse s'envoler lorsqu'elle était avec son fils. Le nouveau né était sa force de vivre. Elle s'émerveillait de jours en jours en s'occupant de son enfant.
elle aurait souhaité s'en occuper seule mais cela était impossible. Une duchesse ne donnait pas la tétée, et les servantes s'occupaient des changes et de la toilette du petit.
Elle tenait cependant à passer du temps avec lui, le promener.
L'enfant reconnaissait sa mère, la suivait du regard, se calmait lorsqu'elle le prenait dans ses bras.
Azalée prit l'enfant dans ses bras, le berça.
elle aurait souhaité s'en occuper seule mais cela était impossible. Une duchesse ne donnait pas la tétée, et les servantes s'occupaient des changes et de la toilette du petit.
Elle tenait cependant à passer du temps avec lui, le promener.
L'enfant reconnaissait sa mère, la suivait du regard, se calmait lorsqu'elle le prenait dans ses bras.
Azalée prit l'enfant dans ses bras, le berça.
Azalée de Cernex- Duchesse
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Date d'inscription : 13/04/2009
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