Re: Les Jardins de Bielle.

par **Meolyn** Mar 19 Mai - 22:16

Meolyn avait apprécié chaque secondes de ce que Lolocax venait de faire , et silencieuse , elle le serra dans ses bras , abandonnant son visage dans son torse .Si Meolyn etait grande pour une femme , Lolocax etait d'autant plus grand et la tête contre lui , elle écoutait les battements rapides de son coeur .lls restèrent là , dans cette étreinte qui parut des heures et Meolyn dit d'une voie étouffée , comme si elle se réveillait d'un long sommeil : Je suis impatiente de voir votre repère

par lolocax007 Mer 20 Mai - 9:35

Si une fine pluie ne les avait pas fait revenir à la réalité, Meolyn et Lolocax seraient restés ainsi des heures, rien ne semblait plus exister autour d'eux, cet instant était à eux; Lolocax est un solide gaillard, il prit sa délicieuse amie dans ses bras lui sussura à l'oreille: Vos désirs sont pour moi des ordres ma douce. et l'emmena à travers la ville fortifiée vers les petites rues ou se trouvait la modeste maison de Lolocax; il poussa la porte du pied et ils entrèrent dans la bicoque.

(changement d'endroit)

par **Elva.** Ven 29 Mai - 17:08

[quelques jours plus tard]

Besoin de repos, besoin de se retrouver.

La chaleur des derniers jours, l'empressement des préparatifs du mariage, le mal à la folie de mon ami Pygaer, la préparation avec mon parti politique pour les élections,la mort de ma mère...OUI, surtout la mort de ma mère qui me faisait découvrir mon père que je n'avait jamais vue avant...

J'avais besoin de repos, j'avais essayé de me calmé au thermes chaudes de Salin les bains mais voilà que mon fiancé était vite venue me sortir refusant qu'on me voit me reposer ainsi, en chemise longue, dans les eaux chaudes et réconfortantes.

La seule solution qui semblait me rester était cette endroit où les fleurs pouvaient m'écouter et devenir mes amies.

Je marchais sans prendre garde où j'allais m'arrêtai pour regarder l'eau, monter des collines, bouger pour réfléchir sans cesse. J'étais et je suis encore la cause de la mort de ma mère, cela me restait gravé en tête, personne ne me l'avait dit, mais je me sentais ainsi. Je l'avais épuisé par ma maladie et elle en était maintenant morte.

Elle avait tant et souvent réclamé mon père pendant ses dernières heures de souffrances et je n'arrivai pas à ouvrir les yeux, l'entendant fiévreuse et endormie à mes côtés, se refusant de laisser sa petite partir.

Cependant je remarquai une chose autre qui la bouleversait, elle nommait le nom de ses frères de cœur, deux hommes pour qui elle aurait tout donné en amitié: Phelim et Fablitos. Je n'avais jamais pus voir ni l'un, ni l'autre mais ma mère me caressait toujours la joue quand elle parlait de ses "frères".

Tout comme mon père ils étaient des idées fantomatiques, je n'avais aucune façon de savoir à quoi il ressemblait, ni même ce qu'ils aspiraient. Seul les nouvelles de mon frère ainé me décrivait comment notre père était.Je l'avais mainte fois imaginé et voilà maintenant à la mort de ma mère il y a quelques heures pour moi, mais quelques semaines ou jours pour les autres. J'avais connu cette homme qui m'avait créer, il était mieux qu'en mes songes et rassurant.

À peine la rencontre fait qu'il me dit m'avoir promise en mariage, savait-il le secret me rongeant? Croyait-il lui aussi que j'étais la cause de la mort de ma mère? Je me devais de ne pas pensé à cela ni en se moment ni jamais.

La seule personne à qui je pus me confier fût Pygaer ami sincère. Nous étions rongé de la même douleur et le soutenir m'aidait à me soutenir aussi. Me penchant sur ses ennuis, j'oubliai les miens cela m'était précieux et agréable. Voilà que sa dame revenait, avec soulagement mais crainte en mon coeur encore une fois.

Je me laissai donc emporté dans les préparatifs du mariage, me changeant les idées apprenant à connaitre mon future mari et découvrant la douceur du velours qui caresse les cœurs amoureux. Mais mon mari était un homme âgé, il avait 36 ans et moi 16, ce qui fit que tout ses préparatifs l'épuisèrent rapidement et que ma jeunesse étourdissante et débordante d'énergie n'aida pas en se point. Nous dument alors retarder le mariage encore un peu le temps qu'il se repose pour la grande soirée et la fête qui vient avec.

Mon fiancé enrhumé se reposant, Pygaer retrouvant sa dame, mon mariage retarder mais organisé...Il me restait la politique, mais voilà tout mon travail en politique était terminé et j'avais aidé les autres à terminer le leurs. Je ne pouvais plus rien faire que d'attendre que la tête de liste affiche. J'avais fait beaucoup de broderie et terminer la couverture de bébé destiné à Melisendre et Louis.

Voilà de quoi donner des heures de réflexions sans regarder où je mettais pieds et les chemins empruntés. Dans un élan de retour à la réalité je regardai autour de moi...et je me retrouvais pas du tout. Sans paniquée je m'assit au sol puis me coucha afin de regarder le ciel. Je m'endormis doucement, ce qui me réveilla en premier fût le frisson de la froideur du soir, puis le ronronnement bourdonnant d'une mini boule de poil au côtés de ma tête.

-Hé, bien toi aussi tu es perdue mon mignon?

Le chat lui répondit d'un doux coup de tête puis se blotti plus profondément en son coup et ses cheveux.

-Oui, tu as froid et toi aussi tu as perdue ta maman. Nous sommes donc dans la même situation mon pauvre ami.

J'avais peine à endurer la froideur sur mes épaules et je frissonnai. J'enlevai donc mon jupon pour le mettre autour de mes épaules. Je posai mon dos sur une pierre, on m'avait toujours indiqué : Lorsque tu es perdue et que la pénombre arrive, ne bouge pas.

Je mis le chaton au chaud dans mes bras,(enfin pour ce qu'ils avaient de chaud)...Puis le désir de sommeille me prit fortement. Le picotie de la froideur et du vent, l'engourdissement doux de mes jambes, je sombrai dans le sommeil.

Le chaton comprenant la situation se mis à miauler de tout ses forces pour me réveiller. Cela me faisait prendre confiance quelques secondes mais pas au point d'ouvrir les yeux..Puis je ressombrai, endormit par le froid qui envahissait mon corps et laisser enfin tout pensées de côtés.

par **pygaer** Ven 29 Mai - 21:02

Pygaer déambulait dans le jardin botanique. La vie lui semblait soudain plus douce. Il adorait cet endroit qui recelait des plus belles fleurs que l'on puisse trouver dans les environs. Le soir tombait et le soleil couchant ajoutait à la beauté et au calme de l'endroit. Pygaer se promit de faire découvrir cet endroit à Ana mais pour l'instant, celle ci se reposait. Il vit un banc et y prit place. Il adorait ce moment entre chien et loup, ce doux parfum exhalé par les milliers de fleurs, le bruissement du vent dans les feuilles, le hululement des hiboux se préparant à la chasse, le miaulement d'un chat à la recherche de sa maman...... heu comment, un chat ? à Bielle? et dans le jardin botanique encore bien?

Pygaer se dit que quelque chose ne tournait pas rond. D'ailleurs le chat ne cessait de miauler, signe de détresse on ne peut plus évident. Pygaer se leva, et commença à avancer parmi les parterres de fleurs se fiant à son oreille et également à sa carte qu'il avait lui même dressée et qui représentait un plan du jardin. Il avançait rapidement, sûr de son ouie. Les miaulements devenaient plus forts, plus rapprochés aussi. Il accéléra le pas et au détour d'un xième parterre, il tomba ....sur ledit chat mais pas uniquement sur lui. La bête était couchée dans les bras d'Elva, future épouse de messire Occorax. Elle s'était placée dos contre la pierre, semblant endormie, son jupon recouvrant ses épaules. La jeune fille semblait cependant transie de froid et ne réagissait plus aux ronronnements du châton.

Ce dernier en voyant Pÿgaer arriver, lui lança un miaulement plaintif comme pour lui demander de se dépêcher de venir. Pygaer se hâta vers la fiancée d'Occorax et constata que celle-ci, était légèrement vêtue, trop légèrement pour faire face à la froideur de la nuit. Il ôta sa cape et la déposa sur Elva et le chaton qui s'amusa à chasser les cordons de la cape. Pygaer s'agenouilla à côté de la damoiselle et la secoua doucement par le bras

Damoiselle Elva? Que faites-vous ici? Réveillez-vous donc. La nuit va bientôt tomber et messire votre fiancé va se faire un sang d'encre s'il ne vous voit pas, allons réveillez-vous...

La jeune fille ne fit montre d'aucune réaction et Pygaer se dit qu'elle devait être transie de froid. Il sortit de sa poche une flasque contenant un alcool très fort. Il se pencha sur elva, prit son menton entre ses doigt et l'abaissa et fit couler quelques gouttes de liquide entre les lèvres de la jeune fille. Il attendit ensuite patiemment la réaction de la jeune fille, réaction qui ne saurait tarder, tans l'alcool était fort.

par **Elva.** Sam 30 Mai - 1:19

J'entendit la voie de Pygaer, surement un défaut de mon imagination qui se jouait de moi.Peu importait, la froideur était douce et mes yeux n'obéissaient plus à mon désir. J'étais entre deux mondes comme lorsque j'étais transit de fièvre entendant ma mère se mourir sans pouvoir réagir.

J'arrivai à bégayé le nom de mon ami péniblement dans un murmure.L'alcool donné m'avait un peu éveiller mais la force n'était pas de me réveiller. Me réveillé pour qui? Pour quoi? De toute façon, mon fiancé allait peut-être mourir comme ma mère. Cela causé par ma fougue de jeunesse donc encore une fois par moi...

Py........ga.....er.....

Ses mots sortait d'un souffle à peine perceptible. Puis la nuit ressonbrait déjà en moi quelque minutes...puis je continuai ce que je voulais dire...

NE...vo...vous...app...roché...pas....

Je ressombré encore malgré tout je luttai contre le froid qui voulait m'enlever à la conscience de mon existance...Cela serait doux, non , se laisser bercer...Mais non, il faut que je finisse...

Je...tu...les..gens...leurs....app...orte...la...mort...ou...le ...désir...de mourir...

Cette phrase avait prit beaucoup de mon énergie, enfin du peu qui me restai. Ma tête tombat sur le côté, laisser le froid m'engourdir et m'envahir. Rien ne sert de lutter contre la nature...

Ma.....man....c'est...toi

Dormir oui dormir pour oublier, dormir pour ne pas penser, dormir pour me reposer...dormir et ne plus sentir...

Pardonne.... moi....maman...

Plus un mot ne sortait de ma bouche, je senti les mains qui essayaient de me réveiller mais tout à fait incapâble d'y répondre...

par **pygaer** Sam 30 Mai - 13:47

Pygaer regardait elva d'un air inquiet. Elle ne semblait pas vouloir se réveiller et sombrait de plus en plus dans une sorte de torpeur. Pygaer la recouvrit de sa capet et commença à lui masser les mains, les bras et les jambes de manière énergique. Pendant tout le temps, il ne cessait de lui parler, tentant d'établir le contact avec elle. Il la secoua également de manièr régulière.

Allons, Elva, voyons, reviens parmi nous. Il fait trop froid ici, tu vas attraper le mal.... Elva, ton fiancé t'attend...

Ne constatant aucune réaction, Pygaer pencha la tête près de sa bouche pour tenter de savoir si elle respirait encore. Il constata avec bonheur que c'était le cas. Aussi, c'est avec une nouvelle énergie qu'il entreprit de masser les bras et les jambes de la demoiselle, qui commençait à montrer quelques signes de retour à la vie, du moins l'éspérait-il

par **Elva.** Mar 2 Juin - 6:52

Doucement je me réveillai et vit les traits de mon amitié la plus sincère à mes côtés.Comment lui dire que mon fiancé ne m'attendais pas puisqu'il en était dans l'impossibilité. Je me mis à greloter,les membres de mon corps étaient endolories. Son visage se faisait flou, comme enroulé de nuages blanc. Je devais être forte et ne pas montrer ma douleur, seulement je savais que mon chevalier lisait en mon âme.Je ne pus que lui murmurer cela:

Pygaer, il fallait laisser mon âme endormie pas le froid, ainsi la souffrance est moindre en mon coeur et ma tête cesse enfin de crier.

Je bisouillai le petit chaton.

Est-ce de ta faute petite boule de poil? Tu ne voulais pas que je sommeil?

Je devais changer de sujet, car mon coeur se remettait à souffrir et ma tête se remettait à la tempête infernale qu'elle s'imposait elle-même.

Tien je vais te nommer Pygaer-mini...en titre à mon ami, l'homme doux à la tête dur qui est toujours présent à mes côtés dans les moments les plus difficile et les plus étranges qui soient.

Mes poumons me brulaient et j'étais épuisé, je n'avais pas ue beaucoup de repos depuis la maladie. Je ne voulais pas inquiéter mon ami. Je posai ma main tremblante et frêle sur la sienne.Une seule chose était en ma tête, son bien. Il semblait mieux.

Ana., est-elle enfin revenue à vous parlez?

J'espèrais tellement que oui, je ne pouvais voir Pygaer en la tourmante cela me touchait comme de voir mon propre frère ainsi. Enfin, voir mon frère ainsi me toucherait surement moins, puisque nous partagions pas autant nos pensées.

Je senti soudainement un grand vide étrange. J'étais seul, mon fiancé était mal. J'avais tuer ma seule et unique amie et conseillère : ma mère. Mes frères et soeurs étaient loins, je ne comprenais pas mon père et je rageais contre lui.Je m'étais lancer de tout coeur à aider et faire le bien.Je m'étais dévoué à tous et toute, mais voilà...J'étais seule.

Mon visage et mes yeux devaient avoir encore parler à voir ceux de Pygaer et Pygaer mini...Je t'entai alors de me relever ne voulant pas croiser le regard de mes deux amis je regardai au loin.

Alors elle est où la direction de ma maison, car je me suis perdue, comme les âmes hérantes et les fantômes passé?

Cela semblait l'inquiéter un peu.

Ne t'en fais pas je vais bien maintenant.

Cela était faux, je tremblais de partout et tenait à peine sur mes jambes. Encore une chance que ma jupe cachaient ses dernière. Je marchai essayant de paraitre encore droite et bien et parti du côté que j'étais arrivé. J'étais chancelante comme mon esprit. Bouger les membres de mon corps me faisaient mal. Cela me réchauffait oui, mais était aussi le souvenir du dégel de la douleur, me rapelant que peu importe le sommeil, toujours elle remontera. Il fallait donc l'affronter.

Quelques pas et cette toux que je connaissais bien était de retour...Tout creuse et profonde accompagné de sifflement au respire. J'appuyai ma main contre un arbre afin de reprendre mon souffle. Ma mère me chantais une chanson pour me calmer en ses temps-là,mais elle était plus maintenant...Elle répéta alors une parole que sa mère lui dit:

Ce n'est que la forêt qui te souffle le regret des hommes qui la dévastent. L'empêchant de sentir entièrement la douceur du vent qui l'anime la caresser. Fait un avec sa douleur et respire avec elle...

Je due piler sur mon orgueil de femme forte et me tourner vers mon ami.

Pygaer, je crois que je vais avoir besoin de votre aide finalement.

Même le plus noble animal sait savoir se rendre quand il est vaincu.Et pour le moment je l'étais.

par **pygaer** Mar 2 Juin - 16:44

Elva revenait doucement à la vie mais ses propos et ses actions restaient erratiques voire totalement incompréhensibles.

Tien je vais te nommer Pygaer-mini...en titre à mon ami, l'homme doux à la tête dur qui est toujours présent à mes côtés dans les moments les plus difficile et les plus étranges qui soient.... Ana., est-elle enfin revenue à vous parlez?..... Est-ce de ta faute petite boule de poil? Tu ne voulais pas que je sommeil?
Des questions et des phrases incohérentes et sur des sujets divers auxquelles, elle n'attendait pas de réponse.
Elle lui parlait mais il se demandait si elle était consciente de ses paroles.

Elle embrassait le châton, lui murmurant des paroles que Pygaer comprenait à peine, ce qui augmenta encore son inquiétude. Visiblement Elva n'allait pas bien, elle tremblait de tous ses membres, son front étai brûlant, son regard vague et flou. Cependant la demoiselle était dotée d'une forte personnalité et pour rien au monde, elle aurait voulu lui montrer qu'elle avait besoin de ses services. Dans un dernier accès de volonté elle se mit debout, tenant à peine en équilibre

Alors elle est où la direction de ma maison, car je me suis perdue, comme les âmes hérantes et les fantômes passé?
ne t'en fais pas je vais bien maintenant.

[i]De nouvelles phrases incohérentes qui eurent le don de l'inquiéter justement. Il la regarda avancer en tremblant, tentant de se rattrapper à des branches ou des objets imaginaires. Il se tenait sur ses gardes, prêt à la soutenir à tout moment

Une méchante toux fit plier en deux cette pauvre demoiselle toute menue. Cette toux, accompagnée d'une respiration sifflante eurent le don de provoquer auprès de Pygaer un sentiment de panique: il s'agissait de cette même toux et de cette même respiration siffante qui avaient atteint Ana lors......

Pygaer, je crois que je vais avoir besoin de votre aide finalement.

Elle prononça cette phrase d'une voix caverneuse. Son corps sembla se tasser sur lui-même et elle commença a glisser doucement vers le sol

Pygaer bondit près d'elle et parvint à la prendre dans ses bras juste aù moment où elle s'affaissa. Ne sachant que faire, il courut à l'entrée du jardin, portant Elva à bout de bras.

Arrivé à l'entrée, il chercha de l'aide du regard

par Iasvana Mer 15 Juil - 15:53

Au petit trot, Iasvana venait depuis San Michel, ville dont la santé
était sous sa responsabilité, pour rencontrer le jardinier de Bielle.
Elle avait eu un échange épistolaire avec lui, qui lui assurait qu'elle
trouverait peut estre ici son bonheur.

Et comme San Michel était une ville tranquille, Iasvana avait décidé de
faire ses provisions de simples tant que l'été était au plus beau de la
saison.

Un peu cahotée sur sa monture, la jeune femme parvint à costé d'une
petite barrière derrière laquelle se trouvait un jardin bien entretenu.

Sautant au bas de sa jument, elle regarda autour d'elle, tentant de repérer quelqu'un dans les parages.

par Iasvana Mar 21 Juil - 15:02

Ne voyant personne, Iasvana attacha sa jument sommairement à la barrière et partit explorer les environs. elle s'autorisa à cueillir un peu de menthe poivrée, quelques tiges de marjolaine en fleurs, un peu de sauge, elle aussi en fleur. Elle fourra tout cela dans un panier qui était accroché à la croupe de sa jument.

Puis elle décida de laisse un mot sur la porte du jardinier.

Je suis passés ce jour et ne vous ai point vu. J'aurais du me faire annoncer, désolée. Je repasserais sans doute, plus tard. Je me suis permise de prendre quelque fleurs par ci par là.

Bonne journée.

Iasvana,
Médecin de San Michel

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