Quand le Duc de Canavese est en Bielle

Encore un matin froid, Déjà les gelé persistante, depuis son bureau de la chancellerie, le duc regardait les cristaux de gèle qui parsemai sa fenestre qu'un prédécesseur avait vitré. Cette matière, rare surtout pour fermé une ouverture surprenait toujours le nouveau chancelier qui passait des heureux a regarder le monde déformé par les bulles que l'on trouvait dans la surface lisse. Cela le détendait et lui offrait le loisir de pensé sans avoir d'autres sujet qui parasitait sa concentration.

La porte s'ouvrit sur un huissier qui lui apporta les courriers, les demande d'ouvertures de bureaux, les annonces importante, une double carte de l'Europe dénichait par son prédécesseur de génie, les dernières information d'Europe, guerre, alliance et trahison jonchait son bureau sans plus de poids que celui du parchemin sur lequel c'était écrit. Parchemin qui serait gratter dans l'après midi, puis redistribué une fois redevenu vierge Pas de petite économie, avait dit le duc, devant le regard étonner du copiste.

Eddo adorait éplucher les dépêche du monde, sentir le pou, le rythme que prenait le monde et étudier quels seraient les évolution, les prédire afin de ne jamais être surprit. Il y passa sa matinée, puis prit d'une envie soudaine, après avoir trier, ranger, étudier, répondu et fait le traitement de sa charge, il annonça son départ, pour quelques jours.

C'est ainsi que le Duc Di Canavese arriva devant les portes de Bielle, il s'arrêta devant celles-ci et regarda le garde avant de lui dire.

Non de non, vas tu te tenir droit, à moins que l'idée de passer la semaine a faire les gardes de nuit te semble plaisant? Puis une fois la position du garde correct il rajouta Va prévenir ta maitresse de mon arrivé et AVANTI!

Le duc avança encore et démonta, puis laissant Rêveur jouer avec le palefrenier venu le chercher il entra dans le château et alla vers la grande salle publique, tout en saluant aimablement, mais avec bien plus de retenu qu'a l'accoutumée, les gens présent.

La mâtiné avait un peu avancé, la duchesse frileuse de nature avait fait allumer toutes les cheminés et toutes les chandelles du château. Il y régnait une agréable chaleur, elle avait passé ces derniers jours cloitrée dans ses appartements, enfin ceux qu’elle venait de faire aménager, refusant de remettre les pieds dans ce qui englobait trop de souvenir. Elle avait verrouillé elle-même ceux de louis voulant conserver ses effets en l’état.

Le château était triste et sombre malgré les chandelles, les gonfanons étaient en berne, la joie se faisait désirer, mais ne venait pas. Seule petite lueur dans tout ceci, un enfant de deux ans qui ne comprenant pas tout, commençait à explorer le château en courant. C’est un cri d’enfant qui se rapprocha du duc, très enjouer et tellement simple. Il tenait dans les mains une épée de bois de fortune très petite et s’amusait à taper à peu près tout, y compris le duc…..

Pendant de temps un des soldats vint querir la duchesse. Elle avait pour une fois quitté sa chambre pour se rendre dans la bibliothèque. Le soldat avait donc mis plusieurs minutes à la trouver et commençait à redouter la réaction ducale. Elle brodait, simplement, sans trop se piquer, un peu tout de même, elle avait même mis une fine tache de sans sur une partie de l’ouvrage.

Signora, il ducato di canavese es en la grande sala

La duchesse esquissa un sourire, le duc avait manqué à bielle. Elle se leva doucement, comme pour prendre soin de l’enfant qui en elle grandissait doucement. Sa grossesse naissante dans la robe blanche commençait à se voir. Elle arriva à pas de loups dans la grande salle toujours chargée de son ouvrage.
Grande salle Immense, recueille de la richesse du domaine, mais peu de chandelle et pas toutes les cheminées allumées. Il y faisait trop froid pour elle. Elle vit son fils en pleine démonstration de ses talents, un sourire, rare ces derniers temps. Elle resta la un instant à regarder … du bout de la salle :

Cher duc, je suis bien aise de vous voir ici, votre voyage fut il bon ?

Elle se signa d’une révérence avant de le prendre dans ses bas et de l’embrasser

De la tenue, oui peut être, et puis non, elle n’avait pas envie. Toute sa vie elle avait du se tenir bien, se tenir droite, ne pas choquer qui que ce soit, être une femme présentable. Aujourd’hui, non pas qu’elle remettait en question son éducation de noble, mais voila, le temps n’était pas à la bonne tenue, la duchesse avait besoin de ses amis et de réconfort. Donc au diable la bonne tenue et le protocole. Elle esquissa un sourire à la remarque mais ne releva pas.

Disons que je vais, c’est le principal. Vous avez laissez courir rêveur selon son grés ? dit elle dans un sourire encore plus large, le poney commençait à se délecter des fleurs de Bielle et ce devant l'une des fenetres.

Permettez que nous prenions la direction d’une salle plus chaude.

Elle n’attendit pas la réponse du duc et en prenant le bras ducal, la main de son fils elle se dirigea vers la bibliothèque. Alors qu’il marchait elle entretien la conversation.

J’espère que vous ne verrez pas d’un mauvaise œil que je garde Adrien avec moi. Combien de temps comptez-vous rester ?

Pour elle, il manquait définitivement une présence dans cette maison , dans ce domaine, et ce à bien des niveaux. Déjà l’homme de maison à proprement parlé, un père pour ses enfants, mais surtout le duc. La duchesse le cachait habillement, elle ne savait si Eddo avait remarqué l’état de certains champs laisser à l’abandon depuis le départ de Louis. Certain homme était bien moins enclin à obéir à une femme et Mélisende n’était pas Louis. Sa fermeté laissait parfois à désirer. D’autant qu’elle préférait passer du temps avec son fils et prendre soin de sa grossesse.

Les difficultés de la premières étaient encore bien présentes dans sa mémoire, elle ne voulait pas courir une nouvelle fois le risque d’être alité. Aussi elle avait réduit toutes balades à pied, à cheval, se rendait moins à Mosso qui devait être alarmant et ne faisait encore moins le tour du domaine. Une femme enceinte et en deuil. Sur ce, elle ouvrit la porte…

Une charge en moins…. La duchesse se devait de préserver sa santé et de prendre soin d’elle. Il était aussi quoi qu’on en dise ou pense, de veiller à ce que ses gens soient en sécurité et bien nourris. Il est de son devoir de suzeraine de mettre sa fierté de coté et de passer ses pouvoirs à une personne de confiance pour faire ce qu’elle ne peut faire.

Elle se laissa prendre la main et lui adressa un sourire de remerciement. Le regard de la gratitude. Voyant que le duc cherchait a appeler les gens, elle poursuivit.

A bielle il faut appeler votre grâce, il y a toujours des gens dans la pièce voisine, à croire que vous êtes suivis, mais c’est bien cela.

Matrona !

Deux secondes plus tard la matrone de Bielle fit son entrée. La dame était aussi large que haute. Une tignasse brune emmêlée, des vêtements mals soignés, bref, une présentation négligée auquel la duchesse ne faisait plus attention. Mais pire que tout, la matrone avait pris la fâcheuse habitude de tout gérer dans le château, de ne plus recevoir d’ordre de la duchesse, et bien évidement ne s’adresser plus à elle avec le respect qui lui était du. Et sa réponse fut

Si ?! Avec une gueule de six pieds de long.

Au lieu de : vostra gracia ? Et avec le sourire s’il vous plait

La duchesse était de dos et ne la vit pas, cependant Eddo était bien en face d’elle. Contre toute attente, la matrone n’était pas heureuse de voir Eddo et ne le salua même pas. Il restait dans son esprit une remontrance digne de ce nom, quand elle avait fait chercher feu le duc de bielle dans tout le castel, fait déranger le duc de Canavais et tous les nobles, alors que Louis était dans les appartements de son épouse. La duchesse alors enveloppée dans un drap, n’avait jamais eu vent de cet incident. Melisende ne fut même pas interpellée par son manque de correction.

Faites appeler tous les nobles, Bourgois et gens de Bielle, le duc a à leur parler.

La matrone vit qu’eddo avait dans sa main celle de melisende, le regardant d’un mauvais œil, elle grimaca, en le fusillant du regard….

entendant le duc parlé en italien, la duchesse se retourna pour regarder la matrone. Il est vrai que cela laissait à désirer, et au ton de eddo, elle compris qu'il n'était pas de toute gentillesse.

sur son invitation, elle alla vers la fenêtre, elle se laissa même à ouvrir la grande porte qui donnait sur le jardin. il faisait bien frais dehors malgré les doux rayons de soleil et la duchesse n'eut pas envie de s'y aventurer.

milles excuses votre grace, Bielle n'est plus ce qu'elle etait.

elle rougit de honte.

le maitre bucheron a fait porter cette note à votre intention. il est dit que selon vos ordres, il y a suffisamment de bois pour construire les baraques des mines et même plus pour les fonderies. il a aussi demandé à ce que votre sceau personnel figure sur toutes les commandes pour garantir le tout et non le miens

Les paroles de l’espoir se mirent à raisonner. Les paroles d’eddo sonnaient vrais. Il fallait aller de l’avant, ne pas regarder le passé et assurer à ces enfants un bel avenir. Ce serait un jour leur terre, il fallait s’assurer que tout serait en bon état quand leur tour de porter la couronne viendrait. Elle posa naturellement la tête sur son épaule. Comportement bien féminin en ces temps troublés. Eddo avait bien plus l’étoffe d’un duc qu’elle. Elle n’était pas fait pour diriger une terre, ni même donner des ordres. On lui avait souvent dit que sa main était trop douce, mais elle ne supportait pas d’être trop ferme, trop sentimentale, susceptible peut être… qui sait, mais n’en reste pas moins qu’elle était plus une épouse fidele et aimante qu’une suzeraine tyrannique.

Vous parler en duc, cher ami. J’aime vos paroles.

C’est un sourire qui se dessinait sur son visage alors que tout deux regardaient vers l’horizon, la tête de la dame toujours callée sur son épaule.

Par ou commencons nous ?

C’était la question à ne pas poser, voila que en une seconde elle se sentit écrasée pour une foule de chose à faire en délire. Grand dieu elle ne se sentait pas capable d’assumer tout ca.. .. La justice ?

Bien, tout dépend comme vous voulez que les vilains soient punis, parce que je me vois mal surveiller une mise au pilori. D’ailleurs à ce propos, il y a dans les geôles un voleur de pain qui attend d’être jugé. Souhaitez-vous le voir ?
Pour le bureau, je peux vous faire aménager une salle, si vous le souhaitez. Allez-vous reprendre vos appartements de bielle ?

Et la alors que la duchesse semblait au bord du gouffre, elle fit d’un coup volte face,

Bien allons visiter la ville, ce sera un bon début, C’est donc ensemble qu’ils prirent la direction de la ville, bien animé pour l’heure, mais les villageois semblait vouloir affiché une triste mine quand la duchesse passait parmi eux. Elle ne savait pourquoi, peut être était ce du au fait qu’elle portait toujours le deuil.

Pensez vous qu’il faille que j’arrette de porter le deuil ?

La tête la première sur le pavé dur de la ruelle. La chute avait du faire mal. Elle s’était écartée comme invitée à le faire, sécurisée par deux gardes. La foule s’était terrer dans le silence, à voir leur visage, ils n’étaient pas coutumier de ces interventions. Elle s’attroupait doucement, formant un cercle sur ce qui servait d’animation.

L’homme qui gisait à terre ne daigna que se retourner pour regarder le duc. Melisende scruta son visage, elle aurait juré ne l’avoir jamais vu dans les parages. La question fut vite tranchée, quand dans un accent très montagnard, il s’adressa au duc.

Ma d’chesse ? jné po d’duchesse. Jné jamais eu d’duchesse. Et pis t’es qui toi ?

L’accent passe encore, la non reconnaissance de la duchesse, si on n’est pas du coin, éventuellement ; mais parler comme ca à un homme qui vous maintien à terre c’est plus qu’une mauvaise idée.
Sur cette entrerait avant qu’Eddo n’eut le temps de répondre, le boulangé volé fit son apparition. La surprise fut grande, il n’était autre que le boulanger Pablo, grand boulanger de Bielle qui approvisionnait toujours le château. Pour un homme comme lui un regard suffit à reconnaitre la noblesse de ses terres, il salua en premier la duchesse comme le veut la coutume, puis le duc :

Vostra gracia, (nous somme d’accord qu’il le dit deux fois)

L’homme afficha un grand sourire, bien heureux de revoir sa duchesse, mais aussi le duc de canavais.

Gracié millé vostra gracia. Con tutto il rispetto vostra grazia. Ci sono troppi volo è la terza volta questa settimana. dallo stesso uomo !
(Merci beaucoup votre grace, sauf votre respect votre grace, il y a trop de vol, c'est la troisième fois cette semaine. par le meme homme !)

La duchesse afficha une grimace et l’homme devint blême. Cependant, il était téméraire, il frappa violement eddo dans les jambes et tenta de prendre la fuite

C’est un sourire que la duchesse adressa au duc alors que sa main se posait délicatement sur la sienne. Les gardes emmenaient l'homme en question tandis que le couple ducal amorçait le chemin du château.

La soirée fut plus calme, ou moins agitée, mais plus animée. La vie reprenait doucement à bielle. Le château se défaisait petit à petit de ses étendards noirs et laissait à nouveau flotter les couleurs flamboyantes du domaine.

Le diner fut servit dans la grande salle, un diner mesuré avec quelques bourgeois et quelques nobles du domaine. Un comédien et un troubadour virent animer la soirée. Au rythme des rires et des chants la soirée se déroula.

Le lendemain après une bonne nuit de sommeil, l'heure des doléances promise par le duc s'annonçait. Toujours vêtue de blanc mais moins endeuillée la duchesse se rendit dans la grande salle. Le duc n'y était pas encore présent, mais en passant la grande porte de bois, son sang ne fit qu'un tour. Ils étaient la, parfaitement disposés selon la coutume, selon les codes de la noblesse, deux étendards, celui de la duchesse, mais aussi celui du duc, pas uniquement Canavais, mais bien les armoiries entière du duc eddo Puegmirol.



Elle afficha un sourire devant ce spectacle assez inattendu. Quand le duc fit son apparition, elle se signa d'une révérence, et lui désigna Le Fauteuil Ducal de Bielle.


La duchesse repris place doucement dans le fauteuil qu’elle avait toujours occupé jusqu'à maintenant