Re: Quand le Duc de Canavese est en Bielle

par **Eddo Puègmirol** Mar 29 Déc - 14:48

La soirée étonne le duc qui sourit de voir qu'enfin Bielle se réveil, le troubadour et le joueur amusent la galerie et le repas devient bien un moment de paix. Puis vient la nuit, Eddo monte se coucher, enfin surtout passe beaucoup de temps dans ses appartements à réfléchir à la façon d'agir le lendemain et c'est tard qu'il se couche.

Le lendemain il se lève tôt mais met un soins tout particulier a sa tenu et mange légèrement afin d'éviter d'avoir envie de dormir durant la longue journée qui s'annonce. C'est donc avec un habit simple mais sur lequel il à rajouter des morceau d'armure qu'il descend. Les morceau d'armure ne sont pas nombreux mais avec le torse et les avant bras sous metal il tient à montrer aussi son coté militaire sans afficher une crainte importante en portant une armure complète.

Arrivé en bas il trouve la duchesse, lui fait une révérence et l'accompagne jusqu'aux fauteuils. La il lui offre sa main pour l'aider s'assoir et lui glisse à l'oreille après s'être assis.

Tout va bien? votre nuit fut bonne? Vous sentez vous prête pour une longue journée?

par **Mélisende** Mar 29 Déc - 16:07

La nouvelle s'était rependue comme une trainé de poudre et les gens de bielle se bousculaient. Il n’y avait pas eu de doléances depuis la mort de louis, depuis son départ de bielle même. C’était un abandon que le duché avait subit depuis que leur suzerain avait gagné le Berry.

La duchesse avait eu une nuit calme, enfin autant que peut l’être une nuit de femme enceinte de 7 mois ayant une vie active. Elle commençait à avoir des contractions par moment, elle se doutait peu à peu qu’elle ne mènerait pas sa grossesse à terme.

Aidée d’une main ducale, la duchesse pris place dans son fauteuil.

Mille graces mon Seigneur, la nuit fut reposante…

Dans un geste parfaitement accordé, elle afficha un sourire, sursauta et posa sa main sur son ventre en sentant un coup de pied. Elle se souvint alors des multiples réveils que lui avait causé la vie qui se développait en elle. Tournant le regard vers le duc

Enfin autant que possible….
Je suis fin prête votre grâce. Allez-vous juger nos voleurs en même temps ?

Voyant que le duc était anormalement pale, la duchesse lui adressa un sourire bienveillant, posa sa main sur la sienne et lui murmura

Tout se passera bien.

Sur cet entrefaite la porte fut ouverte et le premier visiteur fit son apparition. Une biellaise bien rondelette, à la mine bien sale. Elle déambulait dans la salle bien difficilement sur une canne. Elle se signa temps que possible avant d’enchainer

Votra gracia, mia famiglia e malato. Ma non abbiamo abbastanza denaro. Y non abbiamo abbastanza pane
Votre grace ma famille est malade, mais nous n’avons pas assez d’argent, ni assez de pain.

par **Eddo Puègmirol** Mar 29 Déc - 19:58

Eddo écoute la matrone, regarde autour de lui, regarde la duchesse, puis revient sur un détail, regarde de nouveau, lève un sourcil et se dit. Vindiou mais c'est un étendard à mes armes ça? Keceki fait là? Et pis z'en est zamais eu moi d'abord...

Reprenant ses esprit le duc regarde la matrone et lui répond

Ho capito, ma mi dica, o vivi? Da dove viene il vostro reddito? Guadagnarsi il pane quotidiano? Qual è la malattia che colpisce la tua famiglia? La persona a guadagnare il pane quotidiano è così malato?
je comprend, mais dites moi, ou vivez vous? De quoi vivez vous? Qui gagne votre pain quotidien? Quel est la maladie dont souffre votre famille? La personne qui gagne votre pain quotidien est aussi malade?

Le duc regarde après son petit discours les gens qui déjà font la queue pour venir lui parler et ce dit qu'il n'en a pas fini, mais il garde un sourire bienveillant et l'oreille à la matrone.

par **Mélisende** Mar 29 Déc - 20:26

Voyant le regard duc, la duchesse se retint de rire. S’approchant encore une fois de lui, elle murmura

Les biellais vous considère comme leur duc, il faudra vous y faire. Je pense que ces présents sont leur façon de vous le dire.

Il interrogea la matrone qui avant même de répondre se mis dangereusement à tousser. Une de ses toux grasse qui prend pleine possession des poumons. Reprenant son soufle, elle poursuivit

Io vengo dalle pianure del nord, nei pressi della Sessia miniera d'oro. il caposquadra stata la prima a soccombere a un colpo di tosse pesante. Poi lo steward che ci dà il pane. in tutto il mondo, i minatori si ammalano, tutta la mia famiglia è malato. Abbiamo più il pane ...

(Je viens des plaines de la sessia près de la mine d'or du nord. le contremaitre a en premier succomber à une forte toux. Puis l'intendant qui nous donne du pain. Partout, les mineurs tombent malade, ma famille entière est malade. Nous n'avons plus de pain...)

Le discours fut saccader, et difficile à comprendre, parfois la voix ne parvenait pas jusqu’au couple ducal. La duchesse fronça les sourcils, une chose ne lui plaisait pas, le pain partait toujours de bielle, elle n’avait eu aucune information disant que l’approvisionnement était stoppé et encore moins que la maladie avait touché le baraquement. Elle s’approcha une fois encore du duc pour lui donner ces informations.

Peu après la matrone fut encore en proies à une quinte de toux qui lui fit perdre l’équilibre.

par **Eddo Puègmirol** Mar 29 Déc - 20:58

Le regard du duc ce durcit pendant la réponse de la matrone. Il appela un garde et lui dit

Portargli l'acqua fredda e chiedere un ciarlatano a venire
Apportez lui de l'eau fraiche et demandez à un medicastre de venir

Puis ce tournant vers la matrone il dit

Sappiate che Bielle ringrazio. Voi siete venuti qui a scapito della vostra vita per darci nelle nostre terre sventura. Un ciarlatano tratterà te e mi chiedo che un numero anche andare alla miniera per il trattamento di voi.
Sachez que Bielle vous remercie. Vous êtes venu ici au détriment de votre vie pour nous annoncer malheur en nos terres. Un medicastre va vous soigner et je vais demander a ce qu'un nombre aille aussi à la mine afin de soigner les votre.
Puis il dit de façon à être entendu de tous.
Fatto sapere di Biella che non lasciamo che i nostri poveri senza assistenza. Mi permetterà di velocizzare il nostro popolo per la miniera d'oro e si cercherà di scoprire che cosa va dove va con pane e cibo per colmare le lacune e con un panel di medici.
Riporterà direttamente a me in una settimana e poi si vedrà! Così sia!
Que l'on sache en Bielle que nous ne laisserons pas nos indigents sans aide. Je vais diligenter un de nos gens à la mine d'or et qui aura pour but de savoir ce qui si passe, il ira avec du pain et de la nourriture afin de pallier aux manques ainsi qu'avec un collège de médecin.
Il devra me rendre compte dans une semaine et alors nous aviserons! Qu'il en soit ainsi!

Voyant que la matrone allait de mal en pis Eddo demanda à un garde de la soutenir et de l'aider de son mieux le temps que l'eau arrive et qu'un médicastre lui aussi vienne.

par **Mélisende** Mer 30 Déc - 2:35

Un et deux mouvements voila que deux gardes prirent la direction de la porte. Un des soldats de bielle se présenta devant le duc.

Mon corps d’arme part de suite votre grâce. Tourna les talons et prit la sortie

Le médicastre se présenta quelques minutes et tandis que la matrone remerciait le duc elle fut conduite à l’hôpital de saint Michel. S’en suivis une foule interminable de doléance. Les heures passait, les réponses fusaient. Et le fessiers de la duchesse s’enquilosait. C’est la qu’un garde de canavais cette fois, se presenta.

Votra gracia, souhitez vous juger le voleur ?

par **Eddo Puègmirol** Mer 30 Déc - 5:01

Ainsi passe le temps, entre doléances et plaintes, entre récrimination et douleurs réel. Juger du juste et du faux, du bon et du mauvais. Facile à dire, mais bien dur à faire car la vérité n'est pas si simple, la vérité peux être un mensonge et l'inverse aussi. Agir avec justice peux vouloir dire être dur et méchant, mais aussi doux et conciliant, les deux n'étant pour la grande aveugle, pas opposé.

Ainsi le duc passa son temps à peser le pour et le contre. Il agit selon la coutume, mais aussi selon le fait que le duché était fragile et qu'une jacquerie n'aiderai personne, il faut donc juger mais ne pas froisser, décider mais ne pas ordonner, contourner les obstacles des susceptibilités en agissant avec fermeté mais avec raison.

Tel est le devoir d'un noble, agir pour tous et cela de façon à ne léser personne, mais bien entendu pas lui en premier. La perte de l'autorité et du respect étant le commencement ou la fin de la Pax Ducalis.

Puis un canavese arrive alors que les deux régnants peuvent enfin souffler un peu. le duc répond

Ma, oui, mais laissez nous deux minutes de répit, allons nous dégourdir les jambes, que les doléances recommencent demain, mais... je veux que les doléances soit mieux organisé, que des escrivains notent mes jugements et décision et les archives. Que l'on me donne plus d'information sur qui est la personne, ou elle vit etc.

Puis le duc se lève et tend la main à la duchesse, l'aidant à se relever, ils marchent pendant cinq minutes le temps de se faire du bien aux jambes tout en dissertant

L'étendard ma surprit assurément, je crois devoir vous en remercier duchesse, c'est un jolie geste. J'espère ne pas vous avoir trop ennuyer avec tout ça. On arrivera à faire mieux avec le temps.

Voyant l'homme arriver, Eddo guide la duchesse à sa place et retourne s'assoir sur le trône. Ensuite, une fois l'accusé devant lui, entourer de quatre gardes fortement armés et lui menotte aux mains et aux pieds, le duc prend la parole.

Vous êtes aujourd'hui présent devant nous sous le coup d'une accusation de triple vol, de dédire de vos devoirs et donc de Haute Trahison devant votre suzeraine. Selon la coutume en temps que dirigeant avec la duchesse de Bielle, je serait celui qui vous juge. Avons nous ici l'accusateur de vol, le boulanger?

par **Mélisende** Mer 30 Déc - 15:04

Le duc a parlé. C’est en salua bien bas la suzeraineté que le soldat tourna les talons. Des desirs qui sont des ordres, la duchesse n’avait jamais vu les biellais se bouger si vite. L’information semblait être enregistrée. Une main tendue, une duchesse qui le lève et des remerciements. Elle afficha un sourire tout en marchant.

Ne doutez pas que je partage le sentiment des biellais, mais je dois vous avouer qu’ils ne m’ont pas consulté pour vous faire ce présent. Mais je les félicite de l’avoir fait.

La nuit commençait à tomber et le froid qui s’abat par le déclin du soleil, ne tarda pas à mordre.

Je vous en prie, vous avez fait ce que je n’ai su faire depuis plusieurs mois. J’ai bien plus à vous remercier qu’à vous réprimander.

Sur ces belles paroles, le voleur fit son apparition, entouré d’une escorte musclée. Les sièges furent repris. Bien en retard alors que la pause était finie, et qu’il avait de pris la parole, la matrone temps aimé d’eddo fit son apparition. Toujours sur son 31 bien particuliers, à savoir débrailler, elle défia le duc d’un grand sourire en lui proposant un choppe de vin. Affichant des yeux tout ronds la duchesse se demandant un instant, comment le duc allait réagir, en pleine audience.
Le boulanger qui jusque la avait sagement patienté, se présenta devant sa grâce. Il se signa d’une révérence, attendant l’autorisation ducale pour prendre la parole. Voila un homme qui savait rester à sa place. Alors que l’autre, accusé, n’avait toujours pas salué son duc. Dans un geste un peu violent, un des garde lui mis un coup dans les genoux pour le faire tomber sur les rotules.

par **Eddo Puègmirol** Mer 30 Déc - 18:14

La matrone... Jouer avec le duc semble être devenu pour elle une seconde nature. Déjà une fois réprimandé mais toujours à jouer les vieilles chipies. Qu'il en soit ainsi, si elle veux lui déclarer la guerre, elle l'aura. Eddo refuse le vin d'un geste mais en la remerciant bien poliment. Puis dit au boulanger.

Ti prego Signore, mostraci il tuo rancore verso questa persona. Parlare liberamente, noi siamo qui per ascoltare.
Je vous en prie maitre, présentez nous vos doléances vis à vis de cette personne. Parlez librement, nous sommes là pour entendre.

Eddo regarde le boulanger et l'homme, recherchant dans leurs regards, leur mouvements, leur gestuels ce que leurs mots ne disent pas.

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